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    Monarch, Legacy of Monsters : une série dans l'univers de Godzilla et Kong dispo en streaming !
    Emilie Semiramoth
    Emilie Semiramoth
    Cheffe du pôle streaming, elle a été biberonnée aux séries et au cinéma d'auteur. Elle ne cache pas son penchant pour la pop culture dans toutes ses excentricités. De la bromance entre Spock et Kirk dans Star Trek aux désillusions de Mulholland Drive de Lynch, elle ignore les frontières des genres.

    Le MonsterVerse de Godzilla et Kong s'étend avec la série "Monarch : Legacy of Monsters" disponible depuis le 17 novembre sur Apple TV+.

    De quoi ça parle ?

    Deux frères et sœurs partent sur les traces de leur père pour découvrir les liens de leur famille avec l'organisation secrète connue sous le nom de Monarch. Des indices les conduisent dans le monde des monstres et au final dans le monde parallèle de l'officier de l'armée Lee Shaw, se déroulant dans les années 1950 et un demi-siècle plus tard où Monarch est menacé par le savoir de Shaw.

    Cette saga dramatique – qui s'étend sur trois générations – révèle des secrets enfouis et la façon dont des événements épiques et bouleversants peuvent se répercuter dans nos vies.

    Monarch : Legacy of Monsters, une série créée par Chris Black et Matt Fraction avec Kurt Russell, Wyatt Russell, Anna Sawai... Disponible sur Apple TV+ et MyCanal.

    Monarch: Legacy of Monsters
    Monarch: Legacy of Monsters
    Sortie : 2023-11-17 | 60 min
    Série : Monarch: Legacy of Monsters
    Avec Anna Sawai, Kiersey Clemons, Ren Watabe
    Presse
    3,4
    Spectateurs
    3,4
    Voir sur Apple TV+

    Une affaire de famille (et de monstres)

    Partie intégrante du MonsterVerse qui a vu le jour avec le Godzilla de 2014, Monarch : Legacy of Monsters se concentre non pas sur Godzilla ou les autres "Titans" – qui utilisent occasionnellement nos grandes villes comme un défouloir pour exprimer leur rage – mais sur l'organisation de type SHIELD qui les traque et les étudie, à savoir Monarch.

    La série s'articule autour de deux axes différents. L'un se déroule dans le passé, retraçant les origines de l'organisation à travers les yeux du jeune officier de l'armée Lee Shaw (Wyatt Russell) et d'une version plus jeune du personnage de Kong : Skull Island, William Randa joué par John Goodman dans un caméo au début de la série, puis Anders Holm dans sa version rajeunie.

    L'autre se déroule peu de temps après la première apparition de Godzilla à San Francisco (dans le reboot réalisé par Gareth Edwards en 2014), et met en scène une jeune femme nommée Cate (Anna Sawai) qui se rend à Tokyo pour régler les derniers détails de son père excentrique, que l'on croyait mort.

    En chemin, elle découvre un frère dont elle ignorait l'existence, Kentaro (Ren Watabe), et des indices sur le lien énigmatique entre sa famille et Monarch. Pour les aider à résoudre les nombreux mystères de leur père, ils devront faire appel à une pirate informatique expatriée, May (Kiersey Clemons), et à un vieil homme qui aime bien garder ses secrets, nommé, vous l'aurez deviné, Lee Shaw (Kurt Russell, le père de Wyatt).

    Apple TV+

    Pas vraiment de Godzilla

    Le problème avec une œuvre basée sur l'univers de Godzilla, c'est que les humains sont généralement le point faible. Tout le monde aime en prendre plein la vue avec des scènes de destruction dantesques, du monstre enragé qui fait peur et une bonne dose d'adrénaline.

    Mais une série n'ayant pas tout à fait le même budget qu'un blockbuster, il faut miser sur les personnages et ici, en l'occurrence, sur leurs secrets de famille. Et ce n'est pas le principal attrait d'une série sur l'univers de Godzilla.

    Il ne faut pas se méprendre pour autant, Apple et Legendary y consacrent beaucoup de moyens – qui se voient à l'écran – mais le grand spectacle se fait assez rare. Cela signifie que, hélas, les monstres sont peu nombreux.

    Dans les cinq épisodes que nous avons pu voir, les Titans que l'on voit se résument en grande partie à une étrange course-poursuite entre l'homme et la bête, avec beaucoup d'attente entre les deux.

    Ce qui reste, donc, ce sont beaucoup de bavardages. Cela se remarque surtout dans l'intrigue de Cate, qui ressemble à un film d'auteur intimiste mélangé à un film de monstres.

    C'est un concept intéressant, qui fusionne les deux moitiés d'une famille au milieu d'une tragédie fantastique. Mais les personnages de Cate et Kentaro n'ont pas grand-chose à faire à part se plaindre et courir à droite et à gauche.

    Apple TV+

    Deux pour un

    Cependant, Monarch : Legacy of Monsters a aussi un atout majeur : deux Russell pour un seul personnage. Ils jouent un amusant tour de passe-passe père-fils en incarnant les versions plus jeune et plus âgée d'un même personnage.

    Dans les flashbacks, Wyatt est un leader compétent, un boy-scout sans-gêne qui vit des aventures dans la jungle, tout en essayant de négocier sa double loyauté envers ses chefs militaires et les fondateurs de Monarch, plus altruistes.

    Mais c'est Kurt Russell, avec sa carrure de star de cinéma, qui aide vraiment à faire avancer la série au-delà de ses premiers épisodes. Même à l'orée de ses 70 ans, il est encore vif et fringant (une remarque sur le fait que Shaw devrait avoir 90 ans est balayée sous prétexte qu'il a de bons gènes, une boutade que lui seul peut faire passer), et il dirige bien sa bande hétéroclite de jeunes Scooby-Doo.

    Finalement, c'est l'aîné de la bande qui injecte le plus peps au programme ! À chacun de se faire un avis devant cette série, rappelons-le, de très bonne facture.

    Les deux premiers épisodes de Monarch : Legacy of Monsters sont disponibles dès le 17 novembre sur Apple TV+, suivis d'un épisode par semaine.

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