Mon compte
    5 bonnes raisons de (re)voir A la poursuite d'Octobre rouge ce soir sur Arte

    Chaque semaine, la rédaction d'Allociné vous donne cinq bonnes raisons de (re)voir un film qu'elle juge incontournable à la télévision. Ce soir, sur Arte : "A la poursuite d'Octobre Rouge" de John McTiernan avec Alec Baldwin et Sean Connery.

    © TM & Copyright © 1990 by Paramount Pictures. All Rights Reserved.

    De quoi ça parle ?

    En 1984, l'URSS lance un sous-marin de conception révolutionnaire. Tous les services secrets américains sont sur les dents. Le capitaine Ramius, l'as de la marine soviétique, charge des premiers essais en mer, exécute l'officier politique charge de la surveillance du bâtiment et met le cap sur les États-Unis. Les marines des deux grandes puissances sont a sa poursuite, et personne ne connait ses intentions, revanche, provocation, geste de démence ou de paix ?

    Ca passe quand ?

    Ce dimanche 13 avril à 20h50 sur Arte.

    © TM & Copyright © 1990 by Paramount Pictures. All Rights Reserved.

    1/ Un héros culte : A la poursuite d'Octobre rouge est la première adaptation au cinéma des aventures de Jack Ryan, nées de l'imagination du romancier américain Tom Clancy. C'est Alec Baldwin qui prète ses traits au célèbre personnage : il sera interprété ensuite par Harrison Ford (Danger immédiat et Jeux de guerre), Ben Affleck (La Somme de toutes les peurs) et plus récemment Chris Pine (The Ryan Initiative).

    2/ Signé "McT" : Pour son quatrième long métrage, le maitre du film d'action John McTiernan (qui venait de tourner consécutivement Predator et Piège de cristal) s'essaie à un registre plus "intimiste" et délaisse l'action pour proposer un thriller politique haletant. Néanmoins, son style de mise est scène si reconnaissable s'adapte parfaitement au genre traité.

    3/ Des comédiens au sommet : Si à l'époque Alec Baldwin était le comédien qui montait (son style de jeune premier, très en vogue, lui a ensuite permis d'enchaîner les rôles principaux), c'est finalement Sean Connery qui a le plus fait parler de lui, en interprétant l'antagoniste du film. Alors dans un nouvel élan de carrière porté vers les divertissements hollywoodiens (Indiana Jones et la Dernière Croisade, Highlander et quelques années plus tard Rock), le comédien écossais avait en outre affronté la maladie durant le tournage, puisqu'il souffrait de nodules de la gorge et risquait de perdre défintivement la parole. D'où cette voix plus grave que d'habitude en version originale.

    4/ Des seconds rôles à la hauteur : Alors que les personnages principaux sont campés par Sean Connery et Alec Baldwin, de nombreux seconds rôles parviennent à tirer leur épingle du jeu. Parmi eux, plusieurs noms connus du public comme Sam Neill, James Earl Jones, Scott Glenn ou encore Stellan Skarsgård.

    5/ Un contexte difficile : Alors que le roman a été écrit en 1984, soit à la fin de la "guerre fraîche" et au début de la nouvelle détente provoquée par l'arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev, le film a quant à lui été tourné en 1989, au moment où l'URSS était en train d'imploser. Par conséquent, pour les spectateurs de l'époque, le sujet du long métrage avait forcément un écho avec l'actualité.

    A la poursuite d'Octobre rouge

    Clément Cusseau

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top