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    Luke Evans évoque sa carrière à travers les Dracula du cinéma
    Corentin Palanchini
    Passionné par le cinéma hollywoodien des années 10 à 70, il suit avec intérêt l’évolution actuelle de l’industrie du 7e Art, et regarde tout ce qui lui passe devant les yeux : comédie française, polar des années 90, Palme d’or oubliée ou films du moment. Et avec le temps qu’il lui reste, des séries.

    Héros de "Dracula Untold", l'acteur Luke Evans est revenu avec nous sur quelques Dracula célèbres du cinéma, une façon de revenir sur le personnage qu'il interprète, et sur sa propre carrière.

    Universal Pictures Germany

    Actuellement à l'affiche de Dracula Untold dans laquelle il incarne le seigneur Vlad, l'acteur Luke Evans nous a livré des anecdotes et informations sur sa carrière et sur son film de vampire, à travers le prisme de certains des Dracula du cinéma. Une façon pour nous d'en apprendre plus sur cet acteur qui, du Hobbit à Fast & Furious 6, commence à intéresser beaucoup de gens dans le monde du cinéma.

    Christopher Lee - Le Cauchemar de Dracula (1958)

    D.R.

    Mister Lee ! (...) [Dans Le Hobbit] Je n'ai pas eu de scène avec Christopher, malheureusement. Je ne l'ai jamais rencontré. J'espère faire sa connaissance à Noël, à l'avant-première du dernier épisode du Hobbit. Ce serait sympa. Deux Dracula dans la même salle !

    Gary Oldman - Dracula (1992) - Similitude d'armure entre "Dracula" et "Untold"

    D.R.

    Mister Oldman, regardez-le ! Et derrière lui, il y a un tableau en arrière-plan, je crois que c'est Vlad ! (rires). [Sur la similitude d'armure entre les deux films] Elle a été dessinée par Ngila Dickson, une créatrice de costumes très célèbre qui a fait tous les costumes de Dracula Untold. Il y avait des références au dragon, mais l'armure que Vlad porte dans Untold était inspirée par le fait que "dracul" signifie "dragon", et c'est le nom que porte la maison de Dracula. C'est ce qui l'a inspirée pour créer ces incroyables épaulières à tête de dragon, c'est impressionnant.

    Klaus Kinski - Nosferatu Fantôme de la nuit (1979)

    Werner Herzog Filmproduktion, Gaumont, Zweites Deutsches Fernsehen

    [En se transformant en vampire], Vlad se condamne lui-même à une vie de solitude récurrente, d'errance et de recherche. C'est une fin incroyablement tragique comparé à ce qu'il avait au début de cette histoire : une vie magnifique, une magnifique famille... La seule chose qu'il pouvait faire, c'était se changer en cette créature, pour sauver un temps son peuple et sa famille, mais c'est tragique. (...) Il paye le prix fort ! Il est immortel mais dans une vie solitaire. Qui voudrait ça ?

    Leslie Nielsen - Dracula, mort et heureux de l’être (1995)

    Gaumont, Castle Rock Entertainment, Brooksfilms

    (rires) Leslie Nielsen. Je n’ai jamais été approché pour une comédie. Mais j’adorerais en faire ! J’ai fait des petites comédies noires comme Tamara Drewe de Stephen Frears, avec Gemma Arterton. Il y a peut-être un peu de comédie dans High Rise, mais je dois encore voir le montage final. Mais j’adorerais en faire, donc on verra.

    Mon rêve aurait été d’en faire une avec Robin Williams, mais il n’est plus parmi nous, c’est très triste. Il aurait été en haut de ma liste.

    Propos recueillis par Corentin Palanchini à Paris le 16 septembre 2014

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