Le leader nord-coréen Kim Jong-Un avait déjà demandé à l'ONU de sévir contre James Franco et Seth Rogen, coupables de crime de lèse-majesté à son encontre avec la comédie L'Interview qui tue. Désormais la menace se précise... et le rire de devenir de plus en plus jaune.
Dans un communiqué public, en amont de la sortie du film, le régime exige une "punition sévère" contre les deux comédiens, coupables d'"un acte diabolique de provocation."
"Ces cinéastes vulgaires, appâtés par quelques dollars jetés vers eux par des conspirateurs, ont sali la dignité et la conscience du cinéma en osant produire et réaliser un tel film. En conséquence, ils doivent être sévèrement punis." Le communiqué va ensuite plus loin, ciblant l'intérêt réel des américains dans cette entreprise cinématographique : "Pitoyables sont les Etats-Unis, cherchant désespérément à affaiblir l'autorité de notre République, pourtant plus puissante chaque jour, avec un film minable, alors qu'aucune pression ou menace n'a jamais fonctionné contre nous."
Peu de chances donc que L'Interview qui tue soit montré dans les écoles nord coréennes... Le film sort bien en France, le 11 février prochain.
La nouvelle bande-annonce :
