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    5 choses que vous ne saviez pas sur Leonard Nimoy / Spock

    L'inoubliable Spock de Star Trek nous a quittés ce vendredi à l'âge de 83 ans, après 47 années de service Vulcain sur petit et grand écran. Retour sur sa vie et sa carrière à travers cinq faits méconnus.

    Il voulait que Spock meure dès le deuxième film

    Suite à la réception mitigée du premier Star Trek au cinéma (1979) et également à cause de quelques mésententes sur le tournage, Leonard Nimoy exigea que Spock meure dans le deuxième opus, en 1982. Une façon pour l’acteur de se détacher du personnage, auquel il ne souhaitait pas sacrifier l’intégralité de sa carrière.

    L’information ayant fuitée, La Colère de Khan démarre par une scène de bataille -en réalité un entraînement- et par la "fausse" mort de Spock, histoire de brouiller les pistes. Le Vulcain finit tout de même par rendre l’âme à la fin du film, lors d’une scène mythique qui sera reprise dans le film de J.J. Abrams Star Trek Into Darkness.

    Pourtant, Spock est bel et bien de retour, ressuscité, dans un troisième opus baptisé A la recherche de Spock en 1984, et réalisé par Leonard Nimoy lui-même. Outre ce film, l’acteur réalisera notamment l’épisode IV de la saga Star Trek et la comédie Trois hommes et un bébé, remake américain de Trois hommes et un couffin.

    Vidéo - Séquence émotion avec l'hommage de Kirk à Spock

     Il était vraiment ami avec William "Kirk" Shatner

    Même si leurs relations n'ont pas toujours été évidentes comme Nimoy le révéla dans autobiographie (conflit d'égo, caractère trop expansif de William Shatner), Spock et Kirk ont fini par devenir des amis proches dans la vraie vie. Au point que Leonard Nimoy fut le témoin du troisième mariage de William Shatner, et tentera d'aider la femme de son ami (décédée en 1999) dans son combat contre l’alcool. Outre Star Trek, les deux hommes partageront également plusieurs séries (dont Hooker), l'aventure d'un album (Spaced Out: The Best of Leonard Nimoy and William Shatner)... ainsi que plusieurs publicités, dont un spot décalé pour une grande marque automobile.

    Vidéo - Kirk à Spock prennent enfin les commandes !

    Il a chanté Bilbon

    Leonard Nimoy était acteur, poète, photographe, réalisateur…et même chanteur ! Oui oui ! En l’occurrence, d’une chanson plus ou moins culte : La ballade de Bilbo Baggins, en 1968. Composée par le producteur et compositeur Charles Randloph Grean, la chanson raconte les aventures du fameux personnage créé par J.R.R. Tolkien dans le roman Le Hobbit. Le titre figure même sur l’album de l’acteur, Two Sides of Leonard Nimoy, édité en 1968.

    Ce n’était pas le premier coup d’essai pour Nimoy. L’année précédente, sortait l’album Leonard Nimoy Presents Mr. Spock's Music from Outer Space, qui capitalisait évidemment sur son personage culte de la série Star Trek.

    Le clip de La ballade de Bilbo Baggins ci-dessous a une histoire sympathique. Il fut en fait retrouvé dans le cadre du tournage d’un documentaire tourné par la BBC2, intitulé Funk Me Up Scotty. Nimoy y fait du lip-synch dans le cadre d’une émission TV de variétés diffusée le 28 juillet 1967, Malibu U. Il y a quelque chose d’hypnothisant à regarder Spock pousser la chansonnette, tandis qu’un essaim de femmes déguisées et aux oreilles pointues s’agitent autour de lui…

    Vidéo - Avez-vous déjà vu Spock chanter ???

    Il a joué son propre rôle dans Les Simpsons et Futurama

    "Hello, I'm Leonard Nimoy". Icône d'une série culte, Leonard Nimoy est "apparu" dans une autre série culte : Les Simpson ! Le célèbre acteur a en effet prêté sa voix à la série d'animation à deux reprises, en 1993 et 1997. Amateur de l'exercice, il a aussi prêté son célèbre timbre de voix à son incarnation dans Futurama (qui consistait en une simple tête !). Et récemment, il avait également exaucé le rêve du Sheldon de The Big Bang Theory, lorsque sa figurine Spock lui avait directement parlé...

    Vidéo - Sheldon / Spock, la rencontre !

    Il a emprunté le salut Vulcain à la religion juive 

    Le célèbre salut Vulcain de Spock (paume en avant, les doigts écartés en forme de "V", pouce étendu) s'inspire d'un geste réalisé dans le cadre d'une bénédiction juive. Alors âgé de 8 ans, le jeune Leonard Nimoy assista à un service religieux dans une synagogue : malgré l'interdiction de regarder la bénédiction des Kohanim, il jeta un oeil et découvrit ce geste réalisé par cinq ou six hommes. Une représentation de la lettre Shin dans l'alphabet hébreu, première lettre du mot Shaddai (le nom du Tout-Puissant). "La signification, c'est qu'ils utilisent un symbole du nom de Dieu avec leurs mains alors qu'ils bénissent la congrégation", expliquera t-il dans plusieurs interviews. Un geste qu'il reprendra donc pour l'attaché scientifique du vaisseau Enterprise, en l'accompagnant du légendaire "Longue vie et prospérité".

     

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