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    César, ciné, théâtre... Pierre Niney évoque son année idéale
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    A l'affiche du thriller "Un homme idéal", Pierre Niney revient avec nous sur les différentes étapes de la riche année qu'il vient de vivre. Au programme : cinéma, théâtre, série et César.

    Agence / Bestimage

    Et le César est attribué à...

    21 février 2015. Il est un peu plus de minuit lorsque Juliette Binoche et Kristen Stewart viennent remettre le César du Meilleur Acteur et sortent de l'enveloppe le nom de Pierre Niney. Plus jeune lauréat dans cette catégorie, l'interprète d'Yves Saint-Laurent a paru submergé par l'émotion, sous le regard de Guillaume Gallienne, son partenaire dans le film. 

    AlloCiné : Avec le recul, quelle image gardez-vous de cette cérémonie et de ce moment où vous entendez votre nom ?

    Pierre Niney : Un souvenir très bizarre. J'avais l'impression d'être sous LSD et j'ai été soufflé. C'est comme une scène avec un acteur où tu sais ce que tu as à jouer, c'est-à-dire que tu t'es dit "Peut-être que je vais gagner ce César. Peut-être", car tu te prêtes au jeu une fois que tu es dans la salle. Donc tu as beau savoir la réplique que l'acteur va dire, tu es prêt... et pourtant, au moment où il la dit, tu es bouleversé. Alors que tu savais, potentiellement, qu'il allait dire ça. Mais à la façon dont il le dit, tu es soufflé, cueilli par l'émotion. Tout change quoi.

    Avant même la cérémonie, vous étiez le favori auprès des professionnels et du grand public : est-ce dur de s'enlever ça de la tête ?

    Moi je doute beaucoup et je suis assez pessimiste sur ce genre de trucs, car je n'ose pas y croire. Et je n'osais pas y croire car j'ai 25 ans [26 depuis le 13 mars, ndlr] et je pensais qu'on allait pas me donner un prix aussi important aussi jeune. J'ai quand même eu vent de ça et quand on m'appelait ou m'envoyait un e-mail pour me dire que j'étais dans tel sondage, je me disais "Cool ! Ça veut dire que les gens font attention à mon travail et m'aiment bien." Mais de là à gagner, non je n'y croyais pas du tout.

    L'occasion de remettre les pendules à l'heure sur le "duel des Saint-Laurent" :

    On remarque justement que les acteurs récompensés cette année sont de jeunes acteurs, en sachant que 2014 a été une très bonne année pour les premiers films. Est-ce que vous sentez qu'un renouveau est en train de se produire dans le cinéma français ?

    Ouais, carrément. Je le ressens très fort et c'est aussi pour ça que j'ai voulu parler de la jeunesse pendant la cérémonie. Je sens que c'est grâce à la bienveillance de certains producteurs et metteurs en scène qu'on arrive, et que c'est sain et normal.

    Une image marquante de ce moment, c'était aussi celle de Guillaume Gallienne en pleurs dans les loges. Est-ce que vous l'avez vu pendant votre discours ?

    Non, je ne le voyais pas. Il était vraiment à gauche, dans les coulisses et je l'ai vu dès que j'ai fini mon discours et que j'y suis allé. Avant ça je ne le voyais pas et je ne savais même pas... Enfin si : je l'ai aperçu en coulisses mais je ne le voyais pas pendant le discours. Mais j'étais content qu'il ne soit pas loin, parce que je voulais vraiment lui parler à travers ce discours, lui dire aussi qu'on partageait ce César car le couple est vraiment important dans le film de Jalil Lespert.

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    Avant d'être récompensé et de jouer la carte de l'émotion, Pierre Niney s'était aussi illustré sur le mode comique pendant cette 40ème cérémonie des César grâce à la série Casting(s), sur laquelle il revient page suivante.

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