Mon compte
    Interview Star Trek Sans limites : comment Justin Lin a été recruté en personne par J.J. Abrams
    Clément Cusseau
    Clément Cusseau
    -Rédacteur
    Après des études en école de cinéma, il intègre la rédaction d’AlloCiné en 2011. Il est actuellement spécialisé dans les contenus streaming et l’actualité des plateformes SVOD.

    Quelques heures après la mise en ligne du premier film-annonce de "Star Strek Sans Limites", nous avons pu joindre par téléphone le réalisateur Justin Lin qui nous a décrit son immersion dans l'univers culte.

    Nouveau venu dans la franchise, Justin Lin a succédé à J.J. Abrams pour la réalisation de Star Trek Sans Limites, le troisième film de la saga depuis le reboot sorti en 2009. Connu pour son travail sur la saga Fast & Furious, le cinéaste originaire de Taïwan a accepté de répondre à nos questions quelques heures à peine après la diffusion de la toute première bande-annonce.

    Quel est votre rapport avec la franchise Star Trek ?

    Justin Lin : Star Trek a toujours fait partie de ma vie. J’ai grandi dans une famille immigrée aux Etats-Unis (ndlr : il est originaire de Taïwan), mes parents tenaient un restaurant de fish and chips qui fermait tard et je me souviens que de mes 8 ans à mes 18 ans, nous regardions en famille Star Trek à la télévision et c’était nos seuls moments privilégiés tous ensemble. Beaucoup d’enfants ont grandi en regardant Star Wars mais Star Trek a toujours été ma préférée. Je ne suis pas fan au point de connaitre le moindre détail de la saga mais c’est une série qui compte beaucoup pour ma famille et moi.

    La franchise va célébrer l’an prochain son cinquantième anniversaire. Avez-vous prévu des caméos et des surprises pour les fans ?

    Nous sommes tout à fait conscients de l’importance de cet anniversaire, et nous en avons tenu compte à tous les niveaux lors de l’écriture du film avec Simon (Pegg) et Doug (Jung). Nous sommes tous les trois passionnés, et nous avons tenu à faire évoluer la franchise tout en incluant de nombreux éléments du passé. C’est quelque chose sur lequel nous nous sommes attardés et que nous avons voulu traiter avec sérieux.

    Un hommage sera-t-il rendu à Leonard Nimoy, décédé cette année ?

    Il a évidemment joué un rôle primordial dans la franchise et son absence s’est ressentie tout au long du tournage. Nous avons voulu saluer tout ce qui a contribué à faire le succès de la série et nous voulions à tout prix partager cela avec les fans et communiquer notre passion à travers l’écran.

    Avez-vous ressenti de la pression en prenant la succession de J.J. Abrams ?

    Pas vraiment non. Quand J.J. m’a contacté pour me proposer le poste, le courant est très bien passé entre nous deux. C’était comme une sorte de passage de flambeau, comme s'il m'avait dit "A ton tour, fais ta propre version". J’aime travailler sur des franchises. A l’origine, je viens du circuit indépendant et je me suis toujours énormément impliqué dans mes projets. Quand je lui ai exposé les thèmes qui me tenaient à cœur et ma vision des choses, j’ai immédiatement reçu le soutien de J.J. La pression est inhérente à notre métier mais J.J. a été très bienveillant et compréhensif à mon égard. Il était important, aussi bien pour moi que pour l’équipe et les comédiens, d’être fier de ce nouveau chapitre de la franchise.

    Que pouvez-vous nous dire sur le rôle d’Idris Elba, le grand méchant de Star Trek Sans Limites ?

    Avoir un acteur du calibre d’Idris était un rêve pour moi. J’ai toujours voulu travailler avec lui et ça a été une chance et un plaisir de l’avoir parmi nous. Pour moi, il ne s’agissait pas d'imaginer un personnage bon ou mauvais mais d’explorer son histoire et c’est pourquoi avec Idris nous avons beaucoup échangé à ce sujet. Je suis très heureux du personnage tel qu’il est dans le film, car il incarne un ennemi idéologique fort pour la Fédération mais également au sein de la franchise en elle-même.

    S’agit-il d’un nouveau personnage ou a-t-il été déjà aperçu dans le passé ?

    C’est un personnage inédit. Avec un film qui s’appelle Star Trek Sans Limites, il fallait s’assurer que nous allions effectivement repousser toutes les limites (rires). Enfant, je ne savais jamais quelle direction allait prendre chaque épisode et c’est quelque chose que j’ai voulu faire avec ce film. Mais je voulais également mettre en scène de nouvelles espèces et de nouveaux personnages tout en rendant hommage à l’essence même de Star Trek.

    Star Trek, Kingsman, Climax : retour sur le parcours singulier de Sofia Boutella
    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Commentaires
    Back to Top