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    Cannes 2016 : The Neon Demon, le nouveau scandale cannois de Nicolas Winding Refn

    Cinq ans après avoir décroché le Prix de la mise en scène avec "Drive", le réalisateur danois revient avec une fable vénéneuse et cruelle sur le monde de la mode à Los Angeles. Un long métrage aussi applaudi que sifflé sur la Croisette.

    En bref

    Koch Media

    De quoi ça parle ?

    Une jeune fille débarque à Los Angeles. Son rêve est de devenir mannequin. Son ascension fulgurante et sa pureté suscitent jalousies et convoitises. Certaines filles s’inclinent devant elle, d'autres sont prêtes à tout pour lui voler sa beauté.

    Le réalisateur

    Troisième sélection officielle en compétition au Festival de Cannes pour le cinéaste danois Nicolas Winding Refn, dont The Neon Demon est le dizième long métrage. En 2011, il remporte le Prix de la mise en scène pour Drive avec Ryan Gosling et Carey Mulligan. Pour sa deuxième sélection, Nicolas Winding Refn crée la controverse avec un long métrage tantôt contemplatif, tantôt ultra-violent : Only God Forgives, un film à la production difficile qui inspire à Liv Corfixen, la femme du cinéaste, un documentaire intitulé My Life Directed by Nicolas Winding Refn.

    Les bonnes raisons de voir le film

    • Pour cette étrange fable sur la beauté éternelle et les sacrifices qu'elle implique
    • Pour les lumières stroboscopiques et fluorescentes de Natasha Braier
    • Pour la sensualité morbide des quatre interprètes principales : Elle Fanning, Jena Malone, Bella Heathcote et Abbey Lee
    • Pour l'humour grinçant qui contrebalance la mise en scène asceptisée de Nicolas Winding Refn
    • Pour la nouvelle controverse cannoise du cinéaste d'Only God Forgives

    La revue de tweets

    La revue de presse

    • Jérôme Vermelin / Metronews : "Pour arriver à ses fin, le cinéaste danois, qui redresse sérieusement la barre après le trop radical Only God Forgives, utilise les codes du film de genre, d’horreur en particulier, avec ici une élégance à peine entachée par un final qui vire au gore chic... mais tellement choc. Après Drive, un deuxième prix de la mise en scène lui tend les bras." Lire la critique complète
    • Jessica Kiang / The Playlist : "Spectaculaire, répugnant et délicieux (tellement dégoutant qu’il en devient presque agréable), le film est une preuve supplémentaire que Refn maîtrise son esthétique trash, et est plus drôle que tout ce qu’on pourrait être en droit d’attendre de ce tableau complaisant et écervelé." Lire la critique complète
    • Owen Gleiberman / Variety : "Nicolas Winding Refn signe un film d’horreur baroque pervers écœurant et surréaliste situé dans le monde de la mode à Los Angeles. Ce n’est pas ennuyeux, mais ça ne va pas au-delà du plaisir des yeux." Lire la critique complète
    • Todd McCarthy / The Hollywood Reporter : "Par le passé, le somptueux savoir-faire cinématographique a souvent pu être mis au service de matières douteuses et délabrées, mais The Neon Demon est l’exemple de cette année." Lire la critique complète
    • Mathieu Macheret / Le Monde : "Tout ceci pourrait n’être qu’une grande coquille vide et rutilante, s’il n’était porté par la présence troublante d’Elle Fanning qui, depuis ses prestations dans Twixt, de Francis Ford Coppola, et Super 8, de J. J. Abrams, apparaît comme un parfait petit ange du bizarre, doublé ici d’une vierge écarlate." Lire la critique complète
    • Emmanuelle Spadacenta / Cinemateaser : "Dans ce NEON DEMON figé et sans chair, il y a le mauvais goût des excellents réalisateurs, mais paralysé par le premier degré. Nicolas Winding Refn s’entête à vouloir faire de l’horreur sans horreur dans un grand spot publicitaire pour lui-même." Lire la critique complète

    La conférence de presse

     

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