Mad Max: Fury Road (2015)
Dans le monde post-apocalyptique de George Miller, l'ambiance est poisseuse, désertique et désolée. Les guerres de gangs font rage pour s'approprier la moindre ressource. C'est dans ce décor qu'évolue son héros, Mad Max, campé, dans la cultissime saga d'origine, par Mel Gibson. En 2015, soit 30 ans après la sortie du 3ème opus, le metteur en scène australien réussit un coup de maître avec Fury Road. Toujours situé dans des étendues infinies de sable chaud, ce 4ème volet voit Tom Hardy succéder au comédien américain. Plus en retrait, il laisse le rôle principal à Furiosa, interprétée par Charlize Theron, pilote d'un véhicule militaire lancé à vive allure dans le désert et prise en chasse par une armée motorisée déchaînée. Avec son rythme endiablé, ses cascades ahurissantes réalisées sans effets spéciaux et sa bande son étourdissante, Mad Max: Fury Road est une oeuvre palpitante dont on ne ressort pas indemne.
Je suis une légende (2007)
Adapté de l'oeuvre phare de la littérature SF de Richard Matheson, publiée en 1954, Je suis une légende raconte l'histoire de Robert Neville, ex-savant de réputation mondiale, désormais dernier homme sur Terre après qu'un virus a décimé le reste de l'humanité. Errant seul, avec sa chienne, dans les rues d'un New-York en ruines, il tente tant bien que mal de survivre face à la menace de dangereux mutants qui rôdent dans les ténèbres. Afin de concrétiser sa vision apocalyptique de la Grosse Pomme, le réalisateur Francis Lawrence a utilisé la technique des images de synthèse, effaçant de-ci de-là toute trace de vie : passants, voitures, avions, reflets dans les fenêtres... et les centaines de fans et badauds venus applaudir le héros du film, Will Smith. Le résultat est bluffant, en témoigne la séquence d'ouverture présentant les lieux les plus connus de la ville complètement abandonnés et envahis par la nature qui a repris ses droits. A noter que la scène de flashback montrant l'évacuation et l'explosion du pont de Brooklyn est la scène la plus chère jamais tournée à New York : 6 jours de tournage pour 6 millions de dollars.
Bienvenue à Zombieland (2009)
La plupart des oeuvres zombiesques, depuis les morts-vivants de George Romero jusqu'à The Walking Dead, racontent les prémices de l'invasion en question et la façon dont les héros appréhendent la chose. Dans Bienvenue à Zombieland, l'apocalypse a déjà eu lieu et les personnages principaux sont déjà bien rodés à l'exercice. Armés de techniques imparables de survie et de défense, deux hommes - Jesse Eisenberg et Woody Harrelson - se rencontrent et vont faire un bout de chemin ensemble, l'un pour retrouver ses parents, l'autre... des biscuits. Contrairement aux autres films de cette liste, Bienvenue à Zombieland est une comédie où toutes les scènes impliquant les créatures sont prétextes à un franc moment de rigolade. En particulier celle dans laquelle les protagonistes rencontrent une super-star de cinéma et dont on se gardera bien de vous en dévoiler ici le moindre détail.
Waterworld (1995)
Avec son budget démesuré et sa surenchère d’effets spéciaux, accessoires et costumes, Waterworld a été le film de tous les défis. Se déroulant dans un avenir lointain où la planète est recouverte par les océans à la suite d'une catastrophe écologique, un mutant mi-humain mi-poisson (Kevin Costner), une jeune femme (Jeanne Tripplehorn) et une petite fille (Tina Majorino) partent à la recherche de l'unique terre encore émergée. Afin de donner l’impression que les protagonistes étaient en pleine mer, les équipes du film ont créé un atoll, une île artificielle sur laquelle les contraintes de tournage étaient particulièrement complexes. Il fallait notamment trouver un système de rotation de l'île pour toujours tourner en direction de la mer, une manœuvre qui nécessitait 6 heures et 10 techniciens. S'il a eu mauvaise presse à sa sortie, le long-métrage n'en reste pas moins un blockbuster spectaculaire.
Bird Box (2018)
Dans l'univers terrifiant de Bird Box, de dangereuses créatures ont le pouvoir de pousser les humains au suicide avec un simple regard. Pour s'en prémunir, les survivants sont obligés d'avancer à l'aveugle. C'est dans ce contexte que Malorie, une femme déterminée à sauver ses enfants, entreprend un long parcours sur une dangereuse rivière, les yeux bandés... Adapté du du roman éponyme de Josh Malerman publié en 2014, le film joue habilement avec nos sens, de la même façon que Sans un bruit, sorti quelques mois auparavant, invoquait le silence comme seul moyen de survivre. Portée par la vision ambitieuse de la réalisatrice Susanne Bier qui a notamment misé sur les effets sonores pour intensifier l’ambiance pesante, Sandra Bullock s'est jetée corps et âme dans ce rôle. Rôle qui a nécessité un travail en amont avec un intervenant malvoyant afin de "montrer comment écouter [son] corps pour qu’[elle] puisse ressentir les choses sans avoir besoin de les voir." Résultat : 2h de suspense et de haute tension.
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