The Crow est l'histoire d'une vengeance, dans une atmosphère gothique au possible, d'une noirceur absolue qui représente l'âme du défunt Eric Draven, revenu d'entre les morts pour se faire justice. Quatre ans avant son inoubliable Dark City, Alex Proyas rélise un film unique, inoubliable. Dommage seulement que le scénario soit un peu simpliste et prévisible.
Alex Proyas signe avant son exceptionnel Dark City une excellente adaptation du comics de The Crow. Derrière les conditions tragiques de son tournage, il s'agit d'un grand film de vengeance ne cédant pas à la violence gratuite mais incluant
Le film qui couta la vie à Brandon Lee. Une ghost-story belle, macabre et dépressive, à la hauteur de la bande déssinée originale. Endeuillé par la mort accidentelle de Brandon Lee, The Crow aurait pu ne jamais voir le jour. Habilement rafistolé, c'est effectivement un film qui sent le sapin, la terre humide des cimetières. Aussi macabre qu'un cortège funèbre, incantatoire dans son usage de la musique, il raconte la vengeance d'un fantôme, guidé par un corbeau, sur ses assassins et ceux de sa fiancée. Par des images flamboyantes, gothiques, par un goût marqué par les atmosphères déliquescentes, Proyas impose le style d'un as du clip musical qui aurait lu et relu Poe et Baudelaire. L'union sacré d'une technique ébouissante et d'un vague à l'âme siphoné par le néant des abîmes.
Film maudit dont le tournage causa la mort tragique de Brandon Lee, "The Crow" a dû être rafistolé comme il le pouvait pour être fini. Il en résulte un film à la plastique superbe où Proyas nous montre déjà son talent pour mettre en scène les univers sombres et urbains ("Dark City" est un petit bijou du genre). Cette histoire de vengeance n'a rien d'originale mais bénéficie tout de même d'une ambiance soignée et de la présence magnétique de Brandon Lee dont l'ironie du sort fait qu'il ressemble fort à son personnage. La mise en scène et les décors appuient un scénario tout de même bien écrit même s'il est dépourvu d'innovations et puis il y a Michael Wincott qui cabotine en méchant et ça lui va bien.
Le seul est unique The Crow à mon sens... je n'ai pas vu le deux, mais le trois est vraiment très limite. Sinon, ce film a vraiment quelque chose de spécial. La pureté de l'amour et la noirceur de la vengeance en font un long-métrage à l'atmosphère troublante. Graphiquement, c'est génial ; et on ressent bien les émotions d'Eric ! Après, le scénario n'a rien d'extraordinaire, et se révèle être assez prévisible dans l'ensemble (l'évolution du film est logique, et n'a rien de surprenante).
Connu pour être le film sur lequel est mort Brandon Lee son acteur principal dans un accident plus que douteux, The Crow est un film qui mérite largement le détour. Si la trame sur la vengeance est assez classique, encore que l on peut noter le sadisme avec lequel le personnage d Éric Draven exécute cette dernière, c est surtout l ambiance du film qui est intéressante. The Crow est un film gothique, teinté de hard rock (mauvais en revanche) et très marqué années 90. J ai bien aimé les décors très sombres, sales de cette ville en décrépitude, des décors qui font très bande dessinée. Assez désespéré et sombre The Crow est un film de super héros ou la morale est toute relative ce qui le fait sortir du lot.
Sur un synopsis assez basique, une œuvre rock gothique graphiquement exceptionnelle qui rappelle énormément l'univers sombre de Tim Burton et qui pose déjà les jalons qu'utilisera Alex Proyas quelques années plus tard pour "Dark city". Malgré une mise en scène qui a pris un coup de vieux et des péripéties peu impressionnantes, un film absolument marquant et culte.
Difficile de dater ce film culte d' Alex Proyas que je visionne de nouveau 25 ans après et qui est toujours aussi fulgurant en particulier par son rythme, sa noirceur, ses mouvements de caméra audacieux totalement en phase et rythme avec une bande originale rock frappante et entêtante. Une histoire de vengeance, violente et construite à la manière d'un film d'arts martiaux par des chorégraphies de combats,tueries ou meurtres,fantastiques, multipliant les angles de prises de vues, les ralentis, les effets de lumières, de fumées le tout dans un univers ultra sombre et très punk rock. Brandon Lee ,digne fils de Bruce Lee, mort très jeune, est hypnotique, charismatique, en ange ou fantôme vengeur de la nuit toujours accompagné de son corbeau qui est son âme, son guide, ses yeux dans ce monde des vivants où il est ramené à la vie pour assouvir sa vengeance. Le corbeau est le fil qui le rattache encore et pour un temps à ce monde et univers sordide imaginé et admirablement mis en images par Proyas. C'est violent, mais beau, moderne et même poétique par moments et on retrouve dans ce personnage mythique de The Crow des éléments du Joker, d'Edwards aux mains d'argent, de Pierrot lunaire mais version tueur implacable. Des seconds rôles extraordinaires et attachants, des personnages charismatiques et inoubliables, ce film est une petite merveille et passe très très vite comme un rifle de guitare électrique . Les méchants sont merveilleusement odieux, pitoyables ou sublimes comme le personnage de Myca interprété par les débuts de la troublante Bai Ling. Un film culte de 1994 totalement intemporel.
Malgré de nombreux défauts, effets spéciaux un peu vieillissant, fin banale, personnages légèrement caricaturaux, il ressort de ce film une oeuvre glauque et poétique, avec un Brandon Lee qui sera à jamais gravé dans nos esprits, à l'image de son rôle, tel un immortel.
Ils s'en passent des choses pendant les soirées d'Halloween, il ya souvent des sérial killers, des meurtres odieux ou des morts qui se réssucitent dans les cimetierres (rires). On ne va pas s'en plaindre lorsqu'il s'agit de quelques oeuvres du 7eme art. "The Crow" est adapté d'une BD par un réalisateur de génie venant du clip, Alex Proyas. Ce film est malheureusement le dernier de Brandon Lee, décédé dans les memes circonstances que son père Bruce en recevant une vraie balle au cours du tournage. Dommage, l'acteur avait le potentiel de faire une carrière fulgurante et prometteuse, mais surement que des gens en voulaient à la famille Lee. Ce film m'a appris la définition d'un mot lorsque je l'ai découvert adolescent, "Gothique", un univers de métal dans le genre barré comme Marylin Manson de nos jours. Trés bonne réalisation dans des décors futuristes chaotiques d'Alex Proyas. Je suis trés impressionné par ses mouvements de caméra qui suivent deux personnes qui n'en font qu'une, le survivant Eric Draven et le corbeau qui le guide par sa vision. Dans tout cette atmosphère noir, heureusement qu'il y ait la plus belle chose qui existe au monde, l'amour, ou plutot l'amour éternel car l'autre moitié a était sauvagement tué et que Draven veut la venger. Et puis, la petite fille perdue qui reconnait l'homme corbeau qui était amie du couple autrefois avec des séquences assez touchantes. Pourquoi je lui mets trois étoiles??? Une intrigue assez plate ou le vengeur immortel tue facilement ses proies recherchés, sans surprise. Sinon, dans l'ensemble, le film est a voir.
Dernier film de Brandon Lee, mort dans des circonstances troublantes comme son père: le légendaire Bruce Lee. Si l'atmoshère gothique est assez bien rendue et la bande son parfois inspirée (The Cure, je suis fan!), on ne peut s'empêcher de grimacer devant des personnages caricaturaux et un style trop tape à l'oeil. Malgré une histoire sombre, les maladresses du réalisateur Alex Proyas (pourtant réalisateur du chef-d'oeuvre Dark City) font de ce film une histoire de vengeance assez mineure.
Au delà de son acteur décédé lors du tournage et du mystère qu'il l'entoure, notamment le décès de son père, tout cela n'est rien. Rien comparé à l'aura que dégage ce film. Je l'ai vu lors de sa sortie en salle et depuis aucun film sur The Crow n'a égalé celui ci. L'interprétation de Brandon Lee, acteur plutôt bas de gamme avant ce rôle, est impressionnante. Le personnage était créé pour lui et il l'a incarné de façon magistrale. Le film, malgré son âge, n'a pas pris une ride et sa BO vient seconder les images idéalement. Les thèmes sont plutôt basiques, la vengeance, la rédemption, mais portés par une réalisation de haut vol. Tout simplement incontournable...
Il y'avait de belles images et les couleurs étaient bluffantes mais sur le coté scénaristique il n'y avait rien nul. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5