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    L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford
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    879 critiques spectateurs

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    CineManiac
    CineManiac

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2024
    "Une œuvre à mi-chemin entre le film et le documentaire, avec un Brad Pitt hors du commun. Chaque acteur a été choisi pour se rapprocher au maximum de la réalité. Un très bon film."
    davidgainsbourg
    davidgainsbourg

    20 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 mars 2024
    Rarement vu un aussi mauvais western. Si lent, si long, si ennuyeux. Remarquez, déja avec ce titre à rallonge si indigeste, on pouvait avoir une petite idée. Et en effet, le film dans ensemble est à la hauteur du titre. Donc, gagnez du temps ! Fuyez ce navet !
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    177 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2024
    Les images sont belles, les comédiens impeccables, mais c'est bavard et ennuyeux. Ca manque totalement de souffle, autrement dit de ce qu'on attend d'un western. Sa seule qualité est de ne pas faire l'apologie du "bandit bien aimé", qui apparait plutôt comme un psychopathe brutal, mais ça ne suffit pas...
    Michael
    Michael

    18 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 janvier 2024
    Un western long et monotone . De beaux paysages mais à part ça rien. De ci delà un numéro d'acteur, mais perdu au milieu de l'ennui que provoque ce film. Un beau ratage
    tisma
    tisma

    265 abonnés 1 881 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2024
    Une belle réalisation où Brad Pitt nous livre un rôle puissant et déroutant. Une belle œuvre tout en tension, un western prenant.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    16 abonnés 1 691 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2023
    C'est la fin de "carrière" du bandit Jesse James et son assassinat par un de ses derniers complices, le jeune Robert Ford qu'évoque le réalisateur Andrew Dominik. Loin de la légende, connue en Amérique mais probablement pas au-delà, loin des westerns de bruit et de fureur -seule le scène initiale relate un hold up de James et sa bande- Dominik donne plutôt dans le drame intimiste et crépusculaire sur fond de Missouri hivernal.
    Lunatique et déprimé -les héros sont fatigués- soupçonneux, Jesse James (Brad Pitt, laconique et inquiétant) s'est mis en tête que des complices de ses derniers méfaits le trahiront -ce qui sera, et le titre du film n'en fait pas mystère. Le cinéaste développe simultanément la relation ambigüe entre James et l'un d'eux, son futur assassin, un gamin qui voue au célèbre hors-la-loi une admiration mélée de ressentiment, celui que lui font éprouver la méfiance et le mépris de James à son endroit. La dimension psychologique n'est pas absente du récit et c'est ce qui confère leur authenticité, outre la peinture réaliste de l'Amérique profonde, aux personnages. Long -un peu trop par moments jusqu'à l'approche du dénouement annoncé- le film prend le temps, néanmoins, de donner une réelle dimension humaine à ses protagonistes. La mise en scène, élégante et mélancolique, suggère une dimension et une destinée tragiques à ces héros dérisoires et malfaisants d'une jeune Amérique en manque de figures historiques.
    cinéman
    cinéman

    24 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2023
    Casey Affleck joue à merveille le personnage fourbe et lâche dont sera victime Jesse James (Brad Pitt). Autrement le film nous entraine dans l'univers sobre et dépouillé des plaines américaines du XIXème siècle, reconstitue une histoire ayant vraiment existé (jusqu'à sa mise en scène théâtrale peu de temps après et dont fait référence le film), et s'avère instructif autant que divertissant. On déplore toutefois des longueurs, il aurait sans doute fallu étoffer un peu plus les deux premiers tiers du film, car c'est surtout le dernier tiers qui s'avère intéressant.
    Mathieu B.
    Mathieu B.

    22 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2023
    Film d'une mélancolie constante, traversé par les cieux gris et les paysages désolés. Beaucoup de longueurs, renforcées par les commentaires omniprésents de la voix off. Plus de 2h30 à suivre Jesse James et ses acolytes durant les derniers mois de la vie du bandit. Le film prend le temps de nous montrer toute la psychologie de chaque personnage. Aucun n'est vraiment attachant et pourtant, à la fin, on éprouve une certaine tristesse. Jesse James n'est jamais glorifié, il est presenté comme un hors-la-loi en fin de course, privé de ses meilleurs complices, qui doit se contenter de quelques petits voyous pour faire ses coups. Le film ne comporte qu'une seule attaque : la dernière faite avec son frère Franck, qui se sépare de Jesse. Il traîne, paranoïaque, morbide et dépressif, toujours vêtu de noir. Il est également présenté comment extrêmement brutal, et très peu présent pour sa famille, même s'il tente de se comporter comme un bon père lorsqu'il est présent dans sa maison. La seule issue qu'il entrevoit est le suicide, qu'il va organiser méthodiquement, afin que l'un des frères Ford l'abatte et le fasse entrer dans la légende. Et cette légende occupe toute la dernière partie du film. Elle va se révéler terrible pour Bob Ford, personnage vivant par procuration, remarquablement interprété par Casey Affleck. Veut-il être comme Jesse ou veut-il être Jesse ? Il sera considéré comme un lâche ayant assassiné un "gentil bandit", que la légende populaire érige en une sorte de Robin des Bois... alors que Jesse était juste un bandit sanguinaire sans aucune considération politique ou sociale. Tout semble très authentique dans ce film, et c'est ce qui le rend intéressant. Il s'agit presque d'un documentaire. Même les fusillades sont à l'opposé de celles des films habituels. Lorsque Dick Liddle et Wood Hite se disputent et se tirent dessus quasiment à bout portant, ils vident leurs chargeurs en arrivant juste à se blesser sans gravité. C'est du jamais vu ! Et pourtant, sous le coup de l'émotion et de la surprise (Hite déboule dans la chambre en défonçant la porte), ça parait assez crédible. Et cet affrontement se conclut par une balle en pleine tête de Hite, tirée par Bob Ford, assis sur son lit, alors que Hite était de dos et avait tiré toutes ses cartouches. Ça aussi, c'est peu courant car une telle fin manque d'honneur, de panache. Et pourtant, elle est terriblement crédible. Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce film, qui ne ressemble à aucun autre.
    Gérard Menvussa
    Gérard Menvussa

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 février 2023
    Deux heures quarante de perdues.
    Voilà comment résumer mon sentiment après le visionnage de ce film interminable. Je détenais pourtant déjà un indice à la lecture de ce titre alambiqué, pompeux et beaucoup trop long!
    J’ai beau avoir de l’admiration pour Brad Pitt et sa carrière, apprécier la singularité du jeu de Casez Affleck, mais cela n’a pas suffi à ingérer cette bouillie comme seul Hollywood peu parfois nous en préparer. Si vous tenez tout de même à le regarder, faites-le un dimanche en début d’après-midi et vous aurez au moins toutes les chances de faire votre meilleure sieste.
    OSC4R _
    OSC4R _

    69 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Il est où Lucky Luke ?

    J’ai du mal à distinguer si le récit est incompréhensible ou si le film a juste pas grand chose à raconter. Donc à part des belles images, y’a rien à en retenir. Félicitations à Roger Deakins quand même.

    Est-ce que ça nécessitait vraiment 2h40 ?

    Le film devient intéressant qu’à partir de l’assassinat de Jesse James (pas de spoil, c’est dans le titre). Au moins le film trouve un intérêt mais c’est dommage.

    Quelques évidences qui sont aussi des qualités : Brad Pitt est beau, la musique est cool, et plein d’acteurs formidables sont présents.

    J’aimerais plus l’aimer parce que c’est un film comme on en voit pas tous les jours, sur sa forme et son fond en plus. Mais c’est très très vide.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    145 abonnés 905 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2022
    L'assassinat de Jesse James par le lâche John Ford, western crépusculaire, est visuellement d' une beauté rare. Il faut dire que Roger Dickins est à la photo, tandis que la mise en scène de, lente et contemplative insuffle une ambiance particulière à ce film. Le titre, particulièrement long, est pour le coup assez explicite. Si le scénario traîne parfois un peu et que l'on n'est pas sur le plus grand chef d'œuvre du genre ni son renouvellement, les acteurs laissent parler leur talent et l'esthétisme sublime du film vaut évidemment le coup.
    Alasky
    Alasky

    298 abonnés 3 098 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2022
    Une oeuvre magistrale, un vrai régal de l'avoir vue au cinéma à sa sortie, c'est un film que j'adore revoir de temps en temps. Brad Pitt et Casey Affleck crèvent l'écran, la reconstitution de l'Ouest américain de l'époque est probablement une des plus belles que j'ai pu voir, et la bande originale est un pur chef d'œuvre. Un des meilleurs films des années 2000 selon moi.
    Charlotte28
    Charlotte28

    98 abonnés 1 783 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2022
    Parfois lent (notamment dans son épilogue) voire brouillon dans sa construction scénaristique ce western nostalgique n'en demeure pas moins prenant par sa langueur diffuse, l'esthétisme de la mise en scène et un duo d'acteurs particulièrement inspiré, Casey Affleck en jeune timoré avide de reconnaissance et Brad Pitt en vieux brigand ombrageux, insaisissable. La voix off interrogeant l'inéluctabilité du destin qui forge une légende scande les évolutions émotionnelles des protagonistes tout en levant le voile sur la véritable identité de ces hors-la-loi devenus héros fictionnels. Une tentative louable de moderniser un genre codifié en éclairant sa symbolique. Intrigant.
    Jeune Ras
    Jeune Ras

    7 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2022
    Génial. Un western moderne et maîtrisé. Le rythme est intense, le jeu est excellent et le scénario impeccable
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    489 abonnés 931 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2022
    À l'instar d'un John Ford ou d'un Sergio Leone, Andrew Dominik a l'occasion de démystifier le western en s'attaquant à l'une de ses idoles, Jesse James. À la simple évocation de ce nom, on pense hors-la-loi au grand cœur, robin des bois au temps de la révolution industrielle. Une légende tellement implantée dans la mémoire collective qu'on a bien du mal à la dépasser pour y voir plus clair. Oublier le folklore, réhabiliter l'humain, il y a de ça dans la démarche du cinéaste surdoué à qui l'on doit Chopper. Le plus beau dans l'affaire, c'est qu'en réponse au mythe, il répond par un contre-mythe moins vendeur, mais beaucoup plus beau.

    L'exposé le plus succinct suffit largement à stimuler l'imaginaire, l'interrogation ou les fantasmes. Dominik choisit d'en faire une fable de la désillusion. Qui était Jesse James ? Quel rapport entretenait-il avec sa notoriété ? Et avec son futur-assaillant ? Les réponses sont aussi simples qu'énigmatiques car la façon de s'y prendre trouble. L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford est une marche funèbre aux accents poétiques. Comme ses personnages face à la mythologie qu'ils charrient, le film est littéralement fatigué. De sa photographie austère sublime (Roger Deakins, fournisseur officiel d'images éternelles) à cette ritournelle musicale en passant par la voix-off, le long-métrage fait le choix difficile mais payant de couper tout spectaculaire et d'étirer volontairement chaque scène jusqu'à épuisement. Ça peut avoir des limites (parfois) mais la langueur devient très souvent force d'attraction, et la vérité nue n'est jamais plus envoutante que quand on la décrypte sur visage de ses messagers.

    La caméra ne s'est peut-être jamais autant attardé sur le visage de Brad Pitt pour traquer des signes (ou l'immortaliser). Ils sont là, ils arrivent par grappe et imprévisibles : sauvages puis tendres puis jovials puis graves. En poussant l'interprétation, on voit bien ce qui a pu exciter le comédien à l'idée de se glisser dans la peau d'un individu écrasé par son propre reflet. Qui ne connaît pas Brad Pitt ? Simples spectateurs ou cinéphiles, le visage de la star est familier de tous. Mais comme pour Jesse James, qui cherche vraiment à connaître l'homme derrière la machine à fantasmes ? Il n'est donc pas surprenant de voir Pitt livrer l'une de ses prestations les plus riches, à elle-seule un mystère qu'on ne se lasse pas de décortiquer.

    N'allez pas croire qu'on se fiche de Casey Affleck, loin de là. Son jeu étrange et minimaliste se fond à merveille sous le haut-de-forme de Robert Ford, personnage finalement plus accessible et donc proche du spectateur. Un revirement complet parfaitement conscient et assumé de la part de Dominik (également au scénario), c'est au travers des affects de Ford que le film évolue pour sonder les maux d'un mythe au bout de la route, esquinté, paranoïaque, seul avec ses pensées. En parallèle, on mesure la prise de conscience progressive d'un adorateur désabusé qui n'aura jamais prise sur l'objet de son affection (comme tout le monde). Ce qui devient encore plus flagrant dans son dernier acte, de loin le plus démoralisant alors qu'on assiste à ce cruel jeu de substitution entre réalité et fiction. D'ordinaire, la victoire d'une bonne histoire réconforte. On oublie trop souvent ce qu'une histoire vraie peut avoir de beau. Andrew Dominik le rappelle fort bien.
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