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    Une nuit de réflexion
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    poupicinéphile
    poupicinéphile

    1 abonné 30 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2021
    5ème film Compétition Festival Cannes 1985 : La magie de la fiction, notamment cinématographique, est qu'elle permet de décupler l'inspiration et de créer des scènes uchroniques à partir d'éléments biographiques de célébrités ou personnages historiques. En l'occurrence, le réalisateur britannique Nicolas Roeg, adepte des montages elliptiques, a imaginé la rencontre entre la star holywoodienne M.M. et le génie scientifique A.E, au sortir du tournage d'une scène mythique du septième art avec force grille de métro et robe blanche de cocktail. Cette rencontre n'est pas si saugrenue s'il on en croit les biographes de l'actrice, ayant listé parmi les amants fantasmés de Marilyn le physicien théoricien allemand naturalisé. Cela aboutit, non pas, à une idylle amoureuse, mais à une longue nuit d'échanges sur la relativité (expliquée pour les nuls) et des réflexions personnelles sur les regrets de chacun quant à la célébrité et les remords au regard des conséquences de ses actes ou de son génie (guerre, délation, absence de maternité, instabilité amoureuse). On y croise également pêle-mêle un célèbre joueur de base-ball simplet et écorché vif ainsi qu'un sénateur controversé et ventripotent. Le film aurait pu aller plus loin dans la digression humoristique et sarcastique ou dans le mélodramatique et reste malheureusement un peu trop théorique sans pouvoir dégager une certaine émotion. L'incarnation de ses personnages, judicieusement anonymisés pour en faire des archétypes, n'est néanmoins pas trop caricaturale (sauf peut-être pour le savant), surtout Teresa Russell qui, sans avoir le physique aguicheur de la star, parvient à faire poindre ses fêlures et la rendre moins écervelée et superficielle que d'aucuns critiques ont pu la qualifier. Sans être marquant, le film reste plaisant par ses clins d'oeil discrets, comme les retrouvailles de Tony Curtis, désormais impuissant, avec la pin up qu'il avait tant convoitée sous la caméra wildernienne.
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