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    Devine qui vient dîner...
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    78 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 539 abonnés 3 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2007
    Une bonne comédie sentimentale des années 60 qui finalement n'a pas vieillie. Le thème est universel et malheureusement est toujours d'actualité, l'action pourrait très bien se dérouléerde nos jours. L'histoire est simple et les dialogues fins et très bien écrits. L'occasion nous est donné de voir de grands acteurs de l'âge d'or hollywoodien : Spencer Tracy dont c'est le dernier film, décédé peu de temps après à l'âge de 67 ans, Katharine Hepburn qui gagne ici son deuxième Oscar (après Morning Glory 1933) avant d'en avoir deux autres (pour Un lion en hiver 1968 et La maison du lac 1981). Sidney Poitier alors au sommet de sa carrière offre une prestation honorable. Encore très comtemporain, bien écrit et bien réalisé, un certain cinéma qu'on a toujours plaisir à revoir. Un classique à déguster sans modération..
    Y Leca
    Y Leca

    22 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2022
    Le film qui a illustré le débat sur les mariages inter raciaux qui ne furent légalisés aux USA que la même année (1967). Intelligent et précurseur puisque les prédictions de Sydney Poitier sur l'avènement des noirs au gouvernement ont été dépassées. Hepburn en fait trop sur le lacrymal et Tracy nous émeut dans sa maladie ( il est mort 17 jours après le tournage).
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 418 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2023
    C'est un film américain des années 60 qui livre une vue sur la mixité raciale: un couple mixte vient se présenter chez les parents de la fille qui est persuadée que ses parents ne sont pas racistes et ne verront pas d'un mauvais oeil leur union. Elle ne les a pas prévenus de son arrivée et s'attend à être reçue les bras ouverts. Mais cela ne se passe pas comme prévu. De plus les parents du jeune homme arrivent aussi et découvrent aussi que leur future belle fille est blanche et ne sont pas particulièrement ravis. Chaque couple y voit un anticonformisme qu'ils ne peuvent supporter. A retenir la belle performance de S. Poitiers. Notamment lors de sa mise au point avec son père: le conflit générationnel y est très bien décrit.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    214 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juin 2008
    Seules trois luttes divisent les rapports humains et interrogent la place de l’individu dans son contexte social : la lutte des classes (immortalisé par Marx et le cinéma soviétique), la lutte des sexes (fortement mis en question dès les années 60) et la lutte des «races» (la plus irrationnelle, exacerbée dès l’Antiquité). «Guess who’s coming to dinner ?» (USA, 1967) de Stanley Kramer s’attèle à la troisième de ces luttes tout en faisant apparaître, de manière bien moins importante, les deux autres. En reprenant Sidney Poitier comme symbole de la discrimination raciale après que Mankiewicz l’eut découvert dans «No way out», Kramer affiche d’emblée l’ambition de son œuvre : dresser la critique des préjugés raciaux qui ont coutume dans l’Amérique de la fin des années 60. Pour servir son projet, le cinéaste ne perd pas de temps et plonge directement le spectateur dans le vif de l’intrigue. Il suffit à Kramer de cinq minutes pour que le récit s’ancre dans son lieu pivot : la maison des parents blancs. De cet endroit, dès cet instant et tout le long du film, le film veut dénouer le complexe problème social qui rend difficile l’union d’une jeune blanche et d’un noir. Les parents de chacun des deux parties viendront, aux abords du final, rendre l’affaire plus délicate que ne l’a rend déjà les habitudes sociales de l’époque. Chacune des scènes n’est qu’une marche vers un sommet compliqué, en direction d’un enroulement ardu qui amenuise de plus en plus les possibilités d’un dénouement. A cette mise en sommet du climax, le scénario de William Rose répond par une solution simpliste résumée au monologue final de Spencer Tracy. En imposant si abruptement cet happy-ending, Kramer réduit au ridicule les efforts opérés auparavant pour peindre la difficulté à faire accepter l’égalité des «races». Le film de Kramer, sans aller jusqu’à ne faire de la lutte des «races» qu’un McGuffin, a peut-être pour défaut de donner plus de crédit à la comédie romantique qu’à son propos anti-raciste.
    Spider cineman
    Spider cineman

    122 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2022
    Ce qui surprend dans ce film c est la finesse du jeu et des dialogues... quand on pense que ce film est de 1967 cela le rend d autant plus remarquable par son actualité. Un gendre 'parfait' sur le papier tant que l on a pas vu sa différence. Même si il n y a pas de surprises sur ce scénario, il n en reste pas moins que l on est pris par la réalisation qui nous immerge aisément dans cet enjeu familial et humain.
    mistermyster
    mistermyster

    37 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2012
    C'est amusant de voir cette Amérique qui se veut libérale, mais qui est en fait très conservatrice et pleine de préjugés. Les rôles sont superbement interprétés par les deux monstres sacrés, ils jouent avec une telle simplicité, une certaine nostalgie dans leurs jeux, car on sent bien que ce couple ne sera plus réunis à l'écran. Que reste t-il après la grande élocution de Spencer Tracy, un film touchant mais pas forcément pour son propos.
    titusdu59
    titusdu59

    60 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2011
    En fait, j'ai vu ce film surtout à cause de "It's a mad mad mad mad world" qui a été une merveilleuse découverte, qui m'a enchanté de par son ambiance décomplexée typique de son époque, ou de l'idée que je m'en fais. Et encore une fois, j'ai retrouvé ce léger sentiment de mélancolie devant Devine qui vient dîner, lui aussi manifeste des moeurs de son temps. On a de belles couleurs, de jolies vues d'extérieur, des personnages attachants, et voir Spencer Tracy, fragile, dans son dernier rôle, ça fait quand même quelque chose. Mais bon, malgré quelques scènes très sympathiques et une BO mignonne comme tout, l'ensemble n'est pas assez relevé, il manque clairement de l'humour pour que le film soit plus vif, plus jovial, et moins académique. Car entre les 15 premières minutes et les dix dernières, ça tourne souvent autour du pot. Ça se suit sans grand déplaisir, mais voilà, on ne tient pas là non plus le divertissement du siècle, quand bien même il est relativement touchant et frais. Mention bien, pas plus hélas, car je m'attendais à mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juin 2008
    Soyont clair, il faut se remettre dans le contexte de l'époque pour apprécier ce film. Cette époque ou le racisme faisait rage et la couleur de peau était un tabou.
    A vrai dire je ne connaissais pas les acteurs (sauf Poitier) et je dois dire qu'ils m'ont aider à apprecier ce film
    Eldacar
    Eldacar

    41 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2008
    Dommage que le film dégouline de bons sentiments car il aurait pu devenir un chef-d'oeuvre, en grande partie grâce aux acteurs. Mais bon, c'est le premier film à avoir parlé aussi ouvertement du racisme, ce qui en fait forcément une référence du genre, comme l'est devenu "Philadelphia" pour le théme du sida.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juin 2008
    Une comédie pétillante sur un thème malheureusement toujours d'actualité: les préjugés raciaux. Les acteurs sont convaincants et la mise en scène fluide. A voir sans aucun doutes.
    Ghibliste
    Ghibliste

    67 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2014
    "Devine qui vient dîner..." est un film social important dans lequel une jolie jeune femme blanche désire présenter à sa famille l'élégant docteur de couleur noire qu'elle voudrait épouser, ce qui ne se faisait pas dans la bourgeoisie américaine des années 60... Les acteurs sont excellents (avec des stars comme Sidney Poitier ou Katharine Hepburn, entre autres) et donnent au film toute sa dimension. Les dialogues sont très bons également, assez drôles, et même si le message anti-raciste qu'il véhicule est encore d'actualité, il n'en demeure pas moins que "Devine qui vient dîner..." a quand même beaucoup vieilli, et reste un peu trop convenable à mon goût, même pour l'époque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juillet 2009
    Un chef d'oeuvre!Bravo!A voir absolument! Kate Hepburn et Spencer Tracy sont exellent et très émouvant.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    231 abonnés 2 808 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2014
    Un film peut-être un peu suranné, mais dont le sujet est traité avec beaucoup de finesse et de sensibilité, sans pour autant verser à mon sens dans le pathos dégoulinant. L'interprétation est d'une justesse extraordinaire et contribue à donner au récit toute sa profondeur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 novembre 2010
    Un bon film qui a apporté beaucoup de choses à la société lors de sa sortie. Les lois qui interdisaient les mariages interraciaux ont été abolies, Sydney Poitier a été le premier acteur a avoir été récompensé d'un oscar. Les scènes sont très fortes en émotion, les dialogues sont bien écrits. le propos est fort. Critiquer le racisme a l'époque était inconcevable. Le message délivré est pertinent. Ce film n'a pas beaucoup vieilli en lui même.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juin 2012
    Une fresque un tantinet osée sur le racisme et plus précisément la ségrégation entre les Noirs et les Blancs dans une Amérique encore conservatrice en matière de Droits civiques. Pourquoi un tantinet ? Parce que le Civil Rights Act a été établi trois ans avant la sortie du film en salles et parce que les mœurs ont bien changé surtout à San Francisco… N’oublions pas que le fameux Summer of love de 67 s’était déroulé dans cette ville quelques mois auparavant. On supposera donc également que cette fresque se base aussi sur les croyances de la bourgeoisie américaine (les parents de Joey, la fille et future épouse) et à priori sur son opposition contre une union mixte (celle de Joey et du Dr Prentice, le futur mari). La religion est également partiellement évoquée. Le casting est mémorable : Spencer Tracy (M. Drayton, le père), dont c’est le dernier film et le dernier monologue final (et quel monologue !), est le compagnon de Katharine Hepburn qui joue la mère de Joanna, Joanna –ou plutôt Joey- elle-même interprétée par la nièce d’Hepburn (Katharine Houghton). Enfin, le nœud du problème et le Docteur John Wade Prentice (Sidney Poitier, magnifique) et prétendant auprès de Joey. D’autre part, certains seconds rôles sont à noter comme Tillie (Isabel Sanford), l’employée de maison, fait preuve d’un protectionisme impressionnant envers Joey et la scène avec plan oblique où cela barde entre John et Tillie rappelle bien celui de ‘La Fureur de vivre’ dans les escaliers. De même, Monseigneur Ryan est très ouvert et se réjouit de voir M.Drayton hésitait de la sorte, il humorise même en disant qu’il sera présent au dîner pour ne rien manquer et surtout pour équilibrer la parité Blancs/Noirs ! Réactionnaires contre libéraux, le débat n’est pas aussi simple. Certes, le thème du film est plutôt osé puisuq’à l’époque encore beaucoup d’Etats du sud des Etats-Unis interdisaient l’union mixte mais aussi puisque le Ku Klux Klan sévissait toujours. Pas de manichéisme cependant, tout est en nuances et cela se voit bien sûr dans les sentiments des différents personnages… On est presque en état de crise diplomatique au vu des discussions qui se déroulent. Les deux parties divergent, les pères sont contre et les mères sont pour. Bref, rien n’est acquis et c’est en cela que le rythme est détonant. Malgré tout, l’environnement est bien restreint : tout ou presque se passe dans la résidence des Drayton à San Francisco avec en toile de fond le Golden Gate Bridge, le décor est figé (normal c’est une superposition grossière, technique appliquée même en voiture), avec un budget de 4 millions les efforts auraient pu être plus denses. En conclusion, toutes ces péripéties avec l’approbation des deux familles, la considération de l’avenir des enfants, paraissent impensables de nos jours et même plus : C’est une gigantesque mascarade théâtrale ! Un choc envers le spectateur est donc le but du film. Film qui joue donc un rôle bien plus important qu’un drame avec des touches d’humour par endroits, c’est aussi et surtout un témoignage sur le climat social des années 60 et les problèmes de mœurs qui s’y rattachent.
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