Avis : Green Zone - Page 7

Le duo Paul Grenngrass – Matt Damon se réunie à nouveau pour un excellant film qui trouve un parfait équilibre entre action et dénonciation des réelles motivations des américains en Irak en 2003. D'un côté il y a de très bonnes scènes d'action. Grenngrass reprend la même recette que pour la saga Jason Bourne ( montage rapide, séquences d'action tournées caméra à l'épaule) qui aboutit au même résultat : un rythme frénétique et haletant. D'un autre côté, le mensonge d'Etat sur les armes de destruction massive est très bien expliqué ( certes sans doute simplifié mais bien vulgarisé). Les américains font à nouveau une preuve de leur capacité d'auto-critique via le cinéma. L'ensemble est à la fois efficace, prenant et réaliste.

Avec ce thriller politique sur fond de deuxième Guerre d'Irak, Paul Greengrass accouche encore d'un travail assez remarquable. Exactement comme pour son "Vol 93", ce "Green Zone" parvient à créer un suspens digne de ce nom et à prendre aux tripes jusqu'à sa conclusion quand bien même on la connaît déjà tous, la fin de cette histoire. Porté par un Matt Damon ni très bon ni mauvais -à qui son image de Jason Bourne colle encore à la peau) et par la parfaite caméra à l'épaule à l'aspect quasi documentaire dont le réalisateur a le secret, le film se veut à la fois excitant et intelligent, d'une durée idéale et excluant la plupart des tics hollywoodiens: contrairement au "Mensonge d'état" de Scott (qui aime, au contraire, rendre ses films classes sous tout rapport) on a bien un héros en quête de vérité et sa croisade solitaire mais il n'est pas Rambo pour autant, et alors qu'il est quand même assez rare de tomber sur des blockbusters (voire des films tout court) dépourvus de romance, Greengrass ne s'en encombre pas ici. Du coup pour ma part je regrette presque le climax explosif qui semble quasiment n'avoir pas sa place ici. Mais je chipote. On ressort de ce pamphlet outré par une révélation que l'on connaissait déjà, quel livre d'histoire peut s'en vanter ?

Chaque événement à souvent le droit à une adaptation cinématographie, bien entendu il faut que cela est fait du bruit. Ici on retrouve Matt Damon et le réalisateur dès deux dernier Jason Bourne pour un film d'action dramatique très efficace relatant des faits réelles.

Bien orchestré le film se laisse apprécié du début à la fin. Sympa dans sont genre.

Malgré un scénario un peu brouillon certainement dû à la mise en scène très (trop) dynamique, Green Zone demeure un film d'action très bien rythmé et efficace.

Du bon Matt Damon sur fond de conflit international, il est toujours plaisant (car trop rare) de voir les Etats Unis faire leur auto-critique ^^...

"Un bon film d'action certes mais ça ressemble à une préquelle à la trilogie Jason Bourne (d'ailleurs Bourne était un officier dans l'Armée Américaine). Histoire vraie du soldat américain Roy Miller envoyé en Irak pour mettre à jour les ADM cachées par l'armée républicaine, et qui va découvrir une conspiration montée par de hauts dirigeants de Washington pour mettre la main sur... du pétrole. Dans ce chaos, Roy Miller va chercher à savoir qu'elle est sa vrai place et celle de l'armée américaine au sein de cette "guerre" sainte contre la tyrannie. Bien que Matt Damon soit un acteur dont ses talents ne sont plus à mettre en doute et prouve, de nouveau, que c'est un acteur fait pour l'action; Paul Greengrass ne fait que du Paul Greengrass et n'essaye pas d'adopter une vrai mise en scène de film d'action. A contrario de sieur McTiernan, John Woo et récemment madame Katryne Bigelow avec son "Démineurs". J'adore les Jason Bourne de Greengrass mais il n'a pas cherché à s'améliorer sur Greenzone, reste quand même un film d'action pure et dur de plus de 2 heures mais qui tient ses promesses. Par contre le message politique du film est trop vieux (tout le monde sait maintenant que les ADM n'existaient pas, que les journalistes étaient des requins qui attendaient l'info exclusive); mais si le film avait été réalisé en 2004-2005, il aurait été censuré aux Etats-Unis par le gouvernement Bush mais serait acclamé à travers le monde pour sa franchise contre la politique américaine de cette époque. Et certains personnages secondaires sont transparents ou alors caricaturaux: la journaliste est transparente, Freddy l'Irakien est touchant mais il n'arrête de répéter "je voulais juste un peu aider", l'agent de la CIA savait tout avant tout le monde et le méchant américain aime le pétrole irakien. Bref si vous voulez reposer votre tête aller voir Greenzone (et pas le choc des titans)."
D'accord je reconnais qu'à la 1ère vision, et donc à ma 1ère critique, j'avais fustigé Green Zone tout en lui accordant des qualités indéniables (réalisation caméra à l'épaule mais efficace, jeu des comédiens irréprochable, et action tendue non stop) mais je reprochais au film son message pseudo contestataire (les américains sont méchants, ils veulent voler le pétrole irakien et font croire que les ADM y sont tous en Irak). Mais c'est faux! Green Zone ne parle pas de ça, le véritable message du film est la dénonciation de la manipulation des politiques sur les médias et de l' omniprésence des politiciens sur le déroulement des opérations militaires sur le terrain. Matt Damon retranscrit la sensation d'être dépassé par les évènements de son personnage (il a toujours un tour de retard par rapport aux magouilles d'un politicien véreux et de son bras droit violent), la journaliste est manipulée et baladée par ce même politicien. Le vrai héros du film est cet agent de la CIA car il a compris comment rendre la dignité à un peuple envahit par un ennemi agressif (rapport très intéressant entre Freddy et Roy Miller) et faisant de Freddy le 2ème héros du film car il ne cherche ni la gloire, ni l'argent mais permettre à son pays de sortir d'une situation épineuse. On pourrait dire que Green Zone est une tragédie classique (dans son sens le plus métaphorique) car les personnages se disputent sur un terrain dévasté par le conflit, pour des raisons différentes (à la fois politique, militaire et médiatique).
Et même si le dernier plan est iconique (une vue d'ensemble sur des gisements de pétrole) il est un magnifique trompe l'oeil pour voir la réaction des gens à la fin du film; si vous dites "c'est nul, il dit que les naméricains sont juste intéressés par le pétrole" vous avez faux. Si vous répondez "Eh ce film traite de l'implication trop présente des politiciens dans un conflit armé" vous avez raison.
Pour ce qui est de la réalisation, chapeau bas à Paul Greengrass, si on reproche trop souvent de sa part une caméra à l'épaule frénétique et tremblante et un montage ultra cut, il faut reconnaître que cela offre au film une crédibilité et un aspect documentaire percutant doublé d'un pur instant d'action (la dernière demie heure est un grand moment de rythme et de bruit). Et les acteurs sont vraiment excellents: Matt Damon, évidement qu'il est bon, mais le reste du casting l'est tout autant. Bref Green Zone est un très, très bon film.

Un excellent film historique de Paul Greengrass.L'histoire est vraie et ménée tambour battant par Matt Damon qui est génial,la mise en scène est dynamique,les effets-spéciaux sont bons et les acteurs sont très bons.Je regrette beaucoup que le film soit mal filmés,surtout pendant les poursuites...dommage.

Après avoir chapeauté les deux derniers volets de la saga "Jason Bourne", le britannique Paul Greengrass retrouve pour la troisième fois Matt Damon pour ce film de guerre sur fond de politique. Fidèle à ses habitudes le réalisateur anglais ne ménage pas sa peine pour nous malmener physiquement et psychologiquement, et on sent une envie de bien faire réjouissante. Le casting est impeccable, pas de pathos à la con mais un jeu assez subtil avec des bons dialogues, et on s'attache rapidement aux "gentils" de l'histoire. La mise en scène est à l'image de ses autres films, nerveuse, caméra à l'épaule renforçant l'aspect documentaire et réaliste, très sobre et sans fioritures. Sinon côté scénario, même si on se doute dès le début qu'il y a anguille sous roche, on est vite conquis (la théorie du complot fonctionne toujours aussi bien !), et on ne s'ennuie pas. Encore un bon film de Greengrass donc.

Croisement hybride entre le film de guerre et le film d'espionnage documentaire, trés bonne réalisation qui fait mesurer l'horreur de la guerre en Irak et les mensonges de l'administration Bush.

Adapté du livre de Rajiv Chandrasekaran, "Green zone" serait-il une réponse donnée à "W. l’improbable président" ? Car dans ce dernier film, la question sur l’existence des armes de destruction massive est posée. Alors "Green zone" résonne un peu comme une suite donnée, cette fois sur le terrain en compagnie de Roy Miller (Matt Damon) et de son équipe, chargés de dénicher ces fameuses armes selon les infos qu’on veut bien leur donner. Dans tous les cas, devant cet éternel constat d’échec, le doute s’installe et c’est Miller qui va enquêter lui-même sur la question de la fiabilité des infos. Le film prend donc une tournure inattendue, et nous voilà pris par le fait que Miller se détourne de son unité afin de découvrir la vérité coûte que coûte, et ce malgré les ordres et avertissements reçus. Entre diverses manipulations, le scénario a su éviter le piège du trop compliqué. Aussi le spectateur ne se perd pas dans cette réalisation carrée, sous l’impulsion d’un Matt Damon très inspiré. Le reste du casting n’est pas mal non plus, notamment Yigal Naor dans la peau d’Al Rawi, ou encore Khalid Abdalla en irakien unijambiste. De l’intrigue, des questions graves clairement posées, de l’action, de bons acteurs, il n’en faut pas plus pour captiver l’attention du spectateur. Mais Paul Greengrass nous propose en plus des séquences caméra à l’épaule pour encore mieux nous immerger dans l’action. Au final, nous avons un film plaidoyer qui pose clairement des questions demandant des réponses que bon nombre de citoyens américains et/ou irakiens attendent. En résumé, pas un film pro-américain mais un film humain et plein de bons sentiments. Greengrass a réussi, à travers "Green zone", à faire un film de guerre sans patriotisme comme on peut en trouver à outrance dans bon nombre de films de guerre. Certes le contexte n’est pas le même, puisqu’il s’agit ici de la guerre en Irak, mais il faut reconnaître qu’il a réussi à nous surprendre. Un très bon divertissement qui ne rentre pas dans ses frais puisqu’il ne totalise que 95 millions de dollars de recettes alors que le budget se montait à 100 millions de dollars.. surprenant...

Green Zone est une bombe, l'intro du film nous met directement dans l'ambiance.
Matt Damon est excellent dans son rôle et les scènes de combat dans les rues sont superbes !!!

Malgré les bonnes critiques, je ne savais pas trop à quoi m'attendre de ce "Green zone". P.Greengrass nous offre là une diatribe acerbe envers le pouvoir américain et les médias dans un film d'action super efficace (destiné à un public plutôt masculin), porté par une intrigue bien ficelée (c'est le genre de film à s'embourber facilement) et au rythme haletant . Les décors sont tout à fait étonnants, les scènes d'action d'un réalisme à couper le souffle avec un effet d'immersion qui fait même douter à certains moments que l'on regarde un film et non un reportage : vraiment, la réalisation soignée mérite un grand coup de chapeau. Niveau acteur, M.Damon est vraiment dans son élément. Pour une fois, les américains nous proposent un film de guerre "intelligent" (si tant est que faire la guerre l'est vraiment) et mature : ça nous change ! Malgré une chute qui n'en est pas vraiment une (mon seul regret), je ne vois pas ce que je pourrais avoir à redire. Ah si ! Preuve que ce long métrage est une réussite, le film dure 1h55 : franchement, je ne les ai pas vu passer ...

A part montrer une situation politique complexe, je n'ai rien retenue de positif. La mise en scène est mauvaise, la caméra n'arrête pas de bouger et c'est vraiment énervant (pour pas être vulgaire). Les deux heures passent très lentement, c'est extrêmement long et ennuyeux, les rebondissements sont inefficaces, ce film m'a blasé.

Y'a pas à tortiller, le cinéma américain est bien l'un des rares qui n'hésite pas à mettre le doigt là où ça fait mal! Comme si ce pays avait un besoin quasi immédiat d'exorciser ses propres démons. Tout le monde ne peut pas en dire autant! n'est-ce pas nous les français qui avons mis 50 ans avant d'oser porter à l'écran la guerre d'Algérie??
Bref, ici, Paul Greengrass, dans son style caméra à l'épaule très maîtrisé, revient sur LA cause de l'intervention militaire américaine en Irak en 2003. Rappelez-vous, les soi-disantes caches d'armes de destruction massive que Bush avait justifié pour envoyer ses troupes et renverser Saddam Hussein. Tout ceci bien sûr au nom de la démocratie, qui a bon dos pour le coup!
Green zone est une oeuvre passionnante, coup de poing, réaliste et pour ne rien gâcher bien interprêtée avec un Matt Damon très crédible dans chacun de ses récents rôles.
Un film à voir d'urgence

Un film d'une très grande efficacité. Après la Vengeance dans la peau, Paul Greengrass ne nous déçoit pas.