Amateur de mélodramatique français et surtout de Vincent L., je m'attendaisà être séduit au moins par les personnages.J'ai trouvé ce film et les acteurs désolants, à côté de la plaque, et la fin est carrément insupportable. A éviter!!
Une histoire en somme toute banale mais quelle leçon de psychologie. En quelques scènes , dans l'échange des regards et dans les silences, par quelques gestes, à travers la musique tout transpire d'une profonde humanité. Les rapports entre parents et enfants, du plus jeune au plus âgé nous sont dépeints avec pudeur et beaucoup de sensibilité. Ce fils peu bavard qui lave les pieds de son vieux père, ce même fils qui devant son "gamin" à l'école parle de son métier avec des mots justes. Cet homme désemparé devant la montée des sentiments pour la jeune institutrice..... Je ne vais pas raconter tout le film mais on ne peut rester insensible à ce que ce film fait ressentir. Un grand bravo à Vincent Lindon ,Sandrine Kiberlan et Aure Atika pour leur prestation et merci au metteur en scène pour cette admirable production.
malgré une très jolie interprétation des acteurs principaux vincent lindon (qui réalise un joli doublé pour 2009, avec welcome ça fait deux très beaux rôles!) et sandrine kiberlain, je n'ai pas été énormément séduit par ce film, certes esthétiquement beau et techniquement sans gros défauts, mais bien trop mou à mon goût et racontant finalement une histoire somme toute assez banale et déjà traitée un bon millier de fois. On est surtout dans la poésie, le conflit de sentiments, la suggestion, et l'interprétation personnelle du spectateur qui en fonction de son vécu va réagir différemment. Pour moi on est face à un problème que pose souvent un film français pourtant de qualité: c'est un peu chiant, pas assez de dialogues, tout dans le non dit et les situations. ça commence à m'ennuyer ce genre de film. mettez des répliques bon sang, et un peu d'action que ça bouge un minimum quoi! Je peux comprendre que ça plaise à certains et le contraste avec un film US peut intéresser justement, mais tous les films français qui finissent par se ressembler et ne rien proposer de plus intéressant je trouve ça dommage. une étoile seulement, catégorie:moyen.
Dès que je vois Vincent Lindon à l'affiche, je sais que je vais passer un bon moment. Est ce qu'il choisit ses films? A chaque fois, je ressens les mêmes impressions. Une histoire simple, des personnages simples, cela démarre doucement, et on se prend petit à petit d'intérêt pour l'évolution des relations entre les personnages. Les acteurs sont si naturels que l'on a l'impression de les avoir déjà rencontrés.
j' ai trouvé ce film très fort sur le plan émotionnel . Un amour tout en retenue dans les deux tiers du film, puis qui explose pour se perdre enfin dans une scène absolument sublime dans la gare, extraordinaire parce que sans dialogue, mais avec juste la musique au violon qui avait rapproché les deux principaux acteurs au début . Une très grande pudeur dans ce film , avec de longs silences entre les répliques, mais qui font aussi partie du dialogue, avec de simples regards qui en disent long . le seul gros défaut que je trouve à ce film, c' est sa grande lenteur , mais c' est peut - être voulu par le metteur en scène, pour renforcer les liens entre les deux acteurs principaux ; nous ne sommes pas dans un film d' action . Mais cela peut endormir ou lasser à la longue . j' ai aussi beaucoup aimé la scène finale du retour au foyer conjugal de Vincent Lindon , sans beaucoup de mots, mais les silences et les non regards parlent mieux que les mots, et la chanson de Barbara qui accompagne le départ de la caméra colle parfaitement à la situation ; du grand art ! bravo au réalisateur, mais aussi à tous les acteurs jouant admirablement .
Un film maitrisé et superbement interprété sur un thème inépuisable. Anachronique avec une époque où les séries enchaînent des scripts bien huilés en 42 min, le film lui se presse surtout de ne pas avancer trop vite ; on prend son temps ; on compte chaque mot entre deux silences ; on patiente jusqu'à la fin qui finit de nous achever par une musique d'un mauvais goût improbable (message aux producteurs : engagez des pros pour la bande sonore). Sincère mais pas sincèrement palpitant.
Silences... Longueurs monotones... Un homme simple, maçon, tombe sous le charme de l'institutrice de son fils. Homme peu bavard, il découvre un monde différent du sien; le violon entre autres. Quand à la croisée de nos vies, un choix cornélien s'impose à nous, êtres humains: continuez notre vie simple sans heurt ou se lancer dans une nouvelle relation? Le tout donne un film simple, trop simple et surtout trop monotone. La vie des gens ordinaires filmée sur du temps réel n'a rien de bien passionnant. Le choix du réalisateur de faire ressentir les sentiments par de longs silences est audacieux, mais en abuser devient soporifique. Surtout que l'on comprend très vite les sentiments, l'intrigue et même le dénouement... Ennuyeux, de plus, Brizé ajoute aux silences de longs plans séquences fixes. On a envie de bouger un peu tout ce beau monde. Et puis parlons de la première scène, celle du C.O.D., héritage d'un cinéma naturaliste français style Rohmer offrant peu d'intérêt. A éviter...
Un film lent avec deux bons personnages. Bon, Kiberlain est sublime, comme tout le temps, mais ca c'est une question de gout. Elle joue juste et apporte le charme à cette histoire sommes toutes simple. Lindon est comme d'habitude, triste, avec le regard de celui à qui on a volé sa soupe. Le film, c'est l'attirance entre deux monde: celui de la culture, de la musique, de la liberté aussi avec celui plus rustique, terre à terre, d'un travailleur de la construction. L'histoire d'un amour qui aurait trop de conséquences. Le choix de la raison. Le film est lent, très lent, mais plutôt juste. C'est un film d'ambiance où les sentiments sont filmés et c'est plutôt réussi. Mais on s'ennuie un peu, parce qu'on sait comment ca va finir. La scène du salon funéraire est assez terrible aussi. Vous verrez.
Un film où il ne se passe pas grand-chose mais que j’ai bien aimé. Chronique douce-amère sur l’incertitude des relations et de l’amour. L’auteur n’aura pas évité certaines facilités ni clichés, mais l’ensemble tient debout, et le rythme lent en dit long sur tout ce qu’il peut se passer dans la tête des deux personnages principaux. Bon ils finiront par « conclure » physiquement comme une consolation avant de se séparer à jamais, ni l’un ni l’autre n’ayant voulu interférer dans la vie de l’autre. Routine et raison ont le premier comme le dernier mot, Mais ce qui se passe entre vaut la peine de s’attarder sur ce film tout en simplicité et en sobriété.
Un film dans la plus pure tradition de la romance psychologique française. Stéphane Brizé n'invente rien, ne brise en rien les codes et réussit plutôt son affaire en permettant au duo Lindon/Kiberlain de s'exprimer pleinement pour nous faire vivre cet amour interdit tout en nuances et en actes manqués. Le duo s'emploie surtout à ne rien gâcher dans de trop fausses pudeurs et permet de rendre le film convaincant. A côté de ça, cette "Mademoiselle Chambon" ne révolutionne rien, mais permet de passer un très agréable moment.
Une histoire d'amour qui, sans être exceptionnelle, fonctionne parce qu'interprétée par de bons comédiens qui nous font ressentir leurs émotions. Les regards, les non dits, tout concourt à montrer la passion douloureuse entre deux êtres qui savent que leurs chemins vont se séparer.