Mon compte
    Au coeur de l'Océan
    Note moyenne
    3,7
    5010 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Au coeur de l'Océan ?

    350 critiques spectateurs

    5
    18 critiques
    4
    108 critiques
    3
    144 critiques
    2
    59 critiques
    1
    19 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    tony-76
    tony-76

    1 027 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2016
    Après son impressionnant et prenant Rush daté de 2013, le nouveau film de Ron Howard intitulé Au Coeur de l'Océan n'arrive jamais à atteindre une tension dramatique qui maintiendrait en haleine le public. Moby Dick n'est ici qu'une excuse pour raconter une histoire de naufragés qui tombe à plat. En 1819, le baleinier Essex, commandé par le capitaine Pollard s'engage avec plusieurs hommes à bord dans une expédition de chasse à la baleine. Mais à l'hiver, le bateau est heurté par un grand cachalot.. Loin des îles et des côtes les plus proches, avec des vivres en quantité limitée, les hommes remettent leurs destins entre les mains de leur capitaine. Ce sera une lutte acharnée pour la survie pendant 3 mois ! spoiler: Le narrateur était un jeune matelot adolescent au moment du naufrage
    , on suit son histoire, en plus de celles des deux capitaines du navire, joués par Chris Hemsworth et Benjamin Walker, ce qui surcharge le récit. La qualité des dialogues ou quelques séquences mémorables auraient peut-être pu sauver la production du naufrage, mais malheureusement les textes sont aussi mous que l'ensemble de la trame narrative. Bien que les acteurs se débrouillent plutôt bien... Les effets spéciaux sont pour la plupart magnifiques spoiler: - notamment cette immense baleine difforme qui sème la panique sur les mers -,
    le réalisateur semble avoir apposé une touche de fantastique, dans chacune de ses images. Donc, In the Heart of the Sea (en v.o) manque d'admiration. C'est froid et sans âme ! On a l'impression que Ron Howard ignorait comment s'y prendre pour raconter l'histoire de Moby Dick plutôt que d'en faire une oeuvre épique.. La déception est au rendez-vous dans cette odyssée.
    Pascal I
    Pascal I

    687 abonnés 4 073 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Très bon moment de cinéma avec immersion complète de la fin du 19ème. Une épopée bien maîtrisée, jalonnée avec quelques errements (malheureusement) mais compensée avec de bonnes interpr&tations et des FX crédibles. A voir ! 4/5 !!
    elriad
    elriad

    391 abonnés 1 798 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2016
    chacun sait que l'adaptation d'un roman ne permet jamais de ressentir ce que les mots peuvent offrir d'imagination sans limite au lecteur, mais cette adaptation, sans être d'une force extraordinaire, permet au spectateur une plongée dans l'univers de Herman Melville, et au pire, donne envie de se plonger dans sa littérature. Photo, lumière,effets spéciaux et acteurs défendent honorablement ce long sans mériter aucunement de critique assassine...
    Flaw 70
    Flaw 70

    254 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Deux ans après l'excellentissime Rush, Ron Howard retrouve Chris Hemsworth pour cette fois-ci nous raconter l’histoire vraie derrière le roman Moby Dick de Herman Melville. Le réalisateur n’a pas du trop tergiverser pour y voir une œuvre dans laquelle il pourrait s’épanouir ayant toujours aimé raconter les histoires tellement incroyables qu’elles en dépassent la condition d’homme. Et si en plus ces histoires sont emprunts de la réalité il parvient à être à son meilleur pour livrer un grand moment de cinéma comme il avait pu le faire avec son précédent film ou encore l’admirable Frost/Nixon. Tous les éléments sont donc réunis pour qu’In the Heart of the Sea soit le long métrage ultime du metteur en scène que ce soit en termes d’ambition, d’ampleur mais aussi d’esthétisme. Sauf que le film sera très vite rattrapé par ces nombreux défauts, et même si il est loin du naufrage, il ne sera pas aussi satisfaisant que ses mirobolantes promesses. La faute reviendra principalement aux lourdeurs du scénario qui va se jouer en deux temps. Premièrement, on sera face à une œuvre quasiment biblique, qui montre le combat de l’infiniment petit, à savoir l’Homme, face à l’immensément grand, la nature. Le récit prend donc très vite des contours écologiques qui sont indéniablement louables, permettant de montrer les différentes facettes de la chasse à la baleine, ici à la fois un sport euphorisant qui rapproche, une quête de domination de l’homme sur la nature et aussi un acte barbare et cruel qui se doit d’être puni. Alors que les deux premiers thèmes sont plutôt traités avec discrétion et intelligence et viennent habilement faire écho au troisième, ce dernier devient très vite pompeux dans sa manière d’être appuyé que ce soit par la mise en scène ou l’écriture, ces aspects du récit vont simplifier les choses par la providence divine et ont tendance à agacer. Ensuite le récit sera aussi profondément ancré dans la rivalité humaine, ici symbolisé à travers deux hommes, le capitaine et son second, faisant d’In the Heart of the Sea, une suite spirituelle à Rush, la rivalité et les méthodes divergentes entre les deux hommes rappellent instantanément ce qui faisait le cœur de la relation entre Lauda et Hunt dans son précédent film. Cela forme une continuité appréciable dans la filmographie du réalisateur qui poursuit ses thématiques avec l’aide du scénariste Peter Morgan avec qui il avait collaboré sur son dernier film ainsi que sur son Frost/Nixon. Ici cette dualité entre les deux hommes est clairement l’aspect le plus intéressant du récit mais aussi le moins exploité. On vit l’histoire à travers le témoignage d’un jeune mousse de l’équipage de l'époque qui conte son aventure à Herman Melville qui travaille alors sur l’écriture de son Moby Dick. Ce choix de narration devient très vite un autre gros problème du scénario car il alterne de manière régulière entre les scènes avec l’équipage du Essex dans le « passé » et les scènes de conversations entre l’écrivain et le dernier rescapé dans le « présent », venant à plusieurs reprises casser le rythme de l’aventure. Préférant s’intéresser à la chasse de baleine et faisant du naufrage son point d’orgue, sans pour autant accorder trop d’importance au combat contre le cachalot blanc qui est finalement anecdotique et expédié. Le film va quelque peu négliger la période de survie de l’équipage, se servant de sa structure narrative pour faire de nombreuses ellipses et passer sous silence la noirceur et les aspects les plus anxiogènes de cette histoire. Ce qui aurait dû être le cœur de l’œuvre n’est en fait qu’un post-scriptum en bas de page, toute la dimension psychologique est quasiment oubliée au profit de l’efficacité et de l’accessibilité de l’ensemble pour un vaste public. On est donc en face d’un récit exaltant mais désincarné qui ne suscite jamais l’effroi et le vertige qu’il aurait dû susciter. De plus toute les scènes avec l’écrivain sont maladroitement écrites et peinent à convaincre notamment dans la manière d’ajouter la femme du rescapé dans le récit, qui semble forcée et grossière offrant quelques passages assez agaçants. Tout ça reste quand même contrebalancé par les scènes dans le « passé » qui malgré un sentiment de survol par moments, se montrent efficaces et solidement écrites que ce soit dans les dialogues ou les relations entre les personnages qui arrivent à convaincre et à impliquer le spectateur en seulement quelques instants. Le casting est pour beaucoup dans l’attachement que l’on peut avoir avec les personnages, tous font un travail incroyable et sont suffisamment connus pour susciter très vite la sympathie. Chris Hemsworth est encore une fois excellent et plein de charisme dans un rôle qu’il maîtrise à la perfection mais ici c’est vraiment le jeune Tom Holland qui impressionne. S’apprêtant d’ailleurs à rejoindre Hemsworth chez les super-héros Marvel, il prouve ici que c’est un acteur sur qui on pourra compter et qui fait preuve d’une densité de jeu assez incroyable, il est très bon dans chacune des facettes de son personnage. On notera aussi un Brendan Gleeson toujours aussi juste malgré des scènes bancales donnant la réplique à un très bon Ben Whishaw, sans oublier Cillian Murphy dans un rôle assez discret mais qui impressionne toujours autant par l’intensité de son jeu. Le seul et unique bémol viendra peut-être de Benjamin Walker qui a tendance à en faire un peu trop dans son prestation de capitaine acariâtre. La mise en scène de Ron Howard, malgré quelques effets un peu trop appuyés, est fabuleuse et d’une densité folle. Arrivant à attirer l’œil de manière habile sur les détails les plus importants permettant de créer une œuvre à la symbolique bien pensée et subtile. Il utilise différentes focales pour accentuer l’aspect irréel voire cauchemardesque de son récit faisant de l’ensemble quelque chose de visuellement exaltant, jouant sur les plongées et contre-plongées pour accentuer la lutte entre l’homme et la nature, utilisant habilement la profondeur de champs et les échelles de grandeur arrivant à nous faire ressentir un sentiment de d’étouffement au milieu de ses grandes étendues d’eau et de vide. La mise en scène est donc appliquée et possède de nombreuses idées virtuoses même si elle n’est pas techniquement parfaite. Certains fonds verts sont visibles gâchant parfois certains effets de gigantisme et le montage donne à l’ensemble un rythme en dents de scie, certaines longueurs se font trop ressentir. La photographie est saturée, donnant un effet jaunâtre et maladif à l’oeuvre et est étonnamment efficace s’accordant à merveille avec le récit et permet quelques plans sublimes, étant aussi accompagné d’un score musical inspiré et accrocheur. In the Heart of the Sea est un film réussi mais indéniablement décevant quand à ses belles promesses, sur le papier tout était réunis pour en faire une oeuvre forte, primitive et marquante. Au final on est face à un bon divertissement, efficace et visuellement superbe mais souvent lourd et approximatif. Devant être l’apothéose de la collaboration entre Peter Morgan et Ron Howard, on est plus face au plus faible opus de leur trilogie malgré de sublimes et fulgurantes visions de cinéma. Le spectacle est cependant hautement regardable et recommandable par ce casting qui incarne magistralement ce récit malgré tout solide et superbement emballé par la mise en scène d’Howard.
    Fabien S.
    Fabien S.

    476 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2021
    Un très bon film sur la légende de la baleine Moby Dick . Ron Howard realise un très bon long métrage d'aventures.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    165 abonnés 2 793 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2018
    Des moments de bravoure décrits avec maestria, avec un Ron Howard, faiseur habile , très inspiré par les eaux et leurs immensité, entouré d'un casting cinq étoiles. Seul l'ivresse nous manque quand le récit s'en trouve limité à ses seules frontières. Moby Dick prend toutefois une autre dimension et les images sont démesurées.
    Stéphane D
    Stéphane D

    97 abonnés 2 050 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2016
    Le début est déjà "gnan-gnan" avec des paysages de matte painting déjà artificiels.
    A ce stade, on est impatient de prendre la mer et d'affronter "la bête".
    Mais dès l'embarquement, cela ne s'annonce pas mieux spoiler: (le personnage principal doit sauver le bateau à peine sorti du port pour montrer que sans lui la Terre s'arrêterait de tourner)
    .
    La suite reste assez laide en effets spéciaux marins.
    Et la dernière partie (on penserait presque le film achevé) n'en finit pas de finir...
    Maxime F
    Maxime F

    34 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2016
    Très sympathique malgré quelques longueurs. Bien interprété, assez bien réalisé, le film n'a pas de gros défauts en soi mais ne laisse pas non plus une impression incroyable. Ça ne sera surement pas un grand classique mais ça reste plaisant a voir.
    jaggg
    jaggg

    19 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    O capitaine, mon capitaine….
    Voici un récit dramatique, épique, digne de Homère. On en apprend tout un rayon sur ce qu’est la chasse à la baleine. Certes, le métier de pêcheur est difficile. Mais ça n’a aucune mesure avec ce qu’est la traque des cétacés, puis la chasse particulièrement dangereuse au harpon de l’animal gigantesque (notre cachalot blanc fait… 30 m !) face à une poignée de créatures minuscules ballotées sur une coque de noix qu’un seul coup de queue peut envoyer par le fond à tout moment. L’abattage qui suit est tout sauf une partie de plaisir, quand l’équipage doit découper la bête et ici on plonge, dans le sens littéral du terme, dans les entrailles du métier de chasseur de baleine qui est d’extraire du « monstre marin » la précieuse huile nécessaire à l’éclairage et au chauffage. Entre autres…

    L’aventure puis les tragédies de ces hommes embarqués sur l’Essex les marqueront à jamais, quand de chasseurs ils deviennent gibier.

    Un peu longuettes, les scènes où le vieux Thomas Nickerson (ex-jeune moussaillon ayant survécu à ce cauchemar) n’arrive pas à se décider s’il va raconter l’histoire à l’écrivain Herman Melville. Mais cela reste un bon et beau film d’aventure où les moments de tension ne manquent pas.
    7eme critique
    7eme critique

    477 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 avril 2016
    Une traque à la baleine peu passionnante, suivie d'une survie qui le sera tout autant !
    "Au cœur de l'océan" aura du mal à captiver tant l'entièreté du scénario et bons nombres de ses scènes (si pas toutes) seront prévisibles. On s'ennuie un peu de ce déjà vu qui n'arrive ni à atteindre le film catastrophe saisissant, ni la grande aventure entraînante. "Au cœur de l'océan" ne sera qu'un passe-temps.
    CH1218
    CH1218

    165 abonnés 2 779 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2018
    En 1820, le baleinier Essex fait naufrage suite à sa rencontre fatale avec un cachalot. Une histoire vraie qui inspira Herman Melville pour écrire son célèbre « Moby Dick ». Et même si le film ne restera pas dans les mémoires, Ron Howard a fait du bon boulot : son épopée maritime tragique est intéressante, bien interprétée et servie par des effets spéciaux immersifs,
    Marvelll
    Marvelll

    83 abonnés 295 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2015
    En toute franchise, je m’attendais à mieux. Car si les apparitions de « Moby Dick » sont des grands moments de cinéma par leur côté jouissif, le récit reste trop classique et n’offre pas de réelles surprises. Il devient même légèrement ennuyant dans son dernier tiers. Il n’empêche que ça reste un bon film à voir au cinéma.
    Steven O.
    Steven O.

    24 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2016
    Dommage que ce film n'est pas eu le succès mérité car il est intéressant et original bref tout ce qui manque aujourd'hui au cinéma hollywoodien.

    Rentrons dans le vif du sujet et le principal défaut du film : le début.
    Il est assez laborieux car assez lent les acteurs ne donnent pas encore la pleine mesure de leur talent les filtres utilisés peuvent rebuter un peu et la baleine se fait attendre.
    Mais une fois la première chasse à la baleine lancé le film prend toute son ampleur avec de bons effets spéciaux et une histoire haletante un Chris Hemsworth au top et méconnaissable on ne s'ennuie pas un instant devant ce merveilleux film
    Guimzy
    Guimzy

    162 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    Ce film va obligatoirement faire des mitigés. Normal, on est dans du pur cinéma américain, qu'il s'agisse des personnages ou de de l'histoire romancée. Mais ce qui frappe quand on regarde Au coeur de l'océan, c'est le véritable sens du spectacle qu'à Ron Howard.

    A mi-chemin entre Master and Commander : De l’autre côté du monde et En plein tempête, le projet porté par la Warner Bros. avait une ambition assez folle. Le choix de le confier au Ron Howard post Rush était tout à fait logique. Ce type d’histoire correspond parfaitement à ses envies de raconter ces histoires d’hommes qui vont au-delà de leurs propres limites, quitte à perdre beaucoup (et même la vie). On repense forcément à Apollo 13 ou De l’ombre à la lumière et l’on attendait avec impatience à la vue des premières bandes-annonces. Et le premier point fort qui marque, c'est évidemment l'esthétique du film, très propre. La première heure d’Au cœur de l’océan réussit à nous replonger dans une époque pas si éloignée de la notre où le pétrole n’avait pas encore été découvert et l’huile de baleine le remplaçait alors à toutes sortes de fonctions dans la quotidien de l’humanité. Malgré une qualité d’incrustation des effets visuels sur fonds verts qui varie nettement d’un plan à l’autre, le cinéaste parvient à lancer ses scènes avec un vrai souffle d’épique et d’aventure. Il retranscrit parfaitement les risques encourus par ces marins de l’époque sur ces barques prêtes à chavirer au milieu des bancs de cachalots, tout en l’achevant sur une note amère. L’exaltation de la chasse laisse alors la place à la déchirante agonie d'un cachalot depuis les yeux du jeune Thomas Nickerson.

    En dehors du visuel, c'est aussi superbement bien filmé. Certains grands-angles provoquent un effet très classe sans parler des plans qui varient sur le bateau et pendant la survie de l'équipage. Tout cela donne place à un véritable spectacle cinématographique que Ron Howard nous envoie en pleine face. L'arrivée du grand cachalot (dont l'apparition nous fait facilement penser aux Dents de la mer) est d'autant plus spectaculaire. Je l'aurais même vu plus gros encore. Vient alors la seconde partie du film : la survie de l'équipage, dont certains ont été déçus car la folie ne semble pas assez présente. L'instinct de survie est beaucoup plus poignant et les personnages sont beaucoup plus forts et attachants quand ils ne sombre pas facilement dans la folie. C'est là qu'Au coeur de l'océan fait fort car on est en totale empathie avec les survivants et on souffre avec eux, on arrive presque à s'identifier nous-même. Si la folie l'avait emporté, ça aurait gâché une partie de ce spectacle.

    En parlant de ça, il faut tout de même avouer que scénaristiquement c'est loin d'être parfait. Certaines scènes viennent un peu plomber l’atmosphère, et d'autres sont assez niaises et manquent de subtilité. C'est assez maladroit et c'est dommage car ça nous fait sortir de ce film, au final assez poignant, qui nous dépayse complètement pendant 2 heures.
    virnoni
    virnoni

    94 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2015
    Très bon film d'aventure qui a 2 sujets : la course aux baleines, à l'avidité et une autre histoire, plus humaine, qui m'a plus touché, la survie dans l'océan d'hommes, pourchassés par la nature elle-même, à travers un immense cachalot. Mention à Chris Hemsworth, de plus en plus charismatique et impressionnant.
    La première partie est pour moi trop longue (mise en route, chasse à la baleine, "guerre" de pouvoir entre les capitaines....). La 3D me semblait laide même si bien faite.
    Puis, petit miracle, avant que l'ennui ne pointe son nez : le récit devient plus profond (sans jeu de mot ahahah!). Les hommes se dévoilent dans l'aventure et le danger, au portes de la mort. La nature les rappellent à l'ordre et le message est clair : les hommes seront punis face à leur arrogance et avidité. On assiste à une histoire alors plus sensible, difficile, de courage et de dignité. J'ai aussi bien aimé l'histoire en parallèle, celle que vit le narrateur, luttant contre ses démons et se libérant enfin face à l'écrivain de Moby Dick.
    C'est donc 2 films en un. C'est très bien fait, visuellement souvent épique et impressionnant. La musique est puissante, les interprètes parfaits (surtout dans la 2ème partie). A voir.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top