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    Deep End
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    3,9
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    97 critiques spectateurs

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    blondeau
    blondeau

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2023
    Pour moi , l'un des films les plus percutants.
    Poétique, rock, vertigineux , une pure démonstration de mise en scène. Ça pue le cinéma
    Cinémonde
    Cinémonde

    135 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2022
    J’ai regardé ce film sans grande attente ; juste une simple curiosité de découvrir un film de la décennie de 1960. Et après visionnage, je n’ai pas grand chose à exposer, si ce n’est que le film est relativement pas mal bien que très particulier à voir.

    Tout d’abord, la réalisation est assez scrupuleuse et détaillée. Les plans jouent souvent avec un miroir ; littéralement ; ce qui rend la mise en scène relativement hypnotique. Il y a régulièrement des plans avec une belle symbolique et les musiques sont vraiment puissantes et ont une certaine utilité.

    En ce qui concerne le scénario, c’est assez étrange et complexe d’avoir un avis tranché sur l’intrigue. Effectivement, elle peut être intéressante mais plus nous découvrons le récit, plus cela devient malsain : le jeune homme est à la découverte de l’amour mais il force un peu le destin et la finalité devient rapidement glauque. Sans compter que les personnalités des protagonistes sont difficiles à saisir et que le rythme est vraiment lent. Et cela est fortement dommage.

    Concrètement, je ne sais pas si cela vaut le coup de recommander ou non ce film ; c’est une capsule temporelle, il faudrait le voir selon un certain degré de curiosité.
    Charlotte28
    Charlotte28

    98 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2021
    Démarrant de façon virevoltante par l'ancrage musical et visuel dans la fin des Swinging Sixties, le récit illustre habilement comment une attirance a priori innocente se mue en obsession à cause du jeu insouciant de l'objet des fantasmes et de la candeur adolescente de l'amoureux transi. Malgré une évolution scénaristique aux étapes attendues, ce film d'apprentissage négatif possède un certain pouvoir de fascination mêlé d'une mélancolie diffuse. Singulier.
    Alain D.
    Alain D.

    516 abonnés 3 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2021
    Un Drame écrit et magnifiquement mis en scène par Jerzy Skolimowski. Sur fonds de décors minimalistes, son scenario nous propose un climat très particulier avec des personnages ambigus et une histoire plutôt incertaine, sexy, avec quelques touches d'humour et instants fantastiques.
    Heureusement, le film bénéficie d'un montage efficace, d'une photographie très esthétique, et d'un duo de premiers rôles très attractifs avec la belle et troublante Jane Asher, et le jeune John Moulder-Brown tout aussi photogénique. L'oppsition des ces deux personnages principaux est véritablement savoureuse.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 626 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 février 2021
    Cette production qui se déroule en Angleterre et est filmée à la fois là-bas et en Allemagne concerne un garçon de 15 ans atrocement insipide qui obtient son premier emploi en tant que préposé aux bains publics. Il évite les avances de cette clientèle particulière tandis que sa relation de flirt avec une collègue de travail blasée prend plusieurs mauvaises tournures. Le réalisateur Jerzy Skolimowski instaure une atmosphère de travail qui semble terriblement exacte bien que dans une veine morne et moisie. Ce devrait être une sorte de portrait désarmant mais ces enfants ne sont ni aliénés, ni rebelles ni avant-gardistes. Il ne semble pas s'intéresser à grand-chose si ce n'est à créer des frictions qui se traduisent par beaucoup plans de seins nus et de fesses. Skolimowski est extrêmement précis dans ses détails et pourtant son style jaunâtre est vraiment le portrait d'ensemble de cette histoire. Les personnages ne sont pas sympathiques tandis que la tragédie qui s'ensuit (aussi choquante soit-elle) est rendue ridicule lorsqu'on la filtre à travers les prétentions du cinéaste...
    Eselce
    Eselce

    1 235 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 octobre 2020
    Un gamin travaillant à la piscine harcèle sa jeune collègue rousse. Un démarrage intriguant pour un déroulé à la fois lourdingue et lent. On ne s'attache pas au gamin, trop irritant. Le film nous tient en haleine pour nous offrir un final sans réelle surprise.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    166 abonnés 2 431 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2020
    Deep End est un film de Jerzy Skolimowski qui m'a moyennement séduit, sans pour autant me déplaire.
    Le milieu dépeint ici est particulièrement trouble où l'activité nautique couvre en réalité des pratiques de proxénétisme assez glauque. On peut comprendre le désarroi d'un jeune adolescent découvrant sa sexualité dans ce cadre-là.
    Après, au-delà de la découvert d'un milieu crasseux et sordide, je ne dirais pas que l'intrigue de ce film et son côté dramatique m'aient vraiment emballé.
    Les acteurs jouent plutôt bien, John Moulder-Brown en jeune homme découvrant la sexualité dans un milieu particulièrement louche pour ne pas dire pervers ; et Jane Asher en jeune femme plus assumée et mâture.
    C'est plutôt un bon film, mais qui m'a laissé un peu de marbre.
    Musomuse
    Musomuse

    5 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2020
    C'est quoi ce foutoire? Telle est ce qui me vient en tête lorsque je regarde Deep end. C'est bordélique non pas au sens que c'est mauvais, mais au sens que les personnages sont tout le temps en roue libre. Comme si cela était normale et évident. Ça l'est surement d'ailleurs. Maintenant il faut le dire il s'agit de quelque chose de déjà vue. Du moins que vous connaissez surement déjà ( enfin pas complètement évidemment), Les 400 coups et bien d'autres vous rappellerons que c'est assez courant de faire des films dans cette vague la. Seulement c'est assez spéciale car le film ne met pas en scène des personnages très raisonné au sens social. Ils agissent comme si ils cherchent à ne pas grandir. Et en fin de compte, Les 400 Coups montre l'exact opposé. Juste en cela c'est une note d'attention qui change la donne.
    Pour moi c'est un film qui a beaucoup de personnalité malgré son sujet. Et la mise en scène y contribue, il est clairement inattendue de voir des plans aussi repris dans un film pareil. spoiler: Les plans de Sue dans la piscine avec Mike sont particulièrement modernes et donnent vraiment le sentiment d’appartenir à quelque chose de plus large que le film en lui même.
    Il y a donc quelque chose qui fait raisonner le film comme une expérience concluante qui a sue faire ce que le cinéma attendait de lui. Créer de véritables images, des images animées. Il faut l'admettre ce film est très moderne et intrigue autant qu'il n'inspire.
    Je n'irais pas le défendre sur tous les terrains non plus, je trouve le personnage insupportable comme ceux qui l'entoure. Ce qui s'oppose aux instant où il paraît plus humain et devient enfin agréable, ce qui s'évanouie aussi vite que cela est apparue. Je ne sais pas si cela a été fait exprès, en tous cas le yoyo est assez signifiant pour être remarqué.
    Et je me rend compte que c'est un film qui fait beaucoup réfléchir, qui d'ailleurs est très enthousiasment sur ce point, on ne cesse de se demandé où notre opinion se dirige.
    En fin de compte je ne dirais pas que j'ai passé un bon moment, mais il faut admettre les qualités, on a affaire là à un film remplie d'intention sincère et qui toucherons tous ceux qui aiment les piscines avec des gens dedans. Sincèrement c'est une véritable curiosité.
    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2020
    Avec "Blow up", le film le plus important du cinéma britannique de cette époque, réalisé dans les deux cas par un cinéaste étranger. "Deep end" reprend les thèmes chers au réalisateur, le passage à l'âge adulte, la mélancolie d'une insouciance révolue, le désir de trouver sa place dans un monde d'adultes.
    Admirablement mis en scène et photographié, ce chef d’œuvre est un polaroid sublime du Londres d'Abbey Road et de Beggars Banquet, dont le dénouement fantasmatique marque l'irrémédiable délitement. La BO, d'une parfaite justesse, mérite à elle seule le détour.
    Zadigo
    Zadigo

    17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2019
    Voici l'histoire d'un idéal qui meurt dans l'oeuf. Un idéal féminin né dans l'âme d'un jeune londonien de 15 ans, plus mature par sa personnalité et son apparence, qui quitte l'école pour un travail aux bains publics où il se retrouve confronté à un monde d'adultes sexuellement décomplexés dans une société en mutation.
    Mike est un jeune idéaliste, il idéalise l'amour, physique aussi. Aux bains il travaille avec Suzan. A ses yeux elle représente l'émancipation et l'avenir à l'heure où règne encore une culture fortement patriarcale flirtant quelques fois avec la pédophilie.
    Mike cristallise son fantasme en Suzan. Mais Suzan est ambigue, à l'image de cette société très paradoxale de l'époque. Car Suzan, si elle revendique l'égalité sexuelle, n'est pas totalement affranchie du regard des hommes et de son image, qu'elle utilise à des fins lucratives. Mais obstiné à vouloir toucher du doigt ce fantasme, Mike finalement le détruit.

    Une des réussites de ce film réside dans la poésie que le réalisateur créé par les contrastes : les personnages de Mike, l'angélisme de son visage, la naïveté de ses rêves, sa virginité préservée, et de Suzan, la singularité de sa beauté, ainsi que la frivolité puérile de leur relation, tout ça dans la moiteur crasse des bains et dans une société excessive tantôt obsédée par le sexe ou l'argent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 septembre 2019
    C'est l'Histoire d'un garçon qui fait une fixette sur une Femme incroyable, une histoire où il y a peut être trop peu d'Amour ? ou alors, trop ? Mais peut être pas le Bon, alors ?
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    602 abonnés 2 790 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2019
    Deep End s’intéresse à la figure du nouveau-venu dans un monde dont il était jusqu’alors tenu à l’écart en raison de son âge. À quinze ans, Mike décide de gagner son indépendance en acceptant un emploi dans un établissement de bains : le nettoyage des locaux et l’attribution des cabines l’occupent chaque jour de la semaine, lui permettent de rencontrer la belle Susan dont il tombe éperdument amoureux. Sur une même base de désillusion, le film croise le récit d’initiation à la sexualité et une brutale projection dans le monde adulte avec ses responsabilités, ses dangers, ses bassesses. Ces deux dimensions restent liées de façon inextricable : il suffit de voir le jeune Mike suivre sa bien-aimée dans tous les lieux qu’elle fréquente – en compagnie de son petit-ami, tout à fait détestable, mais riche – pour se rendre compte du caractère frénétique et violent de l’éveil à la sensualité et au désir qu’il subit. Tour à tour meurtri par l’impossibilité de son amour et dépité par la bêtise ambiante qui veut qu’un enseignant d’âge mûr tripote ses élèves ou contraigne Susan, argent comptant, à se plier à ses fantasmes, Mike apprend la passion amoureuse et le désespoir qui l’accompagne. Son vélo traduit sa soif de liberté et de connaissance ; mais derrière ses postures qui le font passer pour un grand – le gérant d’un cinéma X pense d’ailleurs qu’il a dix-huit ans –, il reste cet enfant qui se nourrit de hot-dogs et pique ses crises. Dans une très belle scène, nous le voyons dérober une pancarte grandeur nature d’une danseuse dénudée (qui n’est autre que Susan) et se frayer un chemin dans le compartiment du métro jusqu’à la piscine où, enfin, il pourra s’immerger avec elle. Deep End brosse le portrait tragique d’une génération qui a soif de mouvement et d’initiations aux plaisirs de la vie dans un monde ségrégué, aux corps prisonniers des conventions sociales ou professionnelles capables de changer l’amante tant désirée en future épouse, ou le jeune adolescent en prostitué. À couper le souffle.
    aldelannoy
    aldelannoy

    33 abonnés 334 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2019
    Trois hommes et une jeune fille. Chronologiquement, le premier fut pour elle un homme d'âge mûr, déjà marié ailleurs mais pas fidèle et amateur de chair fraîche, c'est lui qui l'a faite le premier. Le second est celui auquel elle est fiancée et auquel elle voudrait appartenir, bien que n'ayant pas coupé les ponts avec le premier. Le troisième arrive et fait tout capoter. C'est un naïf, il est le héros ou le anti-héros de l'histoire. Il tombe amoureux de la fille au point d'être jaloux des autres. Sa passion et ses désirs finissent par anéantir leur objet. Une triste fable réaliste comptée sans prendre partie et filmée avec une louable simplicité et une certaine crudité qui conviennent. Un des regards les plus lucides portés sur notre temps puisque, hormis le décor des années 60, rien n'a vraiment changé depuis.
    DaftCold
    DaftCold

    13 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2019
    Dès le générique, on sent que le film cache quelque chose... Le film prend un ton léger au début, mais Mike va rendre le tout très dérangeant. Un mélange spécial, qui mènera au titre du film. Ce n'est pas un film exceptionnel, la réalisation n'a rien de bien spécial, l'histoire n'est pas des plus intéressante, mais le point fort, c'est l'ambiance qui y règne. Un point bluffant, c'est qu'à l'heure où j'écris cette critique, le film a bientôt 50 ans, et pourtant le long métrage n'a pas pris une seule ride, il pourrait avoir été tourné cette année ! Un chouette expérience cinématographique éventuellement dispensable.
    rogerwaters
    rogerwaters

    129 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2018
    Film typique des années 70 et notamment du Swinging London, Deep End n’est aucunement réductible à une mode hippie ou générationnelle puisque le cinéaste cherche avant tout à saisir cet état particulier de l’adolescence masculine où le jeune garçon idéalise la femme au point de vouloir la posséder comme un simple objet. Il est pourtant sans cesse contredit dans son désir de fusion charnelle par les éventuels refus d’un être humain qui échappe justement à tout contrôle et qui ne répond pas nécessairement aux sollicitations. Il se passe donc beaucoup de choses dans cette piscine municipale où les corps sont mis à nu en même temps que les âmes. Le désir est présent à chaque seconde de ce long-métrage qui alterne les moments de pure poésie ave une certaine hystérie, typique du cinéma de Skolimowski. Les jeunes acteurs sont formidables, aussi bien Jane Asher que le mémorable John Moulder-Brown, déjà impérial dans le chef d’œuvre espagnol La Résidence, tourné la même année. Bref, au-delà des quelques éléments déstabilisants du script, Deep End demeure une manière de chef d’œuvre, aussi bien sur le plan visuel que sur la thématique du désir adolescent.
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