Teenage Mutant Ninja Turtles (2014) (Les Tortues Ninja
April O’Neil enquête sur le Clan des Foot, mais découvre l’existence de justiciers se cachant dans les égouts.
La rencontre entre April est notre quatuor de tortues d’enfer se fait progressivement et le suspense est intéressant.
La source des créatures d’écailles
étant liée à l’histoire d’April
, cela permet d’avoir une connexion plus forte et finalement originale qui permet d’augmenter le lien émotionnel entre la reporter et les guerriers fantastiques, avec quelques rebondissements, et de créer un objectif direct pour l’histoire. Par contre l’explication sur l’origine de leur passion et de leurs aptitudes au combat est une hérésie à la logique, et ce n’est que le début de la farce. C’est présenté de but en blanc avec aussi peu de tact et de logique que j’en ai lâché un rire nerveux.
La suite de l’histoire est prévisible et constitué de deux parties, chacune à l’histoire simple, sans surprise, prévisible, avec dans un premier temps avec
un vilain-qui-n’est-pas-Shredder qui tentera de prendre le sang des chevaliers de vinyles (ou de Peter Parker ?) pour finir par un climax pompé sur « The Amazing Spider-Man » (un gaz dangereux va être répandu sur la ville depuis le sommet d’une tour).
L’histoire n’a pas de rebondissement et est ennuyeux.
Les quatre frères reçoivent une personnalité que je ne pourrai qualifier que de djeune-cool-bro. C’est forcé au possible, et Michelangelo reflétait à chacune de ses phrases le pire de « Transformers 2 Revenge of the Fallen », criant le cliché. Pour une franchise qui n’existe que pour vendre son produit et sa marchandise je trouve étrange mais osé que de polariser sa fan-base originelle en visant un hypothétique nouveau public. Personnellement je n’ai pas accroché quoique j’avoue que la scène dans l’ascenseur est celle qui transcrivait le plus de fun et d’amusement, ce coté bon vivant et spontané des tortues.
April est jouée par Megan Fox qui, et c’est curieux de le dire, s’en sortait mieux que dans ses précédents films. Attention, cela reste très bas en qualité et il n’y a rien à retenir de sa performance si ce n’est le plan totalement assumé sur son cul (ou celui de sa doubleuse ?).
Je pourrai encore ajouter que le personnage de Will Arnett est gênant et n’apporte rien à l’histoire, et que William Fitchner est joliment et superbement sous-exploité.
Alors que les plans et le montage sont identiques aux autres films de Michael Bay, les effets spéciaux sont une autre histoire. Ils sont inconsistants, et ne mettent pas en valeur les personnages. À part le coté brillant et mécanique de Shredder, je trouvais que les tortues, qui ont un design raté à mon gout, ressemblaient à un mélange entre des salamandres, Blonsky transformé (la vilaine créature dans « The Incredible Hulk ») et les dinosaures du film « Super Mario ».
Quant à Splinter… c’était un excrément pourris croisée à un mix entre une date séchée et un rat trempé porteur de la peste. Honnêtement cela donnait à pleurer.
Un film insipide, à oublier dans les prochaines heures.
4/10