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    Godzilla
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    2,9
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    1 879 critiques spectateurs

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    Julien D
    Julien D

    1 119 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2014
    C’est presque un pari fou qu’a fait la Warner de confier un projet d’une telle ampleur à un jeune réalisateur quasi-inconnu (son seul film n’avait, malgré sa qualité, pas fait parlé de lui). Ressusciter, à l’occasion de ses 60 ans, la plus grande icône du cinéma japonais qu’hollywood, via la patte de Roland Emmerich, avait déjà bafoué semblait utopique. Ce qu’en a fait Gareth Edwards se veut un hommage à la créature d’origine, puisqu’il en reprend le design imaginé par Ishirô Honda, en même temps qu’un dépoussiérage du mythe. Défendant un parti-pris qu’est celui de considérer le scénario coécrit par notamment Frank Darabont davantage comme celui d’un drame humain que comme celui d’un film catastrophe, le réalisateur y a mis en place ce qui faisait à la fois la force et la faiblesse de son précédent long-métrage, à savoir un perpétuel sentiment de frustration en ne nous faisant apparaitre le fameux monstre que par bribes jusqu’à ce que, dans la dernière partie du film, alors qu’on ne l’a jusque-là vu pleinement que dans deux plans, il ne devienne omniprésent à l’image. La majorité de l’intrigue n’est ainsi axée que sur ses personnages « humains », et là encore le fait de ne se concentrer que sur celui incarné par Aaron Taylor-Johnson (au jeu aussi lisse que l’est son rôle) limite terriblement la narration. Car si les bandes annonces avaient promis une part-belle au tandem Juliette Binoche-Bryan Cranston, les deux disparaissent bien rapidement, ne servant qu’à un modèle scénaristique sur le schéma convenu et tristement invraisemblable de « ton papa faisait sa petite enquête sur nous alors on va te révéler nos plus lourds secrets qu’on cache au monde depuis soixante ans, et puis on te laisse repartir mais si tu décides de sauver le monde tu nous fais signe et tu retrouveras en première ligne dans la bataille ultime parce que t’es surement le meilleur soldat de l’armée américaine ». Le personnage le plus intéressant est finalement celui de Ken Watanabe mais la façon dont il est exploité ne sert finalement qu’à rappeler les dangers du nucléaire, une morale qui semble n’être maladroitement mise en place que pour calmer les foudres des spectateurs nippons voyant se faire voler leur franchise nationale. Outre Binoche, les deux autres personnages féminins, Elizabeth Olsen, en femme du héros (et donc potentiel enjeu dramatique), et Sally Hawkins, en bras droit de Watanabe, ne servent strictement à rien à l’intrigue. Faire affronter Godzilla à deux autres kaijus rajoute à la dimension spectaculaire du film jusqu’à une surdose qui nous fait oublier l’aspect tragique de la destruction de la ville de San Fransisco, d’autant que celui-ci, pourtant revendiqué par le réalisateur, est complétement effacé par le fait que l’on ne voit explicitement autant civil se faire tuer et que chaque enfant que l’on voie réussisse toujours à retrouver miraculeusement ses parents. Puisque l’on est aux spoilers et aux invraisemblances, notons la pire d’entre elles qu’est l’explosion d’une immense bombe atomique aux larges de la côte californienne à la fin et dont on a occulté la déflagration et les retombées qui auraient dues condamnés les survivants. Parmi les réussites inattaquables du film, la bande originale qui devrait valoir à Alexandre Desplat une énième nomination à l’Oscar de la meilleure musique. Divertissant grâce à sa démesure mais jamais surprenant ou crédible, cette version 2014 de Godzilla devrait certes placer Edwards parmi les réalisateurs les plus en vue de ces prochaines années mais ne lancera pas de regain de popularité envers le roi des monstres.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 mai 2014
    Je suis venu, j'ai vu, je suis déçu!

    OK, lorsque l'on va voir un blockbuster, on sait à quoi s'attendre : un scénario pauvre et des effets spéciaux... mais là le scénario est carrément grotesque! spoiler: si la mort de Bryan Cranston (mais pourquoi?) dans les premières minutes du film nous permet de comprendre de quoi se nourrissent les bêtes, alors pourquoi utiliser ce procédé pour les tuer, pourquoi évacuer les civiles en empruntant le pont à quelques mètres de là où l'on positionne la bombe, ah oui, pour le patos j'y viens...
    .
    Il y a un désir de tout y mettre (de l'amour, de l'action, du drame familial) pour au final ne rien voir
    1- parce que le jeu d'acteur est très limite. Il est surprenant de voir avec quel détachement ils jouent, tous, tout au long du film, spoiler: le regard complètement agar de la petite fille qui s’éloigne du rivage dans les bras de son père, juste un exemple
    . Au final on a réellement deux niveaux d'action d'un côté les hommes, de l'autre les bêtes, entre... rien. pas de connexion, s'il y n'y avait les gros plans de paysages post-apocalyptiques, on ne se sentirai même pas le danger spoiler: mon mari est à Hawaï avec une espèce de bêtes préhistorique mais je vais au boulot, et quand le téléphone sonne pour moi, je me dis que j'ai trop de boulot pour répondre, ou encore, je dis à mon fils de monter dans un bus les gens courent de partout mais lui accepte gentiment de me laisser et monte dans le bus sans broncher à croire qu'il allait faire une petite balade tranquille. Il y en a d'autre comme ça donc je m’arrête.

    2- parce qu'à la fin de chaque "séquence émotion" on n'a de cesse de se demander ce qu'a apporté cette scène à l'histoire et systématiquement la réponse est RIEN spoiler: Petit asiatique monte dans le métro, sans papa, sans maman, il risque de mourir, le héro le sauve et il (le petit) repart avec papa maman sans un merci sans un au revoir non mais pourquoi?
    .
    jusqu’à maintenant, je ne vois pas qu'elle était le positionnement scénaristique de base: mettre en avant Godzilla avec des scènes de combat magnifiques, d'autant que le film est en 3D, quitte à reléguer les héros humain au second plan (ce qui serait totalement justifié pour ce genre)...clairement non compte tenue de la pauvreté des combats et des effets spéciaux spoiler: le seul moment où j'ai sursauté de surprise c'est quand un oiseau est venu s'écraser sur la vitre du bus c'est dire!
    .
    Mettre en avant monsieur Ford, faire de lui le héro qui sauve le monde? Encore une fois non spoiler: il ne parvient pas à utiliser la seule de ses compétences qui justifiait sa présence sur les lieux, "moi pouvoir désamorcer une bombe en 60 sec mais je ne le ferai pas nananerère"

    Donc au final on a regardé quoi pendant deux heures...Du vide cinématographique.
    Dernier point négatif et pas des moindres, la bande son, quel horreur! devoir indiquer au spectateur quand trembler ou quand pleurer à coup de contrebasse et de violon, à des moments où il n'y a ni drame, ni action digne de ce nom, ni gros élan de guimauves hughgrantesques spoiler: sniff sniff godzilla disparait sous un nuage de poussière 1,2,3 violon, pleurons...ah bah non ça ne vient pas, scène suivante
    ...
    Mauvais film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 mai 2014
    Lent, ridicule,...
    Un godzilla qui malgré les effet spéciaux ressemble à celui de 1954 mais d'au moins 40 mètre de long.
    Des motos ressemblant à des pokemon, des japonais stupides, des américain qui sauve le monde...
    Comment perdre 2h de son temps.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 septembre 2014
    Enfin je vois ce fameux "Godzilla" ! Et malgrès tout ces avis mitigés, j'ai adoré ! Les acteurs sont vraiment bons (surtout Bryan Cranston mais dommage qu'on le voit si peu). La musique est juste excellente. Elle est en totale adéquation avec l'univers et l'ambiance du film. Les effets spéciaux quant à eux sont justes hallucinants ! Par contre j'ai préféré le design des MUTO à celui de Godzilla. En parlant de Godzilla, il est vrai qu'on le voit assez peu mais rassurez-vous, pour satisfaire vos envie de déstruction, les MUTO sont parfaits ! Le combat finale est lui-aussi très spectaculaires(le souffle atomique ! ). Comme défaut je dirais juste que les personnages ne sont pas assez développés et que le design de Godzilla est un peu décevant. Mais globalement, le film est aussi énorme que Godzilla !
    romano31
    romano31

    247 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mai 2014
    Les blockbusters de l'été commencent à pointer le bout de leur nez et le premier à ouvrir le bal est Godzilla. Véritable icône du cinéma, Godzilla navigue sur nos écrans depuis 60 ans (première apparition en 1954) et aujourd'hui, nous avons droit à une nouvelle version réalisée par Gareth Edwards. Oublier le film de Roland Emmerich, ce Godzilla là le surpasse en tous points et est une véritable réussite du genre. Gareth Edwards arrive à installer un véritable climat de tension mais aussi d'émotion. Sa réalisation est parfaite et certains plans sont à la limite du poétique. Côté acteurs, Aaron Taylor-Johnson, Bryan Cranston ou encore Elizabeth Olsen campent tous à merveille leur rôle. Côté effets spéciaux, c'est vraiment excellent. On en prend plein la vue et que dire du design de Godzilla... Il est juste génial et son cri nous colle littéralement à notre siège tellement celui-ci est fort, imposant et impressionnant. Les scènes d'action sont réussies, la musique d'Alexandre Desplat colle bien au film et la 3-D est correcte et apporte un véritable plus au film. Je trouve la fin particulièrement réussie et je pense que c'était une des meilleurs fins possibles pour Godzilla. Bref, vous l'aurez compris, ce Godzilla version 2014 est une réussite totale devant laquelle on ne s'ennuie pas une seule seconde et qui vaut vraiment le détour. Un must du film de monstre et sans conteste le meilleur film sur Godzilla à ce jour.
    thr34
    thr34

    16 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mai 2014
    Franchement malgré les critiques négatives de certain, je suis partie de façon super enthousiaste pour allé voir ce film.
    Et ? Je suis très très déçu !
    Une histoire qui n'a rien à voir avec les autres Godzilla, ici il passe pour un Bisounours !
    De plus ce docteur avec sa bouche ouverte béant qui sert à rien pendant tout le film et qui ne dis rien pour aider alors que ça fait 15ans qu'il étudie le truc !
    Le fameux Bryan Cranston qui part bien trop tôt ... (Heinsenberg / Walter White

    Très déçu alors que je pensais remonter les notes du film ...
    1 étoiles et demi pour le son et les effets spéciaux + tsunami qui sont sympas
    fyrosand
    fyrosand

    101 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2014
    Bon sang, qu'est-ce que je l'aurai attendu ce Godzilla ! Je dois même avouer que c'est le film que j'ai le plus attendu ... Et pour un résultat plus que satisfaisant, mais non dénué de défauts . Commençons donc par le scénario ( qui est le principal défaut de ce film ) : celui ci est dans son ensemble fort brouillon ( on passe d'une scène à une autre continuellement, et à chaque fois qu'on s'attend à une grosse bagarre ... Eh ben non, on enchaîne sur une autre scène ), présente beaucoup d'anomalies ou de passages relativement "gros" ( spoiler: par exemple le fait que Godzilla soit acclamé par la foule à la fin m'a légèrement perturbé je dois avouer, ou encore le fait que Godzilla s'arrête pour passer en dessous du bâteau sans le toucher
    ), mais pravient quand même à présenter l'histoire de la bonne manière ( Sauf le fait spoiler: qu'on voit Godzilla dans toute sa splendeur uniquement lors des 15 dernières minutes
    ) . Cela dit, Gareth Edwards nous présente Godzilla d'une très bonne manière ( J'ai adoré, et c'est ce qui manquait à celui de 98, spoiler: le fait que Godzilla crache un rayon bleuâtre pour défoncer les MUTO
    ) et le design de Godzilla est sûrement le meilleur présenté à ce jour ( absolument magnifique, et beaucoup plus "badass" que celui de Roland Emmerich ( que j'aime beaucoup quand même ), on peut en dire de même pour les MUTO qui sont très réussis, malgré un design fort particulier ) . Au niveau de la mise en scène, on voit que ça a été quand même bien travaillé ( les combats entre Godzilla et les MUTO, entre autre, sont terriblement impressionnants ) et à ce niveau, je ne peux pas dire beaucoup de mal . Ensuite viennent les personnages et acteurs ... Ceux-ci sont bons dans l'ensemble, mais pas forcément tous attachants ( ils sont crédibles et convaincants, certes, mais ( à part Cranston ) ne sont pas tous émotionnellement riches ( Aaron Taylor-Johnson en est le cas le plus flagrant )) . Ayant reçu la bande-originale composée par Alexandre Desplat, je connaissais déjà la musique avant d'avoir vu le film et celle-ci fonctionne à la fois à l'écoute simple et à la fois dans le film ( très belle dans l'ensemble, proposant une bonne palette d'émotions diverses: douces mélodies, musiques épiques et ambiance, ect ... ) . Et enfin, le point le plus positif du film : le visuel ! Oui, comme on pouvait s'en apercevoir lors des bande-annonces, l'esthétique du film est splendide ... Les bestioles sont très réalistes, le design de celles-ci est magnifique mais on peut aussi parler de spoiler: la scène du tsunami
    , très impressionnante bien qu'assez brève et des scènes de destructions fort nombreuses . Donc, au final, ce film rejoindra quand même ma collection blu ray car, malgré beaucoup des défauts évidents, j'en suis ressorti fort satisfait !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mai 2014
    Un monstre de médiocrité. J'ai vécu un calvaire pendant 2h. Déception totale du début à la fin. Très long à démarrer, avec un Godzilla passant presque aussi peu de temps à l'écran que notre compatriote Juliette Binoche. Des choix scénariste étranges, une musique mauvaise lorsqu'elle est présente, des bruitages dignes d'un T-rex de Jurassic Park 1, une mauvaise réalisation pour ce 2ème film de garera Edward et un Bryan Cranston disparaissant trop vite. Bref seules les dernières minutes donnent de l'épaisseur à Godzilla, et permettent de sauver les meubles. Un remake nettement moins bon que celui de Roland Emmerich de 1998. A ne surtout pas voir.
    ionbtz64
    ionbtz64

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 mai 2014
    "Mais... Mais..." "Ooooooooooh non..." "HEIN???..." "Pffff... Rolalaaaa!"
    Voilà, ce sont les réactions des spectateurs de la salle durant TOUT ce film!
    Et comment pourrai-je les blâmer? Car oui, ce film est une merde. Je ne dis pas ça pour le rabaisser méchamment, c'est un fait : c'est mou, c'est sombre, ça pue les bon sentiments, et dès qu'on voit le résultat, on s'empresse de tirer la chasse pour faire disparaitre l'étron cinématographique.

    Déjà, notre Kaju préféré deviens ici une sorte de de mère Nature, pétri de bonne intentions : il viens restaurer l'équilibre et la paix! Godzilla, prix Nobel de la paix 2014?
    Mais si il veut restaurer l'équilibre de la Nature, pourquoi sauve-t-il les humains (qui sont plus connus pour ravager la planète que pour leurs collections de pendules bavaroises !!!!)
    Alors oui, il casse tout en ville, mais il ne le fait pas exprès! Parce qu'il est geeenntil Godzii!! Tellement gentil qu'il n'hésite pas à plonger sous les bateaux de la marine américaine (qui est, encore une fois, la seule à pouvoir sauver le monde) pour ne pas abîmer leurs coques...
    Vous comprendrez donc que pour ce qui est du principe de base, c'est déjà mal barré...

    Le pire, c'est que Godzilla est traité comme un personnage secondaire, ne faisant que de brèves apparitions à l'écran, l'action étant concentrée sur le héros humain joué par Aaron Taylor-Johnson, qui fait tout pour retrouver sa famille afin de la protéger.
    Cela donne lieu à des scènes d'une mollesse et d'une mièvrerie absolument insupportable, dont le seul but était de donner une profondeur à des personnages qui reste malgré tout creux et fades, insipides et inodores, limite risibles (mention spéciale à Ken Watanabe, bon acteur au demeurant, mais qui devait sûrement être sous Prozac pendant le tournage.) . Tous les clichés y passe, du mec braquant son flingue sur un monstre de 20 mètres de haut (piu, piu, piu, t'es mort, vilain!!), à la ville reconnaissante, traitant Godzilla en héros lorsqu'il quitte gentiment (oui encore) le port de San Francisco.

    La plus grosse déception au niveau du casting, c'est Brian Cranston. Pas au niveau de son jeu, qui reste exceptionnel, mais plutôt pour la rapidité de son passage dans le film. On vous a vendu une bande annonce avez un Brian Cranston qui porterai tout le film? ESCROQUERIE!!! ENCULAÂADE!!!!
    Le seul personnage trouvant grâce à mes yeux est celui joué par Elizabeth Olsen, car c'est le seul qui reste plausible et cohérent.

    Enfin, revenons sur le seul intérêt de ce film : ses effets spéciaux. Celui qui diras que ce film est moche sera de mauvaise foi. Les images, les textures sont incroyablement bien rendues.....
    MAIS POURQUOI, POURQUOI GODZILLA RESSEMBLE À UN GROS CHAT LIBIDINEUX???
    Le Godzilla du film de 1998 était tellement plus classe!
    Ici, l'équipe du film a voulu réinventer le Godzilla d'origine (japonais), à la sauce 2014. Résultat? GODZILLA a un gros c.., des mimines potelées, une gentille (oui toujouuuurs!!!!) petite tête arrondie, et se retrouve flanqué d'expressions quasi-humaines!Il ne lui manque plus que la parole !

    Bref, je ne parle même pas des musiques, inexistantes, tout comme les personnages, ce qui s'ajoute à la longue liste de raisons qui font que je pense que ce film est en fait une parodie. Ils auraient voulu tuer Godzilla qu'ils ne s'y serai pas pris autrement.

    Un personnage-titre moche et accessoire, des acteurs au jeu franchement pas top, une intrigue simplette, un rythme mollasson, des clichés à pléthores, un orchestre en grève et une morale à deux balles, je vous le dis : restez chez vous, et qui sait, peut être que bientôt sortira un King Kong qui combattra la déforestation...
    landofshit0
    landofshit0

    253 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mai 2014
    La bande annonce pouvait laisser quelques espoirs quand au ton donné à ce Godzilla,malheureusement l’espoir est aussi court que la durée d'une bande annonce. Ce Godzilla est un somnifère géant,qui ne déroge pas à la règle des films catastrophes hollywoodiens aux scénarios ultra basique. La mise en image est elle plutôt recherchée et les plans de la bête sont efficaces. Dommage que le scénario manque d'originalité et surtout d'une vraie écriture sur ce monstre radioactif.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 mai 2014
    Nul à chier ! Le scénario est complètement tordu et que parsemé d'incohérences ! Les monstres qui se nourrissent d'uranium ?!! Allo ? depuis quand l'uranium est un aliment ?? Enfin c'est comme manger du feu quoi, c'est une aberration scientifique inqualifiable. Sans parler de Godzilla qui débarque pour rétablir l'équilibre... mais l'équilibre de quoi au juste ?? Ajoutons des scènes qui ne servent à rien telles que celle du "School bus" qui est, comme par hasard, bloqué avec le gosse de Taylor-Johnson dedans. Déjà, comment l'armé peut-elle entreprendre de faire la guerre à Godzilla depuis un pont rempli de "School Bus" eux-mêmes remplis d'enfants. Faut m’expliquer la. Je pourrais continuer comme ça pendant des heures tellement ils nous prennent pour des cons du début jusqu'à la fin. Bref, je ne recommande pas, mais alors pas du tout !
    Alex*56*
    Alex*56*

    256 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2014
    Je commencerais par dire que j'ai été généreux sur la note. J'aurai pu largement mettre moins, mais Gareth Edwards c'est donné les moyens de nous en mettre plein la vue avec son Godzilla plutôt impressionnant. Les têtes d'affiches sont pas vraiment convaincantes, Aaron Taylor-Johnson fait le job mais sans réel talent inné, alors que spoiler: Bryan Cranston et Juliette Binoche ne font au final qu'une courte apparition pour Binoche et une très brève partie du film pour Cranston
    . Dès les vingt premières minutes du film on attend indéniablement ce pour quoi on a payé nos places, Godzilla en action ! Et ce moment arrivera dans les vingt dernières minutes du film, les seules vraiment intéressantes (quoique, retirons les quelques scènes d'amour familiale et le compte est bon). Comme dit précédemment ce qui est dommage c'est que Godzilla est relayé au second plan, alors qu'on a droit à de longues scénettes de "Je pars pour sauver le monde, je reviens mon cœur" et puis bien évidemment les scènes d'appréhensions tout au long du film très pénible, je suis venu voir un film qui s'intitule "Godzilla" quoi ! Heureusement le monstre est quand même très spectaculaire, et les gros nanars du genre "Mega Shark vs. Giant Octopus" passent encore plus pour des marionettes, après Gareth Edwards a eu plus de 200 millions pour assouvir ses désirs. Le film ne vaut vraiment que pour ses vingt dernières minutes, les 1h40 précédentes servent de tremplin en expliquant le pourquoi du comment, ça nous passe par la tête mais l'esthétique du film nous accroche tout de même, très beaux effets spéciaux et bonne photographie. Le film a également sont lot de destructions, spoiler: peut être même les plus gros dégâts de l'année 2014
    , ainsi qu'une spoiler: bataille à ne pas manquer entre Godzilla et ces "proies"
    , malgré spoiler: leurs tailles imposantes qui ne permettent pas vraiment des mouvements différents
    .
    En bref c'est un film qui n'est pas vraiment indispensable, mais qui ce laissera regarder par son esthétisme et son "Monstre" devenu culte au cinéma, qui donne tout à la fin du film. Malgré les scènes classique d'"amour familiale" et de patriotisme américains. Pas trop mal.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 23 mai 2014
    Je ne sais pas par quoi commencer pour décrire une telle arnaque.
    On peux déjà commencer par dire que le titre du film ne convient pas à ce que le film nous montre, puisque en plus de Godzilla qui suffit déjà amplement à lui même, les producteurs et scénaristes ont trouvés malin de rajouter un couple de mutants, qu'ils n'ont même pas trouver normal de faire figurer dans la B.O.
    Mais la critique est loin d'être terminé, puisque il faut également compté une petite heure, avant de voir apparaître Godzilla, avec d'énorme scènes d’ennuis qui ont peut être pousser certains spectateurs, à quitter la salle avant la fin du film.
    Puis à cela, on peux rajouter un scénario à dormir debout.
    Le point et demi, que j'ai trouvé pour ce film, correspond aux nouveaux design de Godzilla, que je trouve plutôt réussi et le demi pt correspond au demi effets spéciaux que l'on a pus observer ici et là entre les scènes d'ennuis.
    En tout cas, il voulait corriger le 1er opus, mais c'est totalement raté.
    Dunno The Movie
    Dunno The Movie

    62 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2014
    Véritable film catastrophe, Godzilla va bien au-delà du simple film de monstre(s) en créant une véritable histoire tangible autour de ses personnages et en confrontant l’homme, si minuscule, face au déchaînement d’une nature qu’il essaie de contrôler. Fidèle aux origines japonaises du monstre et truffés de références, Godzilla rend hommage à la légende et au genre "kaiju eiga", dans un film épique, spectaculaire et à la fois poignant, grâce à un scénario misant sur une tension dramatique et haletante, tout en offrant un visuel époustouflant. Le blockbuster de l’année ? C’est très possible. (...) Retenez bien le nom de Gareth Edwards, un réalisateur prometteur à suivre. Godzilla 2014 est une pure tuerie (oui, j’ose !), un véritable régal grandiose et phénoménal, à la portée de tous. Le film est à la fois un blockbuster époustouflant et la continuation d’une légende au message puissant, intelligent et actuel. Ce sera difficile de faire mieux !
    Kiwi98
    Kiwi98

    243 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2014
    Au départ un énième film centré sur le monstre mythique Godzilla ne pouvait pas semblé être une bonne idée après l'abominable film de Roland Emmerich qui a étonnamment mal vieilli ou le Godzilla ressemblait plus à un Tyrannosaure qu'à Godzilla. Mais quand Gareth Edwards à été cité à la réalisation le projet a commencé à intriguer. Pourquoi ? Car Gareth Edwards est un réalisateur qui fin 2010 a créé un buzz monstrueux avec sa petite pépite Monsters, un road movie ou deux personnes vont devoir traverser une zone infectée par des extraterrestres ravageurs. Avec Monsters Gareth Edwards à réussi à nous offrir une ambiance post apocalyptique glaçante avec un budget qui se chiffre à seulement 500 000 de dollars alors il suffit d'imaginer ce que le réalisateur ferait avec plus de 215 000 000 de dollars de plus qu'il est un spécialiste reconnu des effets spéciaux ! Après des bandes annonces avec en font la musique de 2001 : l'Odyssée de l'Espace et qui ont bluffé tout le monde le film sort enfin dans les salles seulement une semaine avant le très attendu X-Men : Days of Future Past et malgré un accueil mitigé ce Godzilla 2.0 restera dans les mémoires.

    Mais finalement machine à fric ou réelle ambition de remettre au gout du jour Godzilla déjà amoché par de nombreux nanars ? Finalement un peu des deux il faut le reconnaitre. Mais Godzilla n'est pas vraiment un blockbuster lambda ou l'on retrouve une tartine d'effets spéciaux explosifs et autres séquences hyper commerciales et totalement clichés. Ici on sent la véritable ambition d'un cinéaste qui n'a désormais plus rien à prouver à son publique. On assiste à un première partie ou le film prend le temps de développer ses personnages, l'intrigue et l'émotion qui se fait profondément ressentir dans des séquences plus intimistes pour ensuite laissé place petit à petit au combat des forces de la nature. En se dotant d'un casting gigantesque Edwards montre tout ce qu'il veut montrer en ajoutant pas tellement de séquences numérique mais en filmant une fresque beaucoup plus subtile.

    Une ambiance post apocalyptique sidérante de réalisme est rapidement installée et le programme est lourd entre messages purement anti nucléaire et anti guerre qui parfois va tout de même assez loin. Le climat installé dès la première séquence Godzilla captive immédiatement. On assiste à l'écriture d'une véritable lettre d'amour aux films de Steven Spielberg et de Stanley Kubrick notamment avec la reprise de la musique de 2001 : l'Odyssée de l'Espace devant une séquence prodigieusement réalisée. Godzilla c'est aussi un fantasme de gosse à son apogée, impossible ne pas rester euphorique devant cette ces combats dont il est impossible de ne pas en avoir rêvé au moins une fois. Rendus crédible par des effets spéciaux plus que réalistes les monstres sont d'une beauté absolue entre un Godzilla beau comme un dieu et des Muto superbes dans des scènes qui souvent sont d'une beauté luxueuse.

    Mais en plus d'être visuellement irréprochable Godzilla à également une âme. Proche de la nature avec un certains sens métaphorique le film accède rapidement à échelle métaphysique en critiquant violemment le nucléaire et la guerre. Pour faire plus simple Godzilla incarne une nature qui va devoir lutter contre l'espèce humaine et ses créations et oubliant jamais la notion du grand spectacle.

    Mais Godzilla n'est pas un monstre parfait. Bien évidement le film se concentre tellement sur des multiples hommages et sur des scènes de combats qu'il en oublie l'essentiel : Godzilla ! Après un final qui donne l'impression désagréable d'être venu pour rien, car oui si on va voir ce film c'est pour Godzilla, on se rend compte qu'on s'est déplacé pour un monstre qui n'apparait que trois fois dans le film. Alors certes les séquences ou il apparait sont dantesques mais elles sont beaucoup trop rare alors que le titre du film lui même porte le nom de la créature. Si son ombre plane sans arrêt on a le vague sentiment de pas en avoir vu assez, un peu comme avec Monsters au final.

    Autre bémol : l'écriture. Outre son beau message Godzilla demeure un immense foutoir d'écriture notamment dans le traitement des personnages. Entre un Bryan Cranston qui passe dix minutes à l'écran et son fils incarné par un Aaron "Kick Ass" Taylor Johnson pas crédible une seule seconde et dont le personnage est très détestable, ce mec est autant militaire que Gerard Depardieu est anorexique tout comme Elisabeth Olsen qui malgré un excellent jeu se retrouve associée à un rôle de potiche dont on aurai pu se passer. Un casting de vedettes finalement peut convaincant ce qui est extrêmement dommage et s'avère être une cruelle déception.

    Bilan :
    Finalement malgré ses défauts évidents Godzilla reste un pure plaisir totalement euphorique et un vibrant hommage à une génération de cinéma. Un divertissement de haute gamme qui parfois touche au sublime.
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