Avis : Chico & Rita - Page 2

L'histoire vraie (?) d'un couple cubain de la Havane que les gens vont séparer mais la musique va réunir.
Quel dommage que la 3D « graphisée » (comme le moche « Renaissance » en son temps) n'ait pas fait plus de progrès en 10 ans ! Car si le style général et les décors tiennent la route, les visages et les corps sont moins à la fête. Surtout nous, les spectateurs.
D'autant plus dommage que l'histoire est digne des plus grands mélodrames, surtout si elle est vraie, et la musique parfaite, c'est bien le moins. Un bel essai non transformé pour cause de paresse technologique, une réalisation à l'ancienne genre « une vie de chat » aurait sublimé tout ça.

Un film original, sensuel et plein de charme. Dommage que l'histoire tourne un peu en rond.

Le film bénénficie d'un univers graphique propre et d'une bonne bande-son jazz (heureusement d'ailleurs). Pour le reste, le scénario se veut celui d'une grande fresque amoureuse tourmentée par l'histoire mais peine à trouver du souffle et de la puissance en raison de personnages qui manque parfois d'épaisseur et de subtilité et d'ellipses narratives surprenantes qui coupent les possibles montées d'émotion progressives. Décevant.

Ce film est une agression pour les yeux et les oreilles (pour un profane en jazz comme moi), insipide, moche, terriblement ennuyeux, barbant, un scénario complétement banal, vu et revu, ponctué de scènes racoleuses (sexe, nudité inutile, course poursuite au début du film complétement ridicule et qui ne colle pas vraiment à l'histoire et j'en passe...).

Bref, une horreur cinématographique, pour ceux qui ne connaissent par la musique jazz et dérivés, ou qui voulez découvrir, ce film n'est pas fait pour, au contraire il vous en dégoutera, passez très vite votre chemin.

Très beau dessin animé à réserver quasi-exclusivement aux adultes, « Chico & Rita » est un superbe hommage à la musique cubaine des années 40-50, portée par une animation aux couleurs chaudes et élégantes en parfaite adéquation avec le ton du film. Mais c'est aussi (et surtout) un mélo qui nous est offert par Fernando Trueba et Javier Mariscal, qui rappelle presque le cinéma de Douglas Sirk dans les relations complexes et explosives entretenues par les deux héros. L'émotion est d'ailleurs presque aussi présente que chez le maître du mélo, chaque personnage s'avérant très crédible dans son comportement et l'intrigue d'une grande richesse. Ce n'est pas forcément une oeuvre pour tout le monde, mais c'est une belle histoire, bien racontée et qui fait honneur à l'une des plus séduisantes musiques du XXème siècle : et si on tenait le meilleur film d'animation de 2011?

L’animation n’est plus un genre exclusivement réservé à un public en bas âge, le long-métrage des espagnols Fernando Trueba et Javier Mariscal prouve une nouvelle fois que des sujets plus adultes peuvent également être traités par ce biais-là. Dans "Chico & Rita", nous suivons l’histoire d’amour de nos deux protagonistes à travers les rues mouvementés de La Havane, les clubs retro et classie de la ville qui ne dort jamais ou des motels poisseux entourant Las Vegas le tout rythmé par des airs de jazz à la fois dansant et profonds. L’animation n’est pas de grande qualité, elle est même très minimaliste ce qui est dommage car cela gâche bon nombre de scènes chantées qui s’en trouvent dépossédées de leur énergie. Cependant quand il s’agit de panoramas, les animateurs savent y faire sublimant Time Square ou La Havane se reflétant dans l’eau. Ce film d’animation romantico-musical divertissant qui traite de faits historiques tels que la ségrégation et la révolution cubaine grâce aux souvenirs de ce jazzman à chacune des étapes importantes de sa vie. Bien que redondant parfois, "Chico & Rita" se regarde assez facilement si tenté que les fans de jazz existent encore.

Ce film d'animation est un petit bijou , l'histoire est certes simple mais tellement émouvante , A voir absolument .

Un graphisme époustouflant et une bande son magnifique. Dommage que le scénario ne soit pas à la hauteur. On notera aussi une certaine hypocrisie politiquement correcte. L'apartheid dont étaient victimes les Noirs aux Etats unis semble mis sur le même plan que le rejet du jazz, comme symbole nord-américain, par le nouveau régime révolutionnaire. La révolution cubaine n'est d'ailleurs évoquée que par quelques images. Or elle a justement bouleversé la situation des Noirs à Cuba, entre autres améliorations du sort de la population. On peut comprendre que le cinéaste ait choisi de réaliser une oeuvre intimiste, sans se préoccuper du contexte politico-social. Mais alors, il en a fait trop ou pas assez. L'impression qui résulte, c'est : Cuba, c'était vachement sympa avant la révolution, avec ses boîtes de nuit et ses putes pour touristes américains. Jamais la dictature et la maffia qui régnait en maître sur l'île ne sont évoquées. Or il aurait suffi de quelques images aussi pour faire comprendre que La Havane, avant la révolution, ce n'était pas le paradis pour tout le monde.

Quel désappointement d’avoir raté Chico & Rita lors de sa sortie en salles ! Néanmoins, l’envie de le voir aura augmenté au fil des mois pour finalement aboutir au DVD. Nettement à la hauteur de mes attentes – si ce n’est plus –, Chico & Rita est même l’un des meilleurs films d’animation vu depuis longtemps. Tout commence lorsque Chico, humble cireur de chaussures, se voit absorbé par une réminiscence tragique. Un amour perdu. Regagné, puis reperdu. Il faut savoir que, dans Chico & Rita, la présence mélancolique du mélodrame hante chaque scène, vibrant aux rythmes du bebop. D’ailleurs, la musique est une des bases même du film, et pour sûr, ce fondement est un immense atout pour quiconque aime le jazz. Autre qualité qui ne peut laisser indifférent, c’est bien évidemment la qualité graphique qui rend chaque plan si agréable à regarder, si unique, si dépaysant… Les évènements de Chico & Rita se déroulant à Cuba, il était donc quasiment indispensable pour celui-ci d’avoir cette puissance exotique – chose qui était d’emblée acquise pour ce long-métrage, de par sa musique et son origine hispanique. Par ailleurs, les réalisateurs n’auront pas manqué de retranscrire la misère omniprésente des rues de Cuba, qui rentre grandement en contraste avec les néons clignotants à perte de vue dans un Las Vegas peu soucieux d’une égalité des richesses. Cette retranscription est d’autant un succès que le triste sort qui s’applique à Cuba semble aussi affecté à ses habitants. En effet, tandis que Rita parvient à goûter aux joies de la célébrité aux Etats-Unis, Chico peine à surmonter tous ses malheurs, survenus les uns après les autres. En conclusion, Chico & Rita, avec ses superbes dessins et une animation réussie, est un véritable ticket pour le Cuba des années 50, de par sa musique et sa puissance romanesque qui lui confèrent un charme indiscutable.

Un dessin animé au sujet original, qui tient à la fois de la biographie, de la reconstitution historique, du film musical et du mélodrame. Côté biographique, les faits racontés sont inspirés de la vie du pianiste Bebo Valdés, qui prête d'ailleurs sa voix à son personnage. Le film retrace son parcours artistique et amoureux, chaotique, dans un contexte historico-socio-politique qui ne l'est pas moins : révolution castriste, relations internationales tendues, fermeture des frontières cubaines, racisme aux États-Unis... C'est aussi une tranche de l'histoire de la musique qui nous est donnée à voir et à écouter, entre jazz et musique latino. On croise ainsi Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Chano Pozo... Dans cette reconstitution d'époque, tout est soigné. Le résultat final ne manque pas de charme. On se laisse porter par cette histoire qui balance entre gaieté et tristesse, très romanesque, avec un dénouement un rien trop mélodramatique. Les dialogues sont de qualité. Esthétiquement, on peut préférer les couleurs aux dessins, et parmi les dessins, les paysages urbains aux personnages. Enfin, en matière d'animation, les lignes sinueuses épousent agréablement les rythmes musicaux.

Je ne comprends pas les critiques presse, je ne comprends ce qu'ils trouvent de si fabuleux à ce film linéaire sans surprise et aux graphismes simplistes. Tout est lent et un court-métrage aurait largement suffit pour écouler le scénario.
Ou alors peut-être est-ce un film qui s'adresse aux amateurs de Jazz et que eux seuls peuvent apprécier ?

Chico et Rita souffre d'une arythmie qui, si elle sied au jazz, est toujours mauvaise au cinéma. Dommage car l'idée de faire un dessin animé non destiné aux enfants est rare.

"Chico et Rita" est le type même du film d'animation pas bien méchant mais d'un classicisme assez plombant. Sorti en 2011, c'est un duo espagnol, composé du cinéaste Fernando Trueba et du dessinateur Javier Mariscal, qui le réalise. Tous deux nos plongent dans la Cuba de la fin des années 1940, théâtre de la rencontre entre un pianiste et une chanteuse de jazz. Outre des lacunes esthétiques, portées par un dessin pas très séduisant, c'est surtout au niveau du scénario que le film s'enlise. Car c'est avant tout à une histoire d'amour on ne peut plus banale que les cinéastes nous convient, ponctuée de surcroit par des transitions très mal gérées. "Chico et Rita" s'avère donc désespérément linéaire de bout en bout, sans piment, sans étincelle.

Beaux dessins, scénario intéressant et aventurier. Les fans de Jazz apprécieront.

Une pure merveille: histoire, dessins, lumière et couleurs, cadrage, musique bien sur
On en oblie presque qu'il s'agit d'un dessin animé
Il n'y a pas que les superproductions DISNEY et PIXAR dans la vie, ce film est un véritable chef d'eouvre