Avis : Monsters - Page 8

Road movie de survie SF, romance intimiste et film politique ? Oui tout cela à la fois. Une énorme surprise, dans lequel on se laisse embarquer. A voir !

Un film surprenant. Réalisé avec des bouts de ficelles, il n'en demeure pas moins magnifique. Ce road movie interroge sur la peur de l'autre, de l'étranger de manière très habile. Il l'est nettement moins lorsqu'il s'agit de faire vivre ses personnages à l'écran mais n'en reste pas moins une des meilleures surprises de cette année.

Sur la forme, cette ballade apocalyptique hypnotique est assez fascinante dans son abordage intimiste du film de monstres. Il s'en dégage une poésie de fin du monde, à la beauté crépusculaire qui, plutôt que de trancher avec le chaos environnant, se fond dans une imagerie SF lancinante. Alors même si la romance n'est pas totalement convaincante, l'originalité de la proposition emporte définitivement l'adhésion!

Film d'ambiance avec peu d'effets visuels, la réalisation est bonne, les acteurs sont justes mais on s'ennuie pas mal de temps, j'espère que la suite sera aussi bonne et surtout bien plus riche visuellement.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance, la photographie, les gros plans sur les acteurs tres emouvants, les aliens traites avec "humanite". Road movie poetique et beau a regarder. Evidemment, on s'attend a une maree de critiques negatives de geek de 15 ans, addict de jeux video de baston SF qui se sont fait chier parce qu'ils n'ont pas eu leur dose de gore bien crade. Mais bon ils le reverront dans 10 ans et apprecieront.

Attention ! Ce film n'est pas du tout celui qu'on croit aller voir. Quelques contre-vérités à rétablir pour ne pas être déçu. La bande-annonce a un montage très serré et ne présage en rien de ce qu'est le film. Le rythme est très lent, il y a peu d'action, pas plus de deux ou trois scènes un peu plus accélérées et assez choc mais pas plus. Cela n'a rien à voir avec District 9, ne vous attendez pas au même genre. Le titre est mensonger, il y a très peu de monstres. On les voit vaguement sur les écrans télé et par quelques tentacules par ci par là. On ne les découvre vraiment que dans la scène finale, magnifique et irréelle. On est plutôt devant une histoire d'amour naissante sur fond de road-movie, pas très sécurisé, certes. Point non plus de post-apocalypse, la zone infectée est limitée à une région du Mexique, le reste du monde vivant normalement. Parti de ces constats, on passe un très beau moment dans une ambiance particulière, poétique voir contemplative, rendue avec talent par Gareth Edwards dont c'est le premier long métrage. L'homme est à toutes les manettes outre la réalisation : le scénario, la photographie, les effets visuels et les décors. Le tout pour un budget minimum. Pourtant à l'écran on jurerait que plusieurs millions de dollars ont été investis, alors que tout a été fait dans l'urgence avec une équipe très réduite et seulement deux acteurs professionnels. Whitney Able et Scoot McNairy, couple à la ville, sont très convaincants. Les images sont absolument splendides. Techniquement tout est réussi jusqu'à une musique très discrète mais très belle de Jon Hopkins. Difficile de cerner ce film tant il brasse de sujets. Il faut se laisser porter par son ambiance, ses quelques moments de fulgurances, et d'autres à couper le souffle de beauté, de simplicité et de poésie. Quelques paraboles aussi sans doute, avec ces créatures parquées dans une réserve mexicaine séparée des Etats-Unis par un mur. Cela rappelle quelque chose de déjà existant...On en ressort à la fois, perplexe et surpris mais aussi fasciné et charmé par ce film totalement inattendu. A mille lieux de ce que l'on imaginait en entrant dans la salle...Une très belle surprise donc...

Bon, alors oui, les différents qualificatifs apposés au film ne sont pas totalement usurpé. Après les cartons "Cloverfield", "District 9" et la vague de films à venir de films sur des invasions extra-terrestres à petit budget et bien ce film là ne ressemble à aucun autre. Rom-com ? Film de guerre ? Drame ? Science-fiction ? Un peu de tout ça, le tout mélangé dans un shaker et servi bien chaud par un G. Edwards au talent évident. Réalisé pour l'équivalent de 45 secondes du film "Transformers 2" (!!!!), le cinéaste anglais concentre tout son budget sur des SFX maison, fait le cadre et la lumière (brillants) et met tout dans des décors immersifs. Une plongée dans la peur et l'inconnu, porté par un casting réussi (avec la très craquante W. Able), une vraie découverte, avec quelques passages soit pas très crédibles (le lac) ou un peu trop abscons (la fin). Mais au pire, ça nous oblige à le revoir. Et ce sera avec plaisir.

Sous prétexte d'un film de monstre Gareth Edwards écrit et film une romance plutôt contemplative, pas désagréable. Manquant visiblement de moyens et c'est peut être une bonne chose au final les deux protagonistes se retrouvent finalement au cœur du film qui évite du coup certains défauts inhérents au genre comme justement passer totalement à côté du fond pour le côté spectaculaire. Si ce n'est pas non plus une révolution du genre c'est un film surprenant qui m'a plu dans l'ensemble.

A notre époge de "mélange de genres", la jolie idée de "Monsters" est de tenter le road movie wendersien (ennui languide, vide des relations humaines, poésie de fin du monde) dans le contexte du film "d'invasion extra-terrerstre", et de formellement boucler le concept par un filmage "indie" - caméra vidéo portée à l'épaule - conjugué à ces effets spéciaux minimaux (mais efficaces...) que permet la technologie actuelle. Le problème est que, autant l'idée est séduisante, autant elle ne fonctionne que par intermittence (la danse nuptiale finale des monstres, par exemple) : il y a un déficit trop fort de personnalité chez les deux protagonistes principaux, qui n'éveillent à aucun moment notre intérêt, mais il y a aussi, peut-être, une contradiction fondamentale entre l'ancrage dans la réalité que présuppose le road moavie et l'artificialité d'une situation science-fictionnesque, aussi bien recréée soit elle. On regarde donc ce "Monsters" avec curiosité, on est régulièrement admiratif devant de très beaux plans (l'effet Wenders, encore), mais on n'a jamais l'impression que la moindre émotion puisse se dégager de ce qui ne semble qu'un exercice de style... (Bien sûr, il me faut reconnaître que le twist final est redoutable et rattrape un peu l'impression mitigée du film.)

Un film moyen qui a des prétentions bien trop grandes pour lui. J'en attendais plus, vu la façon dont il avait été présenté. Une déception.

Quand on voit Monsters il faut absolument tout relativiser et louer le génie de son réalisateur véritable roi de la débrouille. On ne sait pas par quel miracle il a réussit à boucler son film avec un si petit budget mais il l'a fait et cela force le respect. Évidement ces acteurs ne sont pas des vedettes et ses personnages sont des stéréotypes mais pouvait t-il faire autrement ? La réponse est non et son film est surtout une démo de ce qu'il peut faire et de côté là le film est une réussite et tient la comparaison avec pas mal de blockbuster sans avoir à rougir.

Un film surprenant et envoûtant, « Monsters » c’est un peu comme si Walter Sales avait réalisé « La guerre des mondes ». Ne vous fiez pas à la bande annonce, qui le vend comme un nouveau « Cloverfield » ou « District 9 », ni a l’affiche, qui fait penser à « La route » (les publicitaires ont décidément peu de culture ou pas d’imagination), il s’agit ici d’un road movie, d’une ballade en forme de cauchemars éveillé mis en image dans un style élégiaque proche de la rêverie. Comme tout bon road movie, c’est au final un parcours initiatique pour l’attachant couple de héros (Whitney Able et Scott Mc Nairy deux révélations), la zone de conflit qu’il traverse et dont ils sont à la fois les acteurs et les témoins finissant par contaminer leur histoires personnels jusqu’à ne faire plus qu’un lors d’un final émouvant mais peu optimiste. Les auteurs glisses aussi dans leur récit quelque allusion à la situation conflictuelle entre les Etats-Unis et le Mexique, notamment vis-à-vis de l’immigration. Tout cela fait de « Monsters » un film unique à la beauté étrange, dont les images reste gravés longtemps dans la mémoire, loin du consommable jetable qui envahit les salles.

Des monstres annoncés dans le titre on ne voit finalement pas grand chose... Monsters, plus qu'un film de science-fiction est l'histoire d'une rencontre amoureuse dans un contexte d'invasion extra-terrestre. Alors que la frontière Mexique/ Etats-unis est devenue une zone dangereusement infectée par des monstres tentaculaires, un photographe doit ramener à son patron sa fille coincée au Costa-Rica et traverser la zone... Monsters, curieusement comparé à l'immense District 9 (A part les aliens, ça n'a franchement rien à voir), est un film d'ambiance. L'histoire ne présente finalement que très peu d'intérêt, dés le début, on sait que les deux héros vont finir par tomber amoureux... Ce film, au rythme assez lent vaut surtout pour la beauté des plans et des paysages et son ambiance langoureuse empreinte de poésie. Les deux acteurs principaux sont très charmants et tout à fait crédibles. L'intrigue amoureuse prend souvent le pas sur l'horreur ambiante et on ne ressent jamais vraiment d'angoisse face à ce qui leur arrive. Monsters est donc une sorte de film hybride, plus romantique qu'horrifique où la mise en scène inventive est constamment mise en valeur. Dommage cependant que le récit ne soulève pas plus d'enjeu, l'ensemble manque de suspense, de tension sexuelle, de quelque chose quoi... Encore un film à "buzz" qui mérite d'être vu mais qui n'est pas non plus le "chef d'oeuvre" annoncé... et je le répète, ça n'a rien à voir avec District 9 qui lui est indispensable!

Pour rejoindre les USA, un reporter et la fille de son patron doivent traverser une zone habitée par une vie extra-terrestre.
Tourné sans moyens (ça se sent un peu), un petit film SF pas trop mal foutu sans être très original. La caméra à l'épaule, le style vrai-faux documentaire, l'invasion extra-terrestre, la tension du voyage... tout ça a été vu et revu récemment dans beaucoup de films de ce genre. Il y a 10 ans, celui-ci aurait été perçu comme original. Aujourd'hui, c'est presque anodin.

Monsters est une assez bonne surprise dans l'ensemble. En effet on s'imagine pas du tout ce genre de film en lisant le titre et le synopsis et en regardant la bande-annonce. On se retrouve au final avec un film qui a des "monstres" pour simple prétexte d'ambiance et de déroulement de l'histoire. Cependant, cette dernière reste assez molle tout au long du film et on se demande où le scénario veut mener le spectateur et les personnages qui, du coup, trouvent leur crédibilité affectée!