Avis sur I'm Still Here - The Lost Year of Joaquin Phoenix

Un faux-documentaire absolument passionnant, Joaquin Phoenix au plus bas, il décide de quitter le cinéma pour se consacrer à la musique mais dur dur d’être pris au sérieux, peu à peu il devient le bouffon d'Hollywood, le toujours soigné et beau Phoenix devient un gros drogué crado, son beau-frère Casey Affleck le film tout le long de cette descente aux enfers.
Bien évidement tout cela n'est qu'une mise en scène et n'a rien de vrai mais pour se donner à fond dans le film Phoenix à publiquement dit en 2008 qu'il arrêter le cinéma, un très gros risque car ça aurait pu le griller totalement, ses propos, ses attitudes, il est devenu si impopulaire et humilié que ça a du être affreux pour lui, son interview chez Letterman en 2009 est si troublante et dérangeante car rien ne fut préparé à l'avance, il est simplement arriver là et s'est comporté en vrai branleur, une chute terrible pour un acteur si apprécié.
En gros ce film est un foutu défi aujourd'hui relevé.
Casey Affleck y est allé au culot et il a remporté ce défi avec brio, il nous offre un magnifique film sur l'impopularité, qui nous montre l'envers du décor, comment en quelques jours/semaines une personne reconnu peut tomber dans les tréfonds.
Chapeau à toi Casey pour cette idée et cette réalisation et chapeau à toi Joaquin pour cette totale implication.
Une merveille !

Un film incroyable qui prouve tout simplement que Joaquin Phoenix est un acteur fantastique, il est allé là où aucun autre acteur n'avait osé aller, il a vécu son rôle pendant deux ans sans rien laisser paraître. Le film est plutôt étrange à regarder car on ne sait jamais vraiment où se trouve la limite entre la réalité et la fiction, c'est un véritable OVNI cinématographique. Bravo à Joaquin Phoenix qui montre ici à quel point il est un acteur grandiose.

Joaquin Phoenix, l'un des acteurs les plus talentueux de sa génération annonçait en 2008 prendre sa retraite (arrêter le cinéma) pour devenir chanteur de rap. On hallucinait d'apprendre une telle nouvelle. Au même moment, en toute discrétion, Casey Affleck (son beau-frère), faisait un documentaire sur le nouveau Joaquin Phoenix, barbu, en surpoids et se ridiculisant à la télévision. C'est à travers I'm Still Here - The Lost Year of Joaquin Phoenix (2010), un "documenteur", que l'on découvre qu'en réalité, tout ceci n'était qu'un canular, mais pour quelle raison ? En effet, on peine à trouver un réel intérêt à ce film, quant on sait que l'acteur à mis sa carrière en suspend pendant deux années pour se consacrer à ce subterfuge, on regrette amèrement qu'il ait pris cette décision.
Le film s'avère très rapidement dénué d'intérêt, il nous montre une toute autre facette de lui, à la fois répugnant et imbu de sa personne. Alternant les interviews ratées et les performances en live catastrophiques. Certes, tout ceci n'est qu'une machination, une manipulation pour nous faire croire ce qu'ils veulent nous montrer, mais on ne parvient pas a en saisir le but et finalement c'est l'ennui qui nous envahit du début à la fin.

Je l'attendais depuis longtemps et enfin je l'ai vu. Après tant d'attente et le fait d'avoir peut-être trop entendu parler de tout ce qui a pu se passer autour du projet : j'en suis un peu déçue. À moins que ce soit le contenu qui me déplaise. Je sais pas trop. Ça veut choquer et taper dans l'œil mais ça reste relativement fade dans le fond. J'espérais plus de "spectacle" et j'ai eu tort je l'admets. Néanmoins, l'idée de tout ce revirement est excellente et probablement unique, et ça semble suffire. Je pense que le film en lui-même ne vaut pas tous ces mois vécus. Alors chapeau tout de même.

Le canular de Phoenix et Affleck a une sacrée gueule (et a créer un buzz incroyable) et les intentions étaient sûrement louables (casser son image ? dégommer de l'intérieur le star-system ? exorciser des douleurs enfouies ? ou tout simplement se fendre la poire) mais ce documenteur s'avère au final tellement énorme qu'on y croit pas une seconde, d'autant que l'ensemble est vraiment chiant, laid et vulgaire. Du suicide artistique comme on en a rarement vu.

Dommage que les critiques cinéma n'aient pas compris ce film pour la plupart. Ce n'est pas l'histoire de la chute de Joaquin Phoenix, mais la chute d'un star, qu'importe son nom. Il a voulu raconter une histoire dramatique, à mis son nom en jeux, un an de sa vie, et les critiques le rabaissent sans comprendre le sens de ce film. La fin est magnifique, poignante !

Avec Walk The Line, Joaquin Phoenix s'est imposé comme un des acteurs les plus doués de sa génération. Plutôt que de suivre un parcours classique (Alterner les films à gros budgets et les films indépendants), Phoenix se lance dans un (faux) documentaire dans lequel on suit une star en train de péter un plomb. On assite donc à une oeuvre très originale, plus proche de la performance artistique que du faux documentaire, dans lequel Phoenix est à la fois émouvant et hilarant. Quoi que ce soit, c'est délirant, et c'est réussi.

Une mauvaise blague. Se mettant en scène dans l'ivresse et la bêtise, dans un minimum de respect pour ceux qui lui font encore appel, l'acteur tombe dans une déchéance sommaire, d'une grande solitude mais totalement justifiée du fait de ses actes. C'est aussi dégradant que de se goinfrer de burger pour se mettre en scène. Malgré tout, on comprend l'acharnement des médias et la position difficile de pouvoir ou devoir quitter les projecteurs.

Mais bon comme c'est lui je trouve ça mi-barbant. Mais il ne suffit pas de se laisser pousser la barbe et de faire semblant de prendre de la drogue, d'appeler des escort et de dire des gros mots pour faire un docu réussi. Après c'est plutôt sympa de voir pleins de guests (acteurs, rapeurs...) se prendre au jeu, mais le public lui n'a jamais été vraiment convaincu par la supercherie. Et 1h40 c'est un peu long pour documenter quelque-chose de si creux. Heureusement qu'il est de retour sur l'écran!

Une fiction documentaire dans la lignée de "Borat", mais en plus fascinant : assister à la déchéance planifiée de Joaquin Phoenix est d'autant plus jouissif que l'acteur est l'un des plus respectés de sa génération et qu'il invente ici un personnage intense d'homme égaré à des lieues de celui qu'il semble être au quotidien. Son jeu est très bon et il est facile de croire à sa dépravation, quand bien même on est au courant du canular pendant le visionnage : en reliant constamment le rôle inventé au personnage public qu'est l'acteur ainsi qu'à son passé, "I'm Still Here" crée un malaise et une identification distanciée qui montrent aussi bien les ressorts que les dangers de la société du spectacle. Plusieurs question se posent : bien sûr, celle de la mégalomanie des acteurs, mais aussi la façon dont la société du spectacle peut anéantir l'art. Si on admet qu'un acteur décide de se reconvertir dans la musique malgré une absence manifeste de talent dans ce domaine, l'Académie des Oscars ou les personnalités télévisuelles étrangères à toute idée de beauté sont-elles néanmoins en droit de le railler au point de réduire ses envies artistiques à néant ? Caché derrière l'emballage excessif et grotesque du film se niche bien le combat pervers entre l'art et le divertissement.

Gros délire de Casey Affleck et Joaquin Phoenix qui se sont mis en tête de filmer dans ce mockumentary le faux changement de carrière de JP, des plateaux de cinéma aux studios d'enregistrements. Maintenant que l'on connait la supercherie, le film ne présente plus grand intérêt si ce n'est quelques scènes mémorables dont le rap final au nightclub et la fausse bagarre. A voir au moins une fois pour la performance assez incroyable de l'acteur qui a dû incarner ce rôle d'apprenti rappeur pendant un an et demi à chaque apparition en public.

Film étrange, faux documentaire presque réel et tragi-comique, avec un Joaquin Phoenix, qui prouve l’excellence de son talent, en osant pratiquer l’auto dérision a un tel point qu'on se prendrait limite a son jeu !

Même s'il s'agit d'un canular, il doit y avoir un fond de vérité dans l'attitude de Joaquin Phoenix, car il faut bien une motivation personnelle pour tenir un tel personnage aussi longtemps! Une performance digne de Sacha Baron Cohen ( même si Phoenix fait plus songer à Zach Galifianakis dans " the hangover"), dans un "documenteur" qui tourne un peu en rond. Mais après tout, le milieu du show-biz ainsi qu'une partie du public étant peuplé de vampires cyniques, Phoenix a bien le droit de s'amuser à leurs dépends (est-ce cynique de se moquer du cynisme?), avant de renaître de ses cendres. Dans une société "spectaculaire" qu'un critique de ciné (à propos de ce film) n' a pas hésité à qualifier d'"eugéniste", il faut un certain courage artistique pour casser son image.

Absolument délicieux ! Un Joaquin Phoenix absolument somptueux ! Si on aime cet acteur on peut que aimer ce doc ! Fantastique réalisation du beau frère Casey Affleck ! Ils ont été sacrément loin dans leurs parodies mais qu'est ce que c'est bon !

Un documentaire sur un monstre! On craignait la farce et pourtant il s'agit là d'un vrai film! Joaquin Phoenix est le plus grand acteur de sa génération capable d'interprété un rôle dans sa propre vie!