Avis : While We're Young - Page 5

Une comédie grinçante servie par une bonne distribution, mais malheureusement trop bavarde et gâchée par des clins d'œil aux conflits générationnels trop cliché. On ricane une ou deux fois mais on s'ennuie surtout.

A croire que les Américains ont du mal à aller jusqu'au bout de leur propos. Coup sur coup, deux films montrent des gens dans la fleur de l'âge, dans un monde fait pour eux, qui, sainement, s'y emmerdent et s'acoquinent avec la jeunesse. Tout comme dans le récent Girls Only, le postulat de départ est sympathique et plutôt bien mené (malgré un montage déplorable). Pourquoi alors finir par d'affreux clichés ?

Une comédie new-yorkaise sur la crise de la quarantaine, qui lorgne chez Woody Allen, assez bien écrite, mais qui manque de souffle.

Tant qu'on est jeune, c'est un film plein de promesses, plein d'intentions, une belle affiche, ça commence bien sur le refus de vieillir, sur les flatteries dont on ne se méfie jamais mais ça finit par s'enliser fortement et même s'embourber avec le personnage arriviste d'Adam Driver, ce qui n'apporte rien et ce qui finit par desservir le film et le détourner de son thème initial. Dommage

Comédie qui se veut reflet de nos mœurs contemporaines dans le New York créatif, bobo et branché. La caricature est parfois réussie et amusante mais l’ensemble est verbeux, simpliste et lourdingue. Les comédiens (exceptée Naomi Watts) en font trop et l’on s’ennuie très vite. N’est pas Woody Allen ou Mel Brooks qui veut : ça se saurait ! La cogitation masturbatoire sur l’existentialisme façon hipster ou sur la difficulté de créer une œuvre “révolutionnaire” ou un enfant fatigue et agace très vite et la confusion augmentant tout au long du scénario, on est content quand ça finit. Dommage car la trame est intelligente mais toute l’équipe n’est vraiment pas à la hauteur.

Film sans intérêt, même les acteurs à l'affiche ne parviennent pas à m'emballer et l'intrigue n'est pas super.

Décidément, Ben Stiller est voué à ne pas s'entendre avec son beau-père. Il est ici un cinéaste quadragénaire, autrefois prometteur, gendre d'un génie du documentaire et s'acharnant maintenant depuis dix ans à bâtir un chef d'œuvre complexe et ambitieux sur un sujet philosophique abscons. Pas loin d'un inadapté dans le monde d'aujourd'hui. Le temps s'est écoulé, il a raté quelques trains, lui et sa femme dont les amis sont tous des parents quadragénaires insérés dans la société, et ayant accepté les compromis nécessaires (?). Sa rencontre avec un jeune cinéaste ambitieux et manipulateur va lui ouvrir les yeux sur son aveuglement et la nécessité d'accepter de vieillir. Les rêves de jeunesse sont soumis à la dure loi de la réalité. Ce film subtil mais un poil bavard est plutôt ambitieux dans l'univers cinématographique américain actuel et on est heureux de voir Ben Stiller sortir pour une fois de ses niaiseries habituelles. Naomi Watts est également superbe en compagne de ce grand enfant. Pas tout à fait un chef d'œuvre mais une approche psychanalytique intéressante des rapports au temps qui passe et à l'évolution du couple. A la fois comédie et film de réflexion. On regrettera une sordide et longuette scène vomitive, passage obligé (?) de nombreuses comédies récentes.

Très franchement je n'ai pas vraiment grand-chose à dire sur ce long-métrage qui m'a pourtant plu. J'ai bien aimé ce couple de quadras encroûtés dans une routine confortable et qui découvrent, grâce à un couple vingt ans plus jeune, un nouveau souffle et ce même si leur couple se met alors à tanguer. Mais, finalement leurs métiers, ils sont réalisateurs de docus ou productrice de films, et le fait qu'ils vivent dans à New York, m'a un peu tenu à distance des enjeux de ce film. Alors, bien sûr, on comprend que ce sont : le choc des générations, le vieillissement ou plutôt son refus, la parentalité, qui sont traités dans ce film, mais on a du mal, en tout cas moi, à ne pas rester au niveau de l'intrigue amusante qui se déroule devant nous pour réellement percevoir ces thèmes. Les acteurs sont brillants et portraiturent avec brio ces deux couples à deux étapes différentes de leur vie. Une comédie douce-amère menée par deux générations d'acteurs qui est franchement agréable, même si on a du mal, donc, à passer outre le divertissement pour se pencher sur les thématiques qu'elle traite. À voir.

Ce que c'est chiant comme film ! Voilà la première chose qui me vient en tête une fois le film terminé. Une histoire qui lasse vite, qui n'est jamais dynamique ou intéressante et portée par des personnages agaçants. Tout paraît terne, médiocre en fait et les bonnes choses, les bons passages sont complètement effacés par la morosité et les faiblesses !!

While we're young est une comédie dramatique qui s'adresse à tous les âges, autant les jeunes (campés par Amanda Seyfrid et Adam Driver) que les moins jeunes (avec cette fois-ci Ben Stiller et Naomi Watts). Ici, c'est lassés de leur routine quotidienne que nos quarantenaires se mettent à fréquenter de jeunes actifs, pour obtenir un joli conflit de génération au sein duquel la musique s'entrechoque, la mode s'oppose et les comportements se contredisent. Proche d'une oeuvre indépendante, la réalisation de Noah Baumbach ne gagne pas facilement son capital sympathie, en raison de protagonistes auxquels l'on accroche pas forcément et d'une mise en scène trop distante vis-à-vis de ses spectateurs. Après, qu'on aime ou qu'on n'aime pas, il y a quelques qualités qui ne trompent pas.

Un film interessant sur les sujets qu'il traitent : le temps qui passe, les choix de vie, les coups de vieux, la maternité / paternité.
Ces sujets font échos car ils sont rassembleurs. Tout le monde se trouve concerné par ses "problèmes existentiels " ( sauf si vous avez moins de 30 ans ). Ben stiller et Naomie Watts jouent très bien et sont assez touchants.
Le souci de while we re young n'est pas les sujets, mais leur nombre. A défaut de bien en exploiter un, le film part dans tout les sens et en perd son fil principal. On commence par la rencontre et la différence avec un jeune couple, le temps qui passe, les différences générationnelles, ensuite vient la paternité, ses conséquences, pour enchaîner vers la séduction, jalousie, tentation, choix de carrière etc..... autant de sujets passionnants et convenablement bien traités mais qui nous laisse un énorme gout d'inachevé à la fin de ce long métrage.
Avec un tel casting, il aurait fallu en developper beaucoup moins afin de ne pas perdre en profondeur.

Il est new yorkais, il signe des comédies psychologiques et se retrouve du coup comparé au nouveau Woody Allen. Que ce dernier est de l'influence sur lui, c'est certain mais les comédies dramatiques de Noah Baumbach de "Greenberg" à "Frances Ha" en passant donc par ce "While we're Young" ont leur univers propre. Portrait doux amer d'un couple ayant atteint la quarantaine, le film évoque le temps qui passe, la maturité, mais aussi la création et plus généralement l'accomplissement de soi-même. C'est drôle, bien écrit, justement joué. Ben Stiller, déjà le héros de "Greenberg" est visiblement à l'aise dans l'univers du cinéaste, plus posé que dans ses films déjantés et bine plus intéressants mais c'est surtout Noami Watts, rarement vue aussi drôle ( j'adore quand elle danse le hip hop!), qui nous épate ici.

Une satire sociale sur la crise de la quarantaine servie par un beau casting mais au récit peu captivant voire ennuyeux, manquant d'humour, de rythme et d'intérêt. N'est pas Woody Allen qui veut...Un mauvais moment à passer puis à oublier.

Un couple de quarantenaires sort de son train train quotidien en adoptant le mode de vie "trop cool" de leurs nouveaux amis âgés de 25 ans.
Le flm manque trop de finesse pour faire rire ou émouvoir. Tout est caricatural, grotesque et affreusement bavard. L'ennui s'installe très vite et ne nous quitte plus.

Du Baumbach assez plaisant dans la lignée de ses films. On se laisse prendre par se conflit de génération. Ou l'ambition prend le dessus sur l'amitié. La Caricature est assez amusante. Film riche en thématique.
Gros casting  le couple Naomi Watts et ben stiller est top.
On s'approche d'un Woody Allen.