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    Quelques heures de printemps
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    3,5
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    270 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 204 abonnés 3 048 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2012
    Cela devait bien finir par arriver : un film de Stéphane Brizé qui me déçoit ! Lui, dont j'avais jusqu'à présent aimé le cinéma tout en nuances, tout en finesse, là, sur ce sujet difficile qu'est le suicide assisté, il pousse le bouchon un peu loin. Au point que l'émotion, qu'on croirait gagnée d'avance sur un tel sujet, n'arrive à percer qu'à de rares moments. Les acteurs n'y sont pour rien, surtout pas Hélène Vincent, excellente, comme d'habitude. Vincent Lindon fait du Lindon et c'est déjà pas mal. Quant à Emmanuelle Seigner, on la voit finalement très peu. Lors du générique de fin, on est surpris de constater que la musique du film, assez peu présente par ailleurs, mais très belle, a été empruntée à un autre film : "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford", western d'Andrew Dominik, une musique signée Nick Cave et Warren Ellis. Il est vrai que Nick Cave a toujours été hanté par la mort.
    vidalger
    vidalger

    300 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2013
    Ce film marque les esprits par le traitement sobre de son sujet principal, l'incommunicabilité, par le thème secondaire et plutôt rare au cinéma de la mort choisie et par le choix d'un duo magistral d'interprètes auquel on ajoutera des seconds rôles de haute tenue. La longueur des plans permet aux sentiments de s'exprimer et laisse du temps aux comédiens de nous faire sentir les non-dits, les peurs, les craintes qui rendent leurs personnages totalement inadaptés à la vie sociale. Cette lenteur, cependant, finit parfois
    par nous ennuyer au risque de bâillements intempestifs, chaque scène étant répétée deux ou trois fois avec d'infimes variations. Un coup de chapeau pour la lumineuse apparition de la trop rare Emmanuelle Seigner dans un rôle plein de douleurs et d'incompréhension. Mention spéciale aussi pour les décors d'appartements modestes qui, pour une fois, sont criants d'authenticité sans verser dans la caricature.
    Hubert Guillaud
    Hubert Guillaud

    118 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    Ce film sombre et désespéré sur les rapports mères fils semble tourner au système ou l'absence d'empathie de chacun répond à l'isolement des autres. Deux êtres solitaires qui ne se retrouveront ni ne se comprendront pas, perdus dans leurs habitudes mortifères. Bien sûr, les acteurs sont étonnant de vérité. Mais qui a vraiment envie de voir, subir un tel désarroi, qui au final vire presque à la caricature simpliste.
    Cinephille
    Cinephille

    137 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2013
    Je ne sais pas de quelle famille vient Stéphane Brizé pour être d'une telle acuité sur les questions de rapports familiaux, mais c'est toujours d'une justesse au laser. Je ne sais pas de quelles vies vient Vincent Lindon pour interpréter aussi bien les personnages frustres, manuels, lui qui vient d'une famille de la grande bourgeoisie intellectuelle. Toujours est-il que ces deux là, plus Hélène Vincent, ça donne un film absolument parfait sur le sujet du ratage mère/fils et de l'impossibilité de parole. Je vois que la moyenne des critiques spectateurs est d'à peine 3. Ca me consterne que tant de gens passent à coté d'un tel bijou. Et ça m'est difficile de les comprendre car je ne vois pas ce qu'on peut reprocher au film. Sa subtilité ? ses silences ? sa dureté ? Enfin, même si le sujet du film n'est pas l'auto-délivrance, nul doute que ce qui est montré objectivement, calmement, aura un impact fortement positif sur ce thème.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2012
    Creusant sa thématique préférée, l'incommunicabilité des êtres, Stéphane Brizé dans "Quelques heures de printemps", y ajoute une note sociétale en traitant du suicide médicalement assisté. Toute la communication du film a tourné autour de ce sujet sensible qui n'est en fait qu'une partie, essentielle certes, mais qui accompagne seulement le propos principal, celui des relations conflictuelles entre un mère et son fils.
    La mère, veuve, enfermée dans une routine ménagère, est atteinte d'un cancer du cerveau. Elle cohabite avec son fils Alain qui vient de purger dix-huit mois de prison pour trafic de drogue. A la recherche d'un emploi, Alain se retrouve face à une femme mûrée dans un silence de toujours mais résolue. elle a décidé de recourir, via une association suisse à une fin médicalement assistée pour éviter les souffrances et la déchéance.
    Malgré un titre à l'allure poétique, "Quelques heures de printemps", n'en joue pas du tout la carte. Stéphane Brizé est un réalisateur dont l'obstination à décrire les milieux simples est un bienfait dans le cinéma français plutôt enclin à se réfugier dans les canapés moelleux et profonds de la bourgeoisie. La reconstitution de cette vie simple est admirable de justesse et de finesse. Mais son talent ne réside pas seulement dans cette plongée dans l'ordinaire des petites gens. Remarquablement dirigés, les comédiens, soigneusement choisis, se voient offrir ici l'occasion d'une prestation haut de gamme. Hélène Vincent, la mère, est tellement juste que dès son apparition, elle parvient à faire oublier cette Mme Le Quesnoy qui lui colle aux baskets. J'ai regardé vivre cette Mme Evrard, petite fourmi à la vie simple, laborieuse et sans grand espoir, dont chaque geste, chaque froncement de sourcil, m'a rappelé beaucoup de femmes croisées dans ma vie ou dans la rue. La comédienne livre ici une interprétation qui restera dans les souvenirs et dans les coeurs.
    En face d'elle, Vincent Lindon, en fils taiseux, massif mais faible, qui traîne son passé de prisonnier dans une société qui n'a rien à lui proposer, est, comme d'habitude, excellent. Ses silences mais aussi ses coups de colère, ses regards en disent long sur l'enfermement dans lequel se débat son personnage.
    Les seconds rôles sont eux aussi au diapason. Silvia Kahn, avec pudeur et justesse, incarne un médecin qu'on aimerait pouvoir rencontrer dans une telle situation. Mais mon coup de coeur va à Olivier Perrier, absolument magnifique en voisin amoureux transit de Mme Evrard et qui nous offre avec Hélène Vincent une des scènes les plus bouleversantes du film, où avec quelques paroles banales, ils arrivent à exprimer ce qu'une vie de résignation et de retenue n'a pas pu dire (à ce moment là, on voyait briller les larmes sur les joues de toute la rangée).
    Bourré de qualités, de scènes d'une incroyable acuité qui sidèrent le spectateur par leur justesse et leur force, "Quelques heures de printemps" ne m'a, hélas pas, complètement convaincu.
    Un peu plus sur le blog
    http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/09/quelques-heures-de-printemps-de.html
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Une famille comme les autres, unie parce que désunie. Des retrouvailles silencieuses et explosives, justes et touchantes malgré l'inimitié provoquée par le personnage du fils.
    ned123
    ned123

    130 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2013
    J'ai vu film... avec un certain recul... en soupirant sur le fait que certains films français mettaient un tiers du temps à démarrer... et petit à petit, l'interprétation prodigieuse de Vincent Lindon et d'Hélène Vincent s'impose, explose et prend une dimension exceptionnelle de tension, d'émotion, de réalisme... Et d'un seul coup, l'évidence est là, c'est un immense film... Vincent Lindon et Hélène Vincent sont soutenu par tout en ensemble de très haut niveau... la musique, le thème, Emmanuelle Seigner, et les nombreux comédiens -criants de réalisme- qui entourent ce couple Mère-Fils. On ressort terriblement ému, touché, mais sans pathos, sans être triste... On ressent les obstacles énormes à la communication sur tout et rien... Et comment le coeur, le corps, la voix disent "Je t'aime" sans même le dire. Amour (filiale) et Mort sont réunis dans ce film où les mots manquent, où la parole disparaît et où la vie se conquiert... J'ai adoré la simplicité (apparente) de ce film, la longueur des plans, la nature des situations, l’intensité des dialogues, les moments "fort ou banal" du quotidien, les rencontres, les échanges avec le corps médical, les membres de l'association... C'est un film sur la vie qui parle de la mort... Indispensable.
    mazou31
    mazou31

    83 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2012
    Je m'interroge toujours sur l’intérêt de faire des films aussi réalistes et méticuleux sur le quotidien que nous pouvons vivre nous-mêmes. Cela dit, il est vrai aussi que celui-ci transcende les drames que chacun peut croiser sur son chemin. Il touche au cœur car il est vrai, humain, subtil et sans la moindre surenchère mélodramatique. Il touche aussi parce qu’il décortique l’âme humaine et que chacun y trouve quelque part un peu de lui-même. Un très beau film, plombant mais pas pessimiste. Allez, finalement, il a bien fait de tourner ce film, Stéphane Brizé ! Surtout qu’on peut y admirer d’exceptionnelles interprétations des deux Vincent… Hélène et Lindon !
    stanley
    stanley

    58 abonnés 752 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2012
    Quelques heures de printemps évite la plupart du temps les pièges du pathos, du réalisme misérabilisme et du film dossier. Stéphane Brizé appraît plus proche de Maurice Pialat que d'André Cayatte et c'est tant mieux. Le film renvoie à La gueule ouverte de Pialat. Stéphane Brizé ne juge jamais ses personnages, il les fait simplement jouer tels quels devant la caméra dans une forme de réalisme assez ambigü. Froid et filmé au scalpel, il sait faire rejaillir l'émotion en s'apesantissant sur les scènes de la vie quotidienne : l'épuchelage des légumes, la préparation du café ... Un film sans humour aucun (sauf le chien qui dort les pattes en l'air). La mise en scène capte bien l'incommunicabilité entre ces deux êtres dont les regards ne se croisent jamais. Voir la scène de repas, géniale où le couple mange séparemment et où la mère augmente ou baisse le son en fonction de ce que fait son fils. Saluons l'interprétation irréprochable de Vincent Lindon, de Emmnuelle Seignier, du voisin doux et juste (Olivier Perrier) et surtout d'Hélène Vincent, exceptionnelle dans son meilleur rôle. La mère est d'ailleurs un personnage ambivalent (n'hésitant pas à suicider son chien pour faire revenir son fils). Quelques heures de printemps a aussi ses défauts : telles les scènes du fils avec sa maîtresse, pudique au départ mais mal conclues et surtout l'épilogue du film où le tire-larmes est manifeste (ils se disent enfin qu'ils s'aiment!). Un bon film pudique et juste.
    jaja77
    jaja77

    59 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2012
    un film traité avec un sujet très délicat avec pas mal d'émotions puis bonne interprétation du duo d'acteurs vincent london/hélène vincent qui jouent très bien leur rôle respectifs.j'ai bien aussi apprécié le personnage du voisin MR perrier olivier qui donne un plus pour relier la famille.une fin triste mais bien choisi à mon goût.
    nestor13
    nestor13

    54 abonnés 1 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2012
    Voilà un film en plein coeur de l'actualité. Certes, l'euthanasie revient régulièrement sur le devant de la scène, mais ce sujet a été neanmoins un des thèmes de François Hollande lors de la dernière campagne présidentielle et il concerne un des soixante engagements de son programme. Il est vrai que cela nous interpelle tous, la souffrance étant la chose la plus intolérable en ce bas monde. Cela ne donne cependant pas une oeuvre forcément poignante. Car même si la dernière séquence est d'une violence absolue, le réalisateur s'est contenté de faire une oeuvre certainement trop didactique aux très longues scènes. Même s'il nous rappelle, à juste titre, que c'est aussi à chacun de s'occuper de son corps et de sa santé avec laquelle on ne peut plaisanter. Il n'y a toutefois pas vraiment d'hirondelle lors de ces "Quelques heures de printemps".
    xavierch
    xavierch

    44 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2016
    Un film dur, très dur, sur le suicide assisté, mais également la relation mère-fils, et aussi la difficulté de sortir de prison. Tout est gris dans ce film, les décors, les acteurs, leur relation, la maladie, et même si le film est joué magistralement par Vincent Lindon & Hélène Vincent, le manque de dialogue, de rythme, est un peu difficile pour garder l'attention, seul le dernier tiers monte en intérêt, et devient bouleversant, voire dérangeant, mais en tous cas, il a le mérite de nous faire poser des questions, ce qui est déjà beaucoup.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    40 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2017
    2 superbes comédiens au service d'un scenario abordant a travers la description réaliste d'une relation mère/fils conflictuelle le thème encore très tabou de l'euthanasie.Certes le rythme n'est pas des plus dynamique mais c'est a travers les silences et les regards que passe la plus grande part de l’émotion que l'on peut ressentir a observer ces 2 êtres emplis de respect et d'amour malgré les apparences.Réalisation sobre et pudique qui convient parfaitement au sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 septembre 2012
    Stéphane Brizé est un bon réalisateur mais cette fois-ci il nous livre un film vraiment incroyable et très riche en émotions. Le casting est tout bonnement parfait et d'une grande justesse ; il nous donne une palette de sentiments d'une grande diversité et d'une grande intensité Un merveilleux moment de cinéma, de vie et d'amour. Merci Monsieur Brizé.
    Christine G
    Christine G

    17 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2012
    Helene Vincent et Vincent Lindon sont tellement vrais dans ce film magnifique !
    une superbe musique
    il est vrai que volontairement la mise en scéne traîne un peu volontairement mais les personnages sont parfaitement étudiées et l'étude mére enfant est magnifique
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