Avis : Casse-tête chinois - Page 7

Il faut avoir vu (et avoir aimé) « L’auberge espagnole » et « Les poupées russes » pour apprécier « Casse-tête chinois », c’est une évidence de le dire. Dans le cas contraire, on risque de ne pas comprendre grand-chose à la vie et aux caractères de Xavier, d’Isabelle, de Wendy et de Martine, etc… Recentré sur 4 personnages alors que les deux premier opus avaient un casting bien plus étoffé, « Casse-tête chinois » est (malgré son titre) plus lisible que les précédents et notamment les « Poupées russes ». L’intrigue est concentrée sur Xavier, Romain Duris est excellent, même si je sais qu’il insupporte pas mal de monde, moi je n’ai rien contre cet acteur et son jeu que, non, je ne trouve pas tellement plus « tête à claque » qu’un autre ! Les actrices sont très biens aussi, avec une Martine-Audrey Tautou bien moins agaçante que dans les films précédents et une Isabelle-Cécile de France toujours géniale ! La réalisation est assez rythmée, peu de temps mort et peu de longueurs. Il y a par moments des petites touches de surréalisme tout à fait efficaces et rigolotes. D’ailleurs, l’humour est là aussi omniprésent, sans jamais être au premier plan. Il s’agit d’une comédie dramatique, mais d’une comédie quand même et on passe un bon moment. J’ajoute que, comme souvent dans les films de Cédric Klapish, la bande originale est chiadée ce qui ne gâche rien, bien au contraire… Et puis, j’avoue que j’ai particulièrement aimé sa façon de filmer New York, avec presque autant de tendresse que dans un Woody Allen, et au final on a très envie d’y rester nous aussi quand la lumière de la salle se rallume. Du côté des petits défauts… je cherche… peut-être une fin un peu brutale, un happy end un petit peu facile qui cherche absolument à « boucler la boucle », peut-être quelques situations un peu téléphonées alors que d’autres sont un tantinet improbables… Mais bon, dans l’ensemble, si on a aimé « L’auberge » et les « Poupées », alors il faut se plonger dans ce « casse-tête » qui finit, après bien des péripéties, par se résoudre.

Un retour agréable mais qui manque de flamboyance pour nous emporter. On est en équilibre entre de bonnes idées, une modernité / complexité qui sonne vrai (l'utilisation de Skype, l'éclatement des lieux, le parcours pour devenir américain), mais on sent également que cette réalité est celle d'un petit monde de privilégiés qui traversent l'atlantique comme on prend le bus, font des réunions à 40 sur du thé chinois ou se déchirent pour le choix d'une école huppée contre une autre tout aussi exorbitante. J'ai du mal à m'identifier à des gens qui vivent tous dans des lofts de 200m² et ai du mal à trouver leur vie "compliquée" quand le dilemme consiste à choisir entre Brooklyn et Manhattan ! On évite pas non plus les erreurs / facilités / clichés comme dans la scène du conducteur de taxi chinois ou les larmes de Tautou à cause de la maladie de sa fille. Alors qu'ils habitaient les deux précédents opus, j'ai été déçu par le le manque d'émotion et un montage qui aurait pu être plus incisif (on se tape tout de même un générique Simpson en entier). Heureusement la BO mélancolique à souhait joue parfaitement son rôle et couvre et enrobe délicieusement des réflexions finalement assez creuses. Dommage enfin que le point d'orgue soit un copier-coller de l'Auberge Espagnole (l'arrivée en catastrophe dans l'appartement) et que la modernité apparente de l'oeuvre se conclue sur un "le premier amour triomphe toujours" très réac. Un film plein de défauts donc mais que la dimension "Friends" rend très attachant. On prend beaucoup de plaisir à voir évoluer et interagir cette bande de potes que l'on a vu vieillir et à laquelle on a presque la sensation d'appartenir.

Bon dieu, ça fait tellement de bien de voir ce genre de films au cinéma. Un film français en plus (c'est pas que j'en sois fier mais c'est si rare !) Les acteurs sont incroyables, ils sont comme le film, plein de vitalité, plein d'énergie, drôles mais jamais gratuitement. Je suis sous le charme, complètement sous le charme. J'ai trouvé ça marrant, engagé (oui, engagé, d'une certaine manière : dans son côté utopique presque revendicateur d'une vie entière, décomplexée, investie), malin. Beau. J'ai trouvé ça beau.

Bordel ça fait du bien, ce pétillant à la mise en scène, à la réalisation. Il y a de l'ingéniosité, il y a sans cesse des trouvailles, des innovations chez le réalisateur (peut-être parce que tout le reste est déjà en place, notamment les personnages et qu'il se sent plus à l'aise). Klapisch a gagné en légèreté mais pas en frivolité et ça colle d'autant mieux avec ses personnages/acteurs au bord de la quarantaine, avec la vie qui se déroule et qui s'enroule, Klapisch explose les idées préconçues et réalise le plus beau des 3 volets de la "saga". Avec Klapisch aussi revitalisant, on espère qu'une chose, vivement 50 ans. Vivement 60. Vivement 70...

Dernier volet des acolytes de l'Auberge espagnole passés entre temps par Les poupées russes, on retrouve ici les personnages principaux à savoir Romain Duris, Audrey Tautou, Cécile de France et Kelly Reilly mais pas les personnages secondaires. Le plaisir de retrouver cette bande d'amis est indéniable et le style du réalisateur est là pour nous replonger dans l'ambiance dès les premiers minutes du film. Les acteurs ont mûri mais finalement rien n'a changé et l'on retrouve cette galerie de personnages dans de nouvelles aventures cette fois ci dans la grosse pomme, à New York. Toutefois, le film est moins prenant que les précédents, un peu trop long même dans les deux premiers tiers avant le feu d'artifice final excellent fait de nombreux rebondissements et d'un nombre incalculable de personnages dans un si petit appartement comme dans l'Auberge espagnole ! La fin est magnifique et boucle la boucle comme une évidence, ce n'était pas facile de conclure une telle série mais le réalisateur Cédric Klapish s'en sort avec les honneurs !

Vu hier soir en avant-premièente comédie sur la crise de la quarantaine dans un New-York cosmopolite. Les acteurs sont excellents, on rit souvent, une digne suite de l'auberge espagnole et des poupées russes.

11 ans après l'Auberge Espagnol , Casse tête chinois vit avec son temps et dresse un instantané de la vie plutôt réaliste sur la vie de couple , l'homoparentalité , l'immigration , la séparation , les exs , l'amitié ...
Casse tête chinois garde a son bord 4 rescapés de l'Auberge Espagnol qui parlait de 7 jeunes étudiants de différentes nationalités en colocation a Barcelone , a suivi Les Poupées Russes il y a 8 ans et donc la fin de la Trilogie non pas en chine comme le titre peut laissé pensé mais a New-York (dans le quartier chinois)
Sur les 4 acteurs qu'ils restent mon ressenti positif est peut être influencé sur 2 acteurs que j'apprécie a savoir Romain Duris et Audrey Tautou qui joue encore trés juste dans ce film .
J'ai aimé l'originalité de certaines scènes incluant un montage original entre l'apparition de philosophe de l'époque qui viennent en fil rouge faire réfléchir le personnage de Romain Duris (Xavier) a travers des phrases en lien avec son humeur du moment , ou cette scène a l'hôpital et les filles des magazines (comprendront ceux ayant vu le film)
En dehors de l'originalité appréciable , c'est la réalité qui nous touche sur tout ses sujets d'actus principalement sur la vie d'un quarantenaire avec deux enfants .
Xavier décide de faire de sa vie , un roman , une vie qu'il considère comme ... un casse tête chinois .
Il faut dire qu'elle n'ai pas simple depuis que sa femme Anglaise a décidé rompre avec lui et de s'installer a New York avec ses enfants , qu'il a aidé son amie lesbienne a faire un enfant , que son ex veut revenir avec ...
Les scènes drôles sont principalement celle du parcours du combattant pour que Xavier obtienne la nationalité américaine et ses scènes avec une jeune chinoise qui doit être crédible pour être sa femme .
En rapport avec celle ci la scène de fin conclue bien un film à multiples sujets , mais qui nous ... casse pas la tête.

Et voilà le troisième et dernier (enfin pour l'instant du moins) volet de la trilogie commencée avec "L'Auberge Espagnole", qui est très bon ! Toujours écrit et réalisé par Cédric Klapisch et sorti en 2013, nous suivons toujours les aventures de Xavier et sa bande qui partent cette fois à New-York. Honnêtement, ce film est, pour moi, une agréable surprise car j'ai beaucoup aimé le premier mais j'avoue que "Les Poupées Russes" m'a beaucoup déçu, je m'attendais donc à une nouvelle déception. C'était principalement l'histoire à laquelle je n'avais pas accroché dans le précédent film car l'ambiance et les personnages étaient bel et bien présents. Ici, en plus des personnages et de l'ambiance, toujours aussi bonne et aussi bien rendue à l'écran, nous avons en plus une histoire qui est, à mon sens en tout cas, aussi intéressante que le premier. C'est peut-être parce-qu'ici, c'est la conclusion d'une aventure et que donc les émotions sont plus fortes, les personnages sont vraiment aboutis etc. Nous avons également de nombreuses situations drôles, chose qui manquait terriblement au deuxième opus qui était un peu mou dans l'ensemble. Le réalisateur a aussi fait le bon choix de se concentrer que sur les quatre personnages principaux de la trilogie et de ne pas inclure de scènes avec les autres. Cela peut-être dans un sens dommage car on ne sait pas ce qu'ils sont devenus mais cela permet également de ne pas s'éparpiller et de se concentrer sur ce qui est vraiment important. Ainsi, nous avons une histoire bien travaillée. C'est également très intéressant de placer cette fois l'histoire à New-York, qui est la ville par excellence en ce qui concerne le mélange des cultures, ce que la trilogie a toujours mise en avant. Du côté des acteurs, nous retrouvons Romain Duris, Cécile de France, Kelly Reilly et Audrey Tautou qui jouent toujours aussi bien. "Casse-tête chinois" est donc une réussite qui conclut la trilogie en beauté.

Le début de ce troisième volet partait sur des bases plus que douteuse ... Casse-tête chinois grappille par petite dose des sourires et trouve un rythme pour un résultat assez sympa au final. Romain Duris et Audrey Tautou se taillent la part belle de ce long métrage, la complicité entre eux est contagieuse.

Cédric Klapisch nous offre, sans le moindre essoufflement et avec toujours autant d’humour et de tendresse, une troisième tranche de la vie pour le moins compliquée de Xavier, incarné avec le même entrain par Romain Duris. Il y a une cohérence somme assez toute logique dans l’évolution des personnages ainsi que dans les thèmes abordés sans pour autant tomber dans la facilité et une certaine redite. De plus, cette façon de filmer New York en se soustrayant aux prises de vues habituelles, nous sort agréablement des sentiers battus. Vu le plaisir que j’ai pris à voir «Casse-tête Chinois », je ne suis de loin pas réfractaire à un quatrième volet.

Casse-tête chinois est incroyable. Il est vrai et il n'en fait pas trop. Il est compliqué mais simple à la fois. Il est beau, le montage est beau, la photo est belle, Kraked Units fait bien son boulot pour la B.O., les acteurs sont toujours aussi bons et surtout, on est content d'imaginer une fin à la trilogie de Klapisch. Merci. 4,5/5.

Je vais peut-être surnoter le film mais j'ai vraiment passé un super moment. J'ai lu que l'on disait ici et là que c'était toujours plus ou moins la même histoire avec L'Auberge Espagnole et Les Poupées Rousses (vie compliquée, voyages à droite à gauche, histoires de cul en tout genre, blabla) mais cela tombe bien: je les ai vus il y a tellement longtemps que je ne m'en rappelle pas énormément. Et c'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai replongé dans la vie tumultueuse de Xavier. On soulignera quelques idées de mise en scène plutôt intelligentes, et un rythme de croisière agréable, pour nous servir un divertissement de qualité et pas si ringard qu'on veut nous le faire croire.

L'histoire de casse-tete chinois est un vrai casse-tete chinois mais on reussit a rentrer dans l'histoire un peu en bric a brac mais qui s'harmonise avec le temps !

De retour après L'Auberge Espagnole et Les Poupées Russes, Cédric Klapisch met un point final à sa trilogie des voyages. On y retrouve donc les aventures de Xavier et de sa fidèle troupe dans le Chinatown de New-York. Même si le premier opus de sa trilogie était médiocre et le second nettement mieux, on ne peut qu'adhérer ici à une histoire des plus prenante et un humour irrésistible. C'est comme si Klapisch ne cessait de s'améliorer sur cette trilogie, qui sur chaque film monte en intensité. Plus on avance dans la vie de Xavier et plus on prend son pied, c'est crescendo. Et on se prend dès le début à l'histoire grâce à un scénario bien écrit, reprenant quelques éléments des précédents films, et à un montage dynamique qui permet au film de ne pas perdre son rythme. De plus, les touches d'humour sont vraiment excellentes et bien placées et le film est agrémenté d'une bande originale extraordinaire qui nous place directement dans le ton du film. Côté jeu, Romain Duris n'a jamais autant excellé dans la peau de son personnage mais on n'oublie pas pour autant le reste des acteurs. Pour résumer, Casse-Tête Chinois est en quelque sorte la fin parfaite des péripéties de Xavier même si on se demande bien si il y aura un petit quelque chose sur la cinquantaine. En tout cas on peut dire que la boucle est bouclée.

Excellent....comme on aime..!!!!!!!! tout est bon dans le klapish....lol bon scenario bon realisateur tres bons acteurs....enfin tout est génial !!!!! bravo

Quand on sait que Klapish a dédié 8 mois à l'écriture de ce volet (contre 3 semaines à l'Auberge Espagnole), on s'attend à ce que Casse-tête chinois soit au moins aussi bien que ses deux aïeux. Eh bien, on n'est pas déçus. Klapish pourra se satisfaire d'avoir réussi ce que peu de réalisateurs parviennent à faire: maintenir le niveau du premier film dans les suites, attente grandissante et exigence remusclée comptées.
Il le doit d'abord à sa palette d'acteurs de talent, qui lui est resté fidèle depuis 10 Duris interprète toujours Xavier, qui a 40 ans et qui est père de 2 enfants désormais. Le hic, c'est que Xavier n'a pas 40 ans dans sa tête, mais s'il le martèle tout au long du film. Il a encore une vie d'adolescent. Célibataire, logeant dans un appartement de 10m2, sur un matelas rapiécé, dans une ville qu'il ne connaît pas, à la recherche d'un travail. Et comme si ça ne suffisait pas, il a 3 fils, dont un qu'il a octroyé à sa meilleure amie lesbienne en guise de preuve d'amitié, amie lesbienne qui trompe sa femme, femme qui l'a aidé à trouver son appartement. Il doit trouver une femme américaine pour avoir le droit de résidence permanente. Son ex (Audrey Tautou, subilme comme toujours) revient à la charge, avec deux enfants sous le bras. Un véritable casse-tête, sur lequel se seraient cassé les dents la plupart des réalisateurs. Mais pas Klapish. Usant de sa mise en scène hyper dynamique (split screen tortueux, séquences d'animation totalement libres et fantaisistes, BO rocambolesque) Klapish insuffle un rythme unique à sa comédie. La voix-off de Duris ajoute au cachet de cette franchise qui ne cesse de porter la comédie française dans des sphères rarement empruntées. L'histoire est captivante. Les personages, auxquels on reste attachés, et qu'on retrouve avec la joie indescriptible qui suit un long moment d'attente, de solitude, et de nostalgie.
Un vrai bonheur, qu'on dévore avec plaisir. Merci de nous faire rire, vous réhaussez le niveau de la comédie française, Monsieur Klapish!