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    Unc-Scrooge
    Unc-Scrooge

    45 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    On pense beaucoup à l’oscarisé Argo (Ben Affleck) en regardant No !. D’abord par le sujet, ce petit fait divers d’un pays au bout du monde qui rentra dans l’Histoire grâce à une poignée d’hommes. Ensuite de par l’utilisation de techniques de films « à l’ancienne ». En ressortant les vieilles caméras technicolor, Pablo Larrain prend un véritable risque, celui de lasser un spectateur qui baigne dans la 3D depuis quelques années déjà, et pour qui l’utilisation d’une telle technologie apparait désormais comme archaïque et cheap. Miracle, l’effet du réalisateur réussit au-delà de toute espérance, donne une impression de documentaire (marqué par la quasi-absence de musique) et un véritable réalisme au film, sentiment renforcé par l’utilisation d’image d’archives ainsi que par les décors et costumes. Pour le reste, on retiendra une histoire poignante jusqu’au bout et un Gael Garcia Bernal (La science des rêves) magistral, dont le rôle peu loquace rappelle quelques grands acteurs américains actuels, mais qui réussit (lui) sans aucune difficulté à transmettre ses émotions. Bref, No ! scotche le spectateur du début à la fin et le laisse grandi, avec des idéaux de liberté et de combat dans un coin de la tête. S’il se rapproche d’Argo sur de nombreux points, No ! dépasse largement la production de Ben Affleck en qualité…
    Georges P.
    Georges P.

    64 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2013
    Film à plusieurs entrées et intéressant sur la communication politique. dommage que le choix du cadrage et la qualité de la prise de vue (on veut faire reportage) ne soient pas au rendez vous
    Steph L
    Steph L

    48 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2013
    Le sujet est passionnant mais l'image façon 70's est désagréable et le rythme n'y est pas. La relation amoureuse du personnage n'apporte rien et j'aurais préféré que le film aille plus loin dans le parallèle dictature politique et dictature de la publicité.
    Livenlor
    Livenlor

    22 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2013
    Film intelligent et parfois drôle. C'est une chronique intéressante du renversement du Général Pinochet. Si la photographie peut dérouter, elle ne dessert en rien le film bien au contraire. A voir.
    Tony L'Ambassadeur
    Tony L'Ambassadeur

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2015
    Comment gagner la liberté à coups de publicité?! Une véritable bataille est engagée entre la dictature menée par Pinochet et ses fervents opposants, les partisans du « NO ». Le savant mélange de scènes reconstituées, de vidéos d’archives ou de scènes pleinement fictives apporte une véritable crédibilité au film. En revanche, celui-ci peine à démarrer et je n’ai pas réellement compris l’impact ou l’intérêt d’intégrer la vie privée de René Saavedra. Heureusement, Pablo Larraín reconstitue avec brio le Chile de 1988 et nous entraine avec intérêt dans cette bataille pour la liberté. Je dois avouer que je suis curieux de voir les films précédents de P. Larraín et de plonger dans les origines de cette période de l'histoire du Chili. Voici un film qui devrait figurer dans la liste des documents pédagogiques de l’éducation nationale. Cette bataille historique est exemplaire et permettrait aussi de donner lieu à des réflexions sur la place que l’on accorde aux médias de nos jours...
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    320 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2020
    La portée de ce film est vraiment très forte. Afin qu’il nous immerge le mieux possible dans l’époque de ce fameux suffrage, il sera filmé avec des caméras des années 80. On aura une esthétique authentique et cela donnera limite l’impression d’un documentaire. Le côté réaliste ressortira beaucoup. De plus, les slogans et messages publicitaires utilisés sont ceux de l’époque. On est donc totalement dedans. Ce qu’arrive à créer Pablo Larraín est tout simplement génial. Cela va permettre de se rendre compte des enjeux de ce référendum et comment se passait la dictature de Pinochet. Vous ne verrez aucune image violente mais on sera plus centré sur le comportement des gens. Alors que tout le monde peut penser qu’il est évident que le « non » est la réponse voulue par tous, on nous expliquera pourquoi une partie du peuple opprimé a peur de sortir de la dictature. Gael García Bernal sera le meneur du casting. L’acteur mexicain a dû s’entrainer durement pour faire disparaitre son accent. Il m’a vraiment époustouflé. Il représente parfaitement l’homme qui au départ est déconnecté de la réalité et la dureté du régime militaire de Pinochet, puis une fois mouillé dans la campagne, comprend que la liberté n’existe pas. Dire que tout cela a tout juste 30 ans. Afin de mieux comprendre ce film et mieux l’appréhender, je vous invite à vous renseigner sur la dictature qui a eu lieu au Chili. L’impact n’en sera que plus fort. Même si cela semble être l’autre bout du monde et une autre époque, NO se doit d’être vue pour se rendre compte que la démocratie est précieuse.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    244 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2013
    "No" est une brillante évocation de la campagne référendaire sur le sort réservé au Chili, à savoir la fin ou la continuation du règne autoritaire de Augusto Pinochet. Filmé avec un grain très particulier, volontairement vieillot, "No" est une réussite à tous les niveaux. Intéressant du point de vue de la narration, il constitue un bon film documentaire, au plus près de la campagne en faveur du "Non", sans omettre les protagonistes souhaitant la poursuite du régime en place. Jusqu'au bout, le spectateur est transporté par cette vague enthousiasmante, s'identifiant sans problème au héros René Saavedra, interprété avec brio par Gael Garcia Bernal. Même si la situation réelle quotidienne du pays à ce moment là est passée au second plan, le réalisateur préférant un discours plus politique, le film permet d'en savoir plus sur l'une des dictatures sud-américaines les plus sanglantes de la seconde moitié du XXème siècle. Tous les thèmes inhérents à cela sont traversés avec réussite : la censure, l'intimidation, le contrôle des médias,etc. Indispensable.
    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2019
    Filmé 16mm...35mm façon vintage crade :-(
    L'histoire est belle et la distribution fait le job mais, à mon avis, pas le meilleur P. Larraín �
    " Positif, signalait déjà "l'admirable trouvaille" consistant à Uniformiser toutes les images, archives et récit historique, en utilisant matériels de tournage et mode de prise de vue d'époque : plastiquement, c'est plutôt laid, mais d'une efficacité redoutable.... Oui c'est très et finalement assez pénible à suivre..... "
    Piwi47
    Piwi47

    30 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mars 2013
    Les films politiques ont décidément la côte depuis quelque temps au cinéma. Décliné dans tous les genres possibles et inimaginables – du documentaire sur Obama à la comédie potache « Moi, député » avec Will Ferrell & Zach Galifianakis, en passant par le thriller « Les Marches du Pouvoir », voire le thriller d’action « Argo », la politique impressionne, interroge l’opinion publique et poursuit donc son bonhomme de chemin au cinéma avec la sortie de « No », un drame chilo-mexicano-américain co-produit et réalisé par Pablo Larrain. Adapté d’un scénario de Pedro Peirano, lui-même transposé d’après la pièce d’Antonio Skarmeta, « No » fut nommé à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère lors de la dernière cérémonie en date.

    Pour obtenir une certaine cohérence dans la narration entre ses propres images, et celles d’archives, Pablo Larrain choisit de filmer avec des caméras d’époque, et particulièrement la caméra à tube Ikegami 1983, avec son image carrée, ses couleurs dénaturées et ses visages filmés en plans serrés.

    Si l’illusion d’homogénéité fonctionne plutôt bien sur le spectateur, en créant ce style « docu », nous sommes dubitatifs quant à cette solution de facilité et l’intérêt d’avoir fait de « No » une œuvre de fiction. « No » est certes un drame historique et social fort, mais pourquoi ne pas avoir carrément inclus les slogans arrivistes, les spots publicitaires propagandistes, le message anti-totalitarisme dans un documentaire (calibré Arte) plus global, dont la percussion et la force auraient frappé davantage ?

    Le procédé de mise en scène rend certes compte du pouvoir des images et plus largement des médias, mais la campagne électorale n’étant pas un sujet très bandant cinématographiquement parlant, on en arrive à regarder sa montre toutes les quinze minutes et prier pour que l’hymne redondant scandé par tous « Chili, la joie approche » s’arrête une bonne fois pour toutes.

    Rendons hommage tout de même à l’incroyable travail réalisé sur les décors & costumes du long métrage, qui offrent grâce au réalisme du passé.

    De même, le talent de Pablo Larrain pour distiller habilement tension psychologique (le calendrier du référendum, les intimidations et menaces proférées par les détracteurs du mouvement du NO) et sympathiques moments de détente (l’humour à travers les formats publicitaires de 15 minutes).

    Côté casting, saluons la remarquable et salutaire prestation de Gael Garcia Bernal, révélé dans « Amours chiennes » d’Alejandro Gonzalez Inarritu, puis dans « Y tu mama tambien » d’Alfonso Cuaron et « Carnets de voyage » de Walter Salles. Le jeune acteur se construit au fil des âges une filmographie éclectique et étincelante, à saveur internationale. Gael Garcia Bernal est entouré dans « No » de comédiens au cordeau, à l’image d’Alfredo Castro, acteur fétiche du metteur en scène.

    Bilan : Après « Tony Manero » en 2008 et « Santiago 73, Post Mortem » en 2010, Pablo Larrain poursuit son cinéma vérité en livrant le troisième volet de sa trilogie descriptive des combats versus le régime Pinochet. Dommage de ne pas avoir mis en boîte celui-ci sous la forme d'un documentaire.
    shmifmuf
    shmifmuf

    159 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2014
    La publicité peut être une arme pacifique pour faire vaciller une dictature. Ce film tiré d'une histoire vraie est, par la qualité de son interprétation et son style simple et non démonstratif, un long-métrage sincère et pudique sur un pays qui sort d'un long sommeil forcé.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 mars 2013
    Sujet fédérateur et positif malgré le titre, star internationale en tête d'affiche... soit tout le contraire du précédent film de Pablo Larrain, l'austère mais très intéressant "Santiago 73 post mortem". Visiblement, "No" s'annonçait sous de trop bonnes auspices pour le réalisateur chilien. C'est la seule explication possible pour sa mise en scène désastreuse et extrêmement maniérée, sabotée par un nombre incalculable de contrejours moches et une association bancale d'images d'archives et de scènes jouées ou reconstituées. Larrain donne l'impression d'avoir eu peur de s'abaisser à faire un film populaire et de décevoir son cercle premier d'admirateurs (faussement ?) intellos. Peur injustifiée vue le torrent de critiques positives qui arrosent ce film. Forcément, vu le sujet... Franchement, qui aurait envie de dire du mal d'un film qui donne le mode d'emploi pour se débarrasser pacifiquement d'une dictature ? Et ce, quand bien même le type à l'origine du renversement est une sorte de Jacques Séguéla local, personnage ambigu qui joue alternativement et parfois simultanément la carte du cynisme et celle de l'engagement et qui retourne contre la dictature ses propres armes idéologiques. Mais là encore, avec une sorte de snobisme forcé et, j'espère, inconscient, Larrain se focalise presque exclusivement sur le rôle qu'ont joué les intellectuels ou les artistes (certes populaires) dans le référendum. Le peuple n'est quasiment pas représenté et ce qu'il peut y avoir de méprisant dans l'attitude des publicitaires vis-à-vis du peuple, on le retrouve malheureusement dans les choix de Pablo Larrain (aberrant, par exemple, de ne pas montrer le spot du footeux Carlos Caszely et de sa mère, torturée sous la dictature). Tout cela est bien dommage parce que, oui, le récit est passionnant, il offre une belle réflexion sur le choix des armes en politique et a bien évidemment une portée universelle, en plus de délivrer une bonne leçon d'histoire chilienne (même si le film laisse faussement penser qu'on est passé en un claquement de doigts de la sujétion à la liberté, sans préciser que la transition démocratique aura quand même eu son lot de couleuvres à avaler, notamment l'immunité de certains criminels, Pinochet en tête). C'est très bien mais on ne peut pas s'empêcher de penser qu'un documentaire bien foutu aurait largement (mieux) fait l'affaire.
    Christophe Le Crom
    Christophe Le Crom

    29 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2013
    Subtile chronique sur la fin de Pinochet, ça remet un peu les choses en place sur le pays paisible ou l'on vit, sur l'importance de voter en toute circonstance. Et des questions sur la manipulation qui n'est pas forcément du côté que l'on pourrait penser...
    Iron-Kikou-38
    Iron-Kikou-38

    29 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2013
    Un très bon film qui retrace cette période politique avec Pinochet au Chilli à travers la campagne de publicité entre le "Oui" et le "Non".
    Un film qui représente bien la notion de lieux et forme du pouvoir ^^( recommander pour tous ceux qui passent le BAC ,avec Espagnol en LV2 ;P )
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 avril 2013
    Evoquer la chute de Pinochet et l’éradication d’un dictateur est louable. Avoir réalisé un film aussi laid visuellement à partir de ce sujet, certes, c’est le choix artistique du réalisateur, mais quelle torture pour l’œil ! Format 1:33, le nouveau truc à la mode, images dignes d’une vieille cassette VHS à la netteté discutable (on dirait un film en relief sans les lunettes assorties), bref une vraie horreur. Pour ce qui est du scénario : difficile de s’immerger dans ce récit aussi abstrus dans l’écriture que confus dans la description de ses personnages. Autour de Gael Garcia Bernal, pas très mémorable dans le rôle de ce publicitaire, le bourreau Pablo Larrain a à nouveau fait appel à des acteurs familiers de son « cinéma » : Alfredo Castro (un robot) et Antonia Zegers (un homme).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2014
    En 1988, Pinochet, dictateur chilien, oppressé par la communauté internationale, doit faire un référendum qui déterminera si il restera au pouvoir ou non. S'en suit une campagne publicitaire intense, car le parti du "No" n'a le droit que 15 mn par jour d'antennes alors que le "Si" (qui soutient la dictature) a toute la journée. Et finalement c'est un très grand pas pour le Chili qui a été fait. Et ce film retrace très bien le film, et la campagne publicitaire. Très fidèle, avec un grain particulier vintage qui fait que les images d'archives se confondent avec les images de 2013. Pas beaucoup d'anachronisme, très fidèle et intéressant avec l'acteur de "la Mauvaise Éducation" qui est toujours aussi bon et sexy. Enfin, la caméra n'est pas très moderne mais rappelle le passé. Enfin
    bref, la démocratie a permis au pays de se libérer, et c'est pour ceci que j'aime ce film.
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