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    La Belle et La Bête
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Belle et La Bête" et de son tournage !

    Retrouvailles

    Treize ans après Le Pacte des loups, Christophe Gans retrouve Vincent Cassel pour son nouveau film. Après plusieurs projets abandonnés, La Belle et La Bête est également l'occasion de retrouvailles avec le public, huit ans après Silent Hill.

    Et de neuf !

    La Belle et La Bête de Christophe Gans est jusqu'à présent la neuvième adaptation du conte au cinéma. Une dixième adaptation est prévue, elle sera réalisée par Guillermo del Toro et son casting comprendra notamment Emma Watson.

    Une histoire de bêtes...

    Christophe Gans semble attiré par les histoires populaires mettant en scène des bêtes poilues. En effet, avec La Belle et la Bête, il revient treize ans après avoir réalisé Le Pacte des loups. Une histoire sur la bête du Gévaudan...

    Inspiration

    Christophe Gans a déclaré s'être inspiré de l'univers du cinéaste japonais Hayao Miyazaki car selon lui ses oeuvres incarnent une vraie notion de féerie. De plus, le réalisateur a fait part de son envie de réaliser une adaptation qui revenait à l'origine du conte. Il souhaite donner une nouvelle vision du conte et faire de son film la première adaptation du texte original. Le film est directement adapté du conte publié en 1740 par Madame de Villeneuve.

    Générique de fin

    C'est le gagnant de l'émission musicale "The Voice", Yoann Fréget, qui interprètera la chanson "Sauras-tu m'aimer" dont le clip fera office de générique de fin.

    Un studio classique pour un classique de la littérature

    La Belle et La Bête a été tourné aux studios de Babelsberg situés dans la banlieue berlinoise en Allemagne. Ces studios sont devenus mythiques car ils ont abrité le tournage de nombreux films considérés de nos jours comme des classiques du cinéma expressionniste allemand. Ils ont notamment vu se tourner des films comme Le Golem réalisé en 1920 par Paul Wegener, Nosferatu le vampire de Friedrich Murnau en 1922 ou encore le Metropolis de Fritz Lang en 1927.

    Parti pris

    Même si Christophe Gans aime beaucoup la version du conte réalisée par Jean Cocteau en 1946, il ne souhaitait pas faire un remake. C'est pourquoi, dans son film, la trame narrative se concentre plus autour de La Belle que de La Bête. De même, la transformation de Vincent Cassel en Bête a été réalisée par la suite en post-production. Contrairement à Jean Marais, Cassel n'a pas eu à subir quatre heures de maquillage par jour.

    Production

    Avec La Belle et La Bête, Christophe Gans retrouve Richard Grandpierre à la production. Celui-ci avait déjà produit Le Pacte des loups en 2001. Il a récemment produit Zulu de Jérôme Salle avec Forest Whitaker et Orlando Bloom. Il a également produit et co-signé le scénario de Safari en 2009 réalisé par Olivier Baroux avec Kad Merad, une histoire de plus mettant en scène quelques bêtes...

    Epoques

    Le réalisateur Christophe Gans a choisi d'insérer deux époques dans le film. Une première située pendant le Premier Empire, l'art de cette époque s'inspirant beaucoup de l'art gréco-romain (rappelons que le livre s'inspire des mythologies grecques). La deuxième, celle où le prince vit heureux, est symbolisée par un retour à une Renaissance beaucoup imagée et moins réelle.

    Choix du casting

    Pour Christophe Gans et son équipe, il ne pouvait y avoir qu'un seul choix d'acteurs : "Nous n’imaginions que Vincent Cassel et Léa Seydoux pour jouer les rôles. C’était notre premier et notre seul choix. (...) Il était évident pour nous que Vincent Cassel était le seul en France capable de jouer à la fois un prince décadent et une bête. (...) Quant à Léa Seydoux, elle a dans sa façon d’être quelque chose de contemporain, à la fois éternel et classique, naturel et sophistiqué."

    Montage et effets spéciaux

    Le plateau de tournage se situant très près de la salle de montage, le film a été monté quasiment en même temps que le tournage. De plus, un travail de dessins 2D a été réalisé pour éviter aux acteurs de tourner sur fonds verts et ainsi avoir une idée précise du rendu des plans et des effets spéciaux qu'il allait falloir insérer. Ce système a permis à la production non seulement un gain de temps mais aussi un gain d'argent puisqu'un effet numérique est facturé au photogramme près. Il ne faut donc pas dépasser le nombre de plans établis dans le story-board. Enfin, cela a permis une meilleure cohésion artistique entre Christophe Gans et les membres réalisant les effets spéciaux, ceux-si sachant tout de suite où le réalisateur voulait en venir.

    Mime

    Vincent Cassel a débuté sa carrière en tant que mime. Cela lui a été utile pour son rôle de la Bête car celle-ci doit compenser son physique par ses manières et le contrôle de ses gestes, ce qui permet ensuite à Belle d'en tomber amoureuse. La Bête au final doit être très élégante et le mime permet ce contrôle.

    La Bête prend vie

    Vincent Cassel a en réalité dû interpréter deux fois ses performances. Une première fois sur le plateau, puis une deuxième fois plus d'un mois après le tournage. Des caméras captaient ses expressions pour ensuite y ajouter le masque de la Bête. Le masque a été réalisé en matériaux durs (les poils ont été implantés un par un) mais des corrections ont été apportées numériquement. C'est le même type de procédé qui avait été utilisé sur le tournage de L'Etrange histoire de Benjamin ButtonBrad Pitt devait avoir l'air très vieux.

    Un sentiment familial

    André Dussollier s'est retrouvé très ému par le tournage aux studios de Babelsberg. Son père qui s'était évadé d'un camp pendant la guerre avait travaillé dans ces mêmes studios pendant la guerre en tant qu'éclairagiste. Dussolier a tourné juste après La Belle et la Bête Diplomatie (qui se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale) de Volker Schlöndorff, réalisateur allemand et ancien directeur des studios. L'acteur a tenté de retrouver les films sur lesquels son père avait travaillé, mais il n'a pas réussi, ce qui ne l'empêche pas d'ironiser sur la situation et de qualifier cela d'"Étrange clin d’oeil de l‘Histoire."

    Inspiration écossaise

    Thierry Flamand, le chef décorateur du film, s'est inspiré de l'architecture de la chapelle de Rosslyn en Ecosse (près d'Edimbourg) pour l'architecture et l'ambiance à donner au château du prince après sa malédiction. Si ce nom ne vous est pas inconnu, c'est normal, puisque la chapelle est au centre de l'histoire du Da Vinci Code de Dan Brown. On l'aperçoit également dans le film de Ron Howard avec Tom Hanks.

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