Et voilà, Hunger Games, c’est fini. Je redoutais ce jour. Pendant 4 ans, j’ai vécu d’excellent moment en regardant cette saga qui est aujourd’hui l’une de mes préférées. Peut-être que ma critique manquera d’objectivité, mais peu importe. Je tiens d’abord à dire que j’ai lu les livres, donc je savais parfaitement à quoi m’attendre, j’espérai juste que la majorité des scènes soient respectées et surtout qu’elles procurent les mêmes émotions, mais je ne me faisais pas de soucis. Une chose était sûre : j’allais prendre mon pied pour ce finale !
Le film reprend là où il nous avait laissé lors de la partie 1 : Katniss se remet de ses blessures et elle est prête à affronter le président Snow avec toute la nation de Panem dans une guerre à grande échelle. L’héroïne est envoyé au Capitole associée à un groupe se nommant « L’Escouade 451 »; ils devront affronter des pièges créer par le président, des pièges dignes du jeu Hunger Games.
« Bienvenue au 16ème Hunger Games », oui, c’est tout à fait ça.
Les attaques de l’ennemi ainsi que les choix moraux et mortels qui attendent Katniss vont la contredire de plus en plus dans n’importe quel domaine. Elle fera tout pour gagner cette guerre et vaincre Snow.
J’avoue avoir été assez déçu voire triste de constater que les deux derniers opus de la saga aient été pas super bien accueilli par la critique spectateur/presse, visiblement la plupart des gens n’ont pas apprécié cette fin de saga, dommage car j’adore Hunger Games et à travers ma critique je vais essayer (maladroitement peut-être, dû a mon jeune âge) de défendre au mieux cette tétralogie. À travers ses films, Hunger Games a selon moi su prouver que la saga était plus intelligente qu’elle n’en avait l'air, plus mature que la plupart des sagas faite pour les adolescents, a ben tiens d’ailleurs autant le dire tout de suite : Hunger Games n’est pas une saga pour adolescents, parce que vu le message que le film fait passer et surtout la violence des scènes qu’elle expose, je me vois mal montré ça à un enfant/ado de onze ou douze ans. La saga prend de plus en plus d’ampleur au fil des films, pour au final nous présenter un spectacle total à travers son univers respecté, sa riche et proche mise en scène, sa musique entrainante et ses multiples personnages bien travaillés et pour la plupart attachant. Au lieu de montrer des scènes d’action qui débordent de tous les côtés, le film préfère traiter avec plus de profondeur le sujet qu’il expose, c’est-à-dire un système totalitaire dont l’héroïne, Katniss Everdeen est embarqué bien malgré elle, et dans des événements qui la dépasse. Son histoire prend une ampleur colossale, elle ne contrôle absolument rien, elle est manipulé, torturer psychologiquement, on lui prend les choses qu’elle aime, elle se vide intérieurement. Une héroïne comme Katniss vaudra toujours mieux qu’une Tris ou un Thomas (avis personnel bien évidemment). Cette saga ne prend pas les ados et les adultes pour des truffes, et ça, c’est déjà beaucoup.
Pour parler du film en lui-même, et bien il est excellent. D’ailleurs autre chose, les gens se plaignaient d’un cruel manque d’action dans la première partie, et bien sachez que vous allez être servies dans cette seconde partie. Les scènes d’action sont efficaces et intenses, elles s’alternent à merveille avec les scènes de réflexions. Et pour vous dire, certaines m’ont sacrément choqué,
particulièrement les pièges lancés par le Capitole (les vagues noires; les câbles lacérants; les mutations génétiques; le Hachoir; les rayons pulvérisants).
La scène dans les égouts est incroyablement bien filmée et la tension est puissante. Voilà, les scènes sont très fortes visuellement. La mise en scène est toujours aussi propre
(mention spéciale sur le plan du palais du président avec la neige, qui représente un calme étrange après une fin de guerre, et la scène de l’exécution de Snow qui est…parfaite).
La musique est toujours composée par James Newton Howard, mais je ne crois pas avoir entendu un nouveau thème, et j’ai envie de dire que ce n'est pas grave, ça retranscrit la même ambiance que dans les précédents volets. Pour la suite, je pense qu’il n’y a rien à dire au niveau des personnages et des acteurs, tous remplissent parfaitement leurs rôles. J’ai encore une fois envie de placer notre belle et charismatique Jennifer Lawrence en haut du podium qui est désormais l’une de mes actrices préférées et son personnage m’aura marqué jusqu’au bout.
Et pourtant, je retiendrais deux assez gros défauts qui sont à la fin du film. Alors vous ne comprendriez pas si je ne fais pas référence au livre car ça vient de là.
La première : la mort de Prim; alors pas la scène de sa mort, mais de ce qui vient après. Dans le livre, cet événement anéanti complètement Katniss, aussi bien physiquement que psychologiquement. Elle est dans un état pitoyable : sa peau a brûlé, ses cheveux sont à moitié arrachés, elle se fait suivre par un médecin, bref, elle est détruite. Dans le film, on ne ressent pas du tout ça, au contraire, elle est toute propre, elle a l’air d’avoir l’esprit plus ou moins clair, c’est bien dommage car c’est une étape importante dans l’histoire, j’aurai aimé que ça soit traité de façon plus fatale. La seconde : l’épilogue. Alors ce n'est pas que je ne suis pas contente que Katniss et Peeta finissent ensemble et qu’ils aient des enfants, au contraire ! Et c’est exactement comme ça dans ce dernier tome, sauf qu’il faut que vous sachiez que le livre est vu par Katniss (à la première personne), et croyez-moi que son point de vue est bien plus pessimiste que ça. La fin du film a des allures de « petite maison dans la prairie », alors que dans le bouquin, Katniss nous fait comprendre qu’après plusieurs années, elle n’est toujours pas guérie, que ces cauchemars reviennent sans cesse, et elle dit ça à elle-même, pas à son bébé. Dommage là aussi, les gens ont dû trouver ça mièvre, mais bon.
Pour enfin conclure, ce quatrième volet clôt brillamment une histoire forte qui nous a tenu en haleine pendant quatre ans; un film fidèle à son message politique fort : la résistance à la dictature. Une saga intense, spectaculaire. Je termine cette critique en souhaitant à tout le monde un joyeux Hunger Games, et puisse le sort vous être favorable.