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    Blue Jasmine
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    benoitG80
    benoitG80

    3 336 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2013
    "Blue Jasmine" est un bien curieux film... En effet, partant d'une excellente idée sur le papier et accompagné d'une actrice hors pair en la personne de Cate Blanchett, Woody Allen avait les cartes en main pour réussir à nouveau !
    Et il faut bien reconnaître qu'une fois de plus, son cinéma ne manque pas d'intérêt mais est-ce suffisant pour crier au chef d'œuvre pour autant ?
    Car bien sûr, on suit, on observe comme un cas clinique, cette bourgeoise égocentrique en représentation perpétuelle qui s'accroche à sa condition jusqu'à la folie telle une addiction, en dépit des dangers et des risques qu'elle soupçonne...
    Woody Allen d'ailleurs, fait tout pour la magnifier au plus haut point...
    Mais quel choc des cultures quand on découvre enfin sa sœur et ses enfants, chez qui Jasmine va se réfugier après son propre déluge !
    Quelle façon a donc W. Allen de nous dépeindre cette société de façon si sordide, si vulgaire au point d'en faire des grossières caricatures plus que limitées, incapables de parler, voire de penser ? !!!
    Alors que la belle et élégante Jasmine a tout pour elle, jusqu'à ses rencontres choisies bien sûr en rapport avec son rang social même si la chute à venir en sera d'autant plus dure...
    On imagine ce qu'aurait pu donner ce film avec une étude bien plus subtile, plus intelligente de ces deux milieux qui se rencontrent, qui cohabitent au lieu de cette immonde laideur qui enfonce le clou comme si le réalisateur se plaisait à embellir toujours les mêmes, en l'occurrence les riches qu'il préfère, et à ridiculiser toujours ceux qui n'en valent pas la peine et par conséquent, ne l'intéressent pas !
    Difficile donc d'avaler cette pilule au goût amer qui fait l'effet d'un pavé dans la mare !
    Et difficile d'espérer en terminer avec ces clichés et ces idées reçues sur les nantis intelligents aux goûts raffinés et les démunis idiots et incapables de quoi que ce soit...
    Toujours ceux d'en haut et ceux d'en bas, les VIP et ... ?
    Quel horreur et quel mépris !
    Tout cela a malheureusement la dent dure et c'est encore cette histoire qui nous le confirme une fois de plus...
    C'est d'autant plus dommage et choquant de tomber dans ce piège à pieds joints, quand on songe à certaines réalisations intelligentes et réussies du célèbre cinéaste !
    septembergirl
    septembergirl

    571 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2013
    Une comédie dramatique qui marque la fin de la tournée européenne pour Woody Allen et son retour aux Etats-Unis. Un joli film, sobre, qui brosse de façon légère, mais aussi amère et noire, le portrait d'une femme en crise. Malgré tout, "Blue Jasmine" ne surprend pas et constitue un énième réemploi des thèmes de l'univers du réalisateur (amour, adultère, famille, classes sociales…). Et, même si le film se suit agréablement, il s'avère que son récit n'a pas la force ni la portée attendues !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 août 2019
    Woody Allen a le blues. On reconnaît bien tous les ingrédients de son cinéma (ruptures et réconciliations, destins entremêlés, dialogues irrésistibles, bande originale vintage, etc.), mais le goût n'est pas le même. Il y a d'abord la façon dont le flot de paroles habituel est ici remplacé par une parole post-traumatique, sans destinataire et qui tourne en boucle. Jasmine parle toute seule et toujours pour dire la même chose. Il y a aussi le léger glissement du jazz habituel vers les voix blues de Louis Armstrong et Lizzie Miles. Enfin, il y a l'éclipse des personnages secondaires, toujours essentiels dans le reste de la filmographie d'Allen, par le personnage de Jasmine et sa présence dévorante. Partout une gravité et une noirceur absolues sont sur le point de renverser complètement la logique de la réinvention de soi qui structurait les meilleurs films du réalisateur. Ici, pas de rémission. Blue Jasmine, sous ses airs sages, est un film sans concession, à l'image de son interprète principale. On ne sait pas si c'est Woody Allen qui a offert à Cate Blanchett l'un de ses plus grands rôles, ou si c'est Cate Blanchett qui a réussi à hisser Blue Jasmine bien au-dessus du film mineur qu'il aurait pu se contenter d'être. Peu importe, le résultat est à la fois jouissif et glaçant, et donne le sentiment d'avoir trouvé dans ce crû 2013 quelque chose de plus ambitieux que dans les précédents.
    Critique détaillée: https://www.espace-critique.fr/critique-blue-jasmine/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 octobre 2013
    La maîtrise extraordinaire dont fait preuve Woody Allen procure un bien fou et justifie pour partie la note peut-être trop élevée. Si "la perfection est atteinte [...] lorsqu'il n'y a plus rien à retirer" (1), nul doute que Blue Jasmine le ramène au sommet de son art après quelques écarts : il disparaît derrière son œuvre, efface toute trace de fabrication, mais lui imprime évidemment son style dense et minutieux, complété par une superbe photographie aux couleurs chaudes et une bande son très jazzy.

    D'aucuns reprochent au film de ne pas comporter assez de ruptures de ton ; il donne pourtant dans la rupture tout court : amoureuse, sociale, psychologique... Surtout, il mêle fort adroitement légèreté et gravité : voir Jasmine sombrer dans la dépression, perdre la raison est aussi drôle que dur ; elle déraille complètement, ne s'en sort pas, et ce terrible constat pèse sur un humour savamment dosé. Elle ressasse les détails de son ancienne vie, d'un temps révolu, revient sur sa rencontre avec Hal, sur le trauma comme un disque rayé qui parviendrait de moins en moins à jouer "Blue Moon", la chanson sur laquelle tout a commencé. La répétition produit certes un effet comique, mais il cède vite la place au malaise : difficile de rire de l'héroïne lorsqu'elle s'égare face à ses neveux qui restent coi. Superficielle, frivole, dilettante, elle souffre d'un mal qui, lui, est profond, sorte de brouillard qui s'épaissit, de gouffre, de cercle infernal -et l'idée de cercle est importante : le film se termine comme il débute, sur les mêmes paroles de folle. Pas d'échappatoire pour Jasmine qui tente de fuir la réalité ainsi que ses responsabilités ; elle n'a aucun répit : blâmée pour ses erreurs passées par sa sœur, l'ex et le futur mari de celle-ci, son beau-fils, elle continue d'en commettre puis regrette -un peu. Mais elle a beau récolter ce qu'elle a semé, s'enfoncer toute seule, il ne semble pas que le réalisateur attende du public qu'il souhaite ce qui arrive in fine : il l'invite plutôt à éprouver de la sympathie à son égard, lui fait comprendre que la plaindre n'est pas infondé.

    Du point de vue de la démotion sociale, sa chute vertigineuse -qu'intensifient les flashbacks- prend fin : elle pose ses valises Vuitton, reliques pleines d'arrogance, dans l'appartement "homy" de sa sœur -au demeurant pas si petit. En résulte un choc culturel d'autant plus important qu'elle refuse catégoriquement de se réajuster, terrain propice à une comédie merveilleusement jouée : quel plaisir que de retrouver Michael Stuhlbarg, aussi bon que dans A Serious Man. Bobby Cannavale, Sally Hawkins, tous convainquent par leur interprétation, tandis que la performance de Cate Blanchett tient de la perfection : haut placée ou égarée, elle est miraculeuse en bourgeoise et en déclassée. Une fois de plus, Woody Allen offre à une actrice l'opportunité de montrer l'étendue de son talent ; reste à espérer qu'il soit récompensé d'un oscar ô combien mérité.

    1) Antoine de Saint-Exupéry.

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    Edgar L.
    Edgar L.

    186 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Le film s'ouvre par une scène d'aéroport dans laquelle on découvre la fameuse Jasmine, descendant de son avion, et se montrant plus que bavarde avec une mamie qui ne demande qu'une chose : que son cauchemar s'arrête ! On se rend ainsi tout de suite compte du personnage extraverti et parfois agaçant qui va nous accompagner durant un peu plus d'une heure et demie. Paniquée à l'idée de devoir vivre chez sa soeur fauchée, Jasmine en devient soulante de bavarderies.[...]
    Après avoir fait le tour de l'Europe (France pour "Minuit à Paris"en 2011, "To Rome With Love" en 2012, ou encore "Vicky Cristina Barcelona" en 2008), Woody Allen redescend sur terre pour notre plus grand bonheur. Son "Blue Jasmine" restera l'une des plus grandes réussites de sa filmographie, portée par une Cate Blanchett resplendissante. Un film que je ne peux que vous conseiller de découvrir au plus vite : du grand Woody Allen !
    lara cr28
    lara cr28

    68 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2013
    L’art de W.A. ou comment transformer un destin tragique en farce. Jasmine incarne à elle seule le paradoxe du cinéma : A travers la multitude des contrastes, le conte de fée promis par la fiction ne peut pas se réaliser car il est sans cesse confronté à la réalité d’où cette même fiction prend racine. Désenchantement hilarant!
    Alain D.
    Alain D.

    515 abonnés 3 219 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2018
    Une bonne comédie dramatique Écrite et mise en scène par Woody Allen. Elle nous transporte du présent à San Francisco, au passé par de nombreux flashback vers New York. Son scénario doux amer traite de l'infidélité des hommes et de la perfidie des femmes.
    Même si nous retrouvons les ingrédients usuels du réalisateur Américain comme une bonne BO, ce film plutôt sombre ne performe pas par sa poésie ou son humour mais par la réalité plutôt cynique de la vie. Cate Blanchett, à juste titre oscarisée pour ce rôle est réellement phénoménale ; ses transformations sont fascinantes pour ce personnage à double facettes. Elle est superbement entourée par un solide Alec Baldwin (son mari Hal) et une très efficace Sally Hawkins (sa sœur Ginger).
    Une réalisation sans faille, à la quelle il manque la magie de "Minuit à Paris", le coté fantastique de "La Rose pourpre du Caire" ou encore le décor de "Wonder Wheel".
    Steph L
    Steph L

    48 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2013
    Woody Allen est capable du pire comme du meilleur. Son meilleur ici depuis Matchpoint avec un remake d'un Tramway nommé désir sur fond de crise financière. C'est brillantissime. Cate Blanchett est grandiose en WASP désespérée, du rire au larme en passant par le mépris et la fausse naïveté. Incroyable composition avec une direction d'acteurs au cordeau et un scénario implacable.
    Zoé B.
    Zoé B.

    446 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2013
    On retrouve dans "Blue Jasmine", quelques constantes de Woody Allen : une réalisation très modeste, très profil bas (Woody, c’est vrai, n’est pas un styliste débridé), et un usage un peu feignant de la musique - des morceaux de jazz pour l’essentiel, qui viennent souvent banaliser, ou du moins signer "comédie" des séquences qui pourraient se passer de ce tag un rien pépère. Mais ces réserves mises à part, "Blue Jasmine" marque le retour du cinéaste à son meilleur - sans doute son film le plus abouti depuis "Match Point". En s’inspirant vaguement de la chute de Madoff, en imaginant ce que pourrait être le destin de son épouse déchue, il nous propose un des plus beaux portraits de femme qu’on ait pu voir au cinéma. Et, coup de génie – ou de chance - il choisit pour incarner l’héroïne de cette tragédie moderne Cate Blanchet, la meilleure actrice du monde. Le film est captivant pour ça : l’incroyable numéro de funambule de la comédienne, passant du registre burlesque à la noirceur la plus absolue.
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    61 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 septembre 2013
    Blue Jasmine est un grand ratage cinématographique injustement encensé par la critique. Le film ennuyeux à mourir n'est pas même sauvé par la prestation ahurissante de Cate Blanchett qui se débrouille tant bien que mal avec un rôle plutôt uniforme et extrêmement antipathique. D'ailleurs tous les personnages le sont et c'est le principal problème du film qui aurait été certainement plus réussi si le réalisateur avait posé un regard plus tendre sur ses différents protagonistes. Le spectateur ressort donc plutôt dégouté par un cynisme qui vire a de la misanthropie bête et méchante. Dommage donc car Woody Allen était plus drôle quand il se moquait de lui-même.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 185 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2013
    "Match Point", "Scoop" et "Vicky Cristina Barcelona"... Voilà en substance ce que je retiens de la dernière décennie de Woody Allen... et cela au milieu d’une douzaine de films. Me faut-il trois purges pour ensuite me régaler d’un Allen ? C’est la question que je me suis posée face à ce "Blue Jasmine", surtout que, les purges venant de l’ami Woody, je m’en suis farci quelques unes d’affilé ces derniers temps (...au point de ne plus compter, c’est dire !). Alors, peut-être est-ce lié à cet état d’esprit que j’avais, mais je dois bien reconnaître que dès les premières minutes, j’en avais déjà presque marre de ce film. Même intro, même musique, même personnage à simagrées dans une atmosphère de théâtre new-yorkais... Je veux bien qu’un auteur ait sa patte, mais quand même ! Le premier échange entre Sally Hawkins et Andrew Dice Clay fut pour moi à lui seul le symbole des lourdeurs d’écriture d’Allen, à classer dans la série des dialogues fonctionnels nazes qui fonctionnent à coup de « mais tu ne te souviens pas de ce qu’elle a fait ? – Ah mais bien sûr que je me souviens qu’elle a fait ça et qu’après on a fait ça, ce qui nous a obligé à faire ça ! – Et tu sembles oublier qu’après il s’est passé ça et ça ! Ah ça t’arrange bien ! – Et toi, tu ne te rappelles peut-être pas la fois où... » et ainsi de suite... Après, c’est une question de goût, mais on retombe encore et toujours dans ce cinéma d’acteurs excentriques qui parlent tous le temps et qui se risquent aux limites de la caricatures et le sur-jeu. Après, je peux comprendre qu’on aime ces petites jacasseries, mais moi au bout d’un moment, j’en ai juste ma claque. Donc, je pense qu’au moins, vous voilà prévenus : si vous aimez encore les derniers Allen allez-y mais franchement, sous le soleil de Woody, avec ce "Blue Jasmine", rien de nouveau...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 858 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    J'ai mis pas mal de temps à voir le dernier Woody Allen, je ne sais pas pourquoi mais il me motivait moins que les autres, mais vu qu'il était porté aux nues par tous, je me devais de le voir sous peine de passer à côté d'un éventuel très bon film/chef d'oeuvre.

    Et j'en ressors pas forcément convaincu. C'est très bien écrit, les personnages sont justes, très bien joués. J'aime le concept de tranche de vie de cette femme qui a un énorme souci dans sa vie (et dans sa tête), mais ça n'a pas totalement pris pour moi.

    Je ne me suis pas ennuyé non plus, mais disons qu'il fait parti des films de Woody Allen qui m'en touchent une sans faire bouger l'autre. En fait vu que cette femme est agaçante au possible je n'avais pas envie de m'intéresser à elle, d'éprouver de l'empathie (pas certain que ça soit le but) mais vu que l'on ne suit que elle dans le film, forcément ça met à distance vis-à-vis du film.

    Cependant j'aime beaucoup le personnage de la soeur, joué par cette actrice que j'aime beaucoup : Sally Hawkins (elle était géniale dans Be Happy). Et on Alec Baldwin, classe, à son habitude.

    Et le fait que le film oppose ces deux soeurs, une se fiche de la promotion sociale et parvient à être heureuse tout en étant une prolo de base, tandis que l'autre semble être terriblement matérialiste et ne vit qu'au travers de son mari et de l'argent qu'il représente. Et finalement j'aime bien la conclusion du film.

    Cependant ce n'est pas le Woody Allen dont je me souviendrais, je pense qu'à part Match Point, je préfère ses comédies.
    Caine78
    Caine78

    6 147 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2013
    On nous l'annonçait comme LE grand retour de Woody Allen et sa plus belle réussite depuis « Vicky Cristina Barcelona » : autant vous dire tout de suite que c'est faux. Alors je ne dis pas : c'est magnifiquement éclairé, Allen reste un auteur parfois étonnant et celui-ci sait s'y prendre pour dessiner des personnages peu conventionnels. Mais quand même : l'auteur de « Manhattan » et « Annie Hall » qui en vient à pleurer sur le sort des pauvres riches ! Franchement, voir le génial esprit new-yorkais se compromettre là-dedans m'a juste fait halluciner, son héroïne étant probablement le personnage le plus désagréable et le plus irritant que j'ai eu l'occasion de voir ces dernières années. Egocentrique, hautaine, cassante : moi, moi, moi, moi... Je ne sais pas vous, mais perso je ne vais pas au cinéma pour me taper pareils engins, les états d'âmes des multimillionnaires ne me faisant ni chaud ni froid. Ah mais c'est justement parce que celle-ci se retrouve dans le monde réel, auprès des « vrais » gens que le film est passionnant! Mais dans ce cas, il faudrait une vraie prise de conscience, une vraie évolution qui puisse illustrer ce changement : et bien pas du tout! Alors c'est vrai : cela a au moins le mérite de ne pas être consensuel, nous offrant ainsi le portrait d'une vraie grosse sal... pardon, garce ne pensant qu'à elle et retrouver une situation digne de ce nom, avec les quelques millions de dollars qui vont avec, cela va sans dire. C'est d'autant plus regrettable qu'il y avait vraiment quelque chose à faire avec ces sympathiques seconds rôles, à commencer par Sally Hawkins, très en verve. Cela dit, ce qui aurait pu devenir un spectacle vite insupportable ne l'est pas par le talent d'une seule et unique personne : Cate Blanchett. Cette actrice, en plus d'être absolument sublime, a une élégance, une grâce absolument unique permettant, ne serait-ce que quelques secondes parfois, d'entrevoir une lueur d'humanité chez cette héroïne qu'elle nous évite ainsi de haïr totalement. Rien que pour son interprétation, le film mérite d'être vu. Mais c'est malheureusement aussi presque l'unique raison, tant ce dernier Woody Allen ne m'a par ailleurs ni convaincu, ni séduit, et ce pour la deuxième fois consécutive après « To Rome with Love »...
    landofshit0
    landofshit0

    254 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2014
    Dans les productions récentes de Woody Allen,blue Jasmine est ce qu'il le fait renouer (légèrement) avec sa verve de son meilleur cinéma. Le parcours de cette femme à la vie sociale et affective brisée est brillamment interprété par l’excellente Cate Blanchett. Allen est dans le meilleur de son histoire lorsqu'il suit la chute sociale de son personnage. Malheureusement il va droit dans les clichés dès qu'il touche à la relation des deux sœurs. L'une n'ayant connue que les petits boulots et enchaine les pauvres types,alors que l'autre (Jasmine) n'a connue que le luxe. Le discours du film est bien trop simpliste,car il montre une fois encore que l’argent pourrit l'homme. C'est oublier que les gens qui font ces films sur l'argent sont riches à millions,Scorsese et Woody Allen,ils devraient revoir leur copies. C'est sûr Woody Allen n'est plus aussi bon qu'avant et Jasmine doit avant toute autre chose à l’interprétation de cate Blanchett.
    Domnique T
    Domnique T

    56 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 octobre 2013
    Au secours ! Au secours !
    Le portrait d'une personnalité exaspérante par son snobisme et sa mythomanie, confrontée "au bas peuple" aurait pu être un ressort comique intéressant ... Le film est juste aussi exaspérant que l'héroïne ... et pas drôle du tout !!
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