Avis : Transcendance - Page 7

Un thriller, de la science-fiction, bref, ça faisait bien un peu plus d'un mois que j'attendais Transcendance. Réalisé par Wally Pfister, il s'agit de son premier film, bien qu'il ait été directeur de la photographie de pas mal de films que j'adore, Inception, la saga The Dark Knight ou Le Stratège vu récemment, pour ne citer que ceux-là. En effet, ça se ressens, c'est très beau, les décors sont sublimes, très esthétisés, rien à redire là-dessus. En revanche, la 3D est absolument pourrie. Enfin pardon, elle n'est pas pourrie, puisqu'il n'y a pas de 3D. Je me suis amusé, comme souvent en ce moment, à ôter mes lunettes au milieu de la projection, et bien qu'ayant une mauvaise vue qui aurait pu fausser la donne, je n'ai pas ressenti de différence. Le seul plan vraiment en 3D du long-métrage m'a donné envie de vomir, mais soit... Au niveau du reste du film, la musique, composée par Mychael Danna, qui avait déjà fait une bande originale de qualité dans Le Stratège, pour le re-citer, est encore une fois très agréable. Les acteurs sont de plus très convaincants, et ça fait plaisir de voir Johnny Depp dans un registre différent de d'habitude... ça fait tout du moins plaisir de le voir sans maquillage noir et blanc sur la face. Et à partir de là, il y'a quelques soucis. Premièrement, qu'on nous présente une scène au début , pour faire ensuite un retour en arrière et y revenir plus tard, comme dans American Bluff par exemple, ce n'est pas gênant, spoiler: mais qu'on me spoile la fin du film dans les trois premières minutes
, ça m'embête un peu plus, mais admettons qu'il s'agisse d'un parti pris de réalisation. Deuxièmement, le scénario est un peu confus. C'est chose dommage, car le film a un beau message sur les risques technologiques de manière globale, sur l'éthique, les sentiments humains, et la manière d'avancer dans la science tout en gardant une certaine morale. Certaines remarques nous le font d'ailleurs très bien comprendre, et la fin du film, avec l'idée du personnage de Rebecca Hall est plutôt pertinente. Néanmoins, tout dans cette manière d'arriver à ce but est exagéré et légèrement poussif. Il y'aura toujours des anti-technologie par exemple, c'est évident, tant que certains sujets, comme ici les Intelligences Artificielles, feront peur, mais de là à vouloir tuer un scientifique spoiler: avec une balle radioactive au polonium et à fonder une association qui, pour se faire comprendre, met des smartphones dans des mixeurs
, il y'a un problème. Je pense qu'il faut tout de même trouver un juste milieu entre boycotter totalement la technologie et faire comme dans le film, une révolution dans le monde spoiler: des IA et des nanotechnologies en l'espace de deux ans
. C'est très paradoxal et c'est un des problèmes majeurs du long-métrage. Afin d'ajouter à cela, il y'a une vague tentative d'explication pour ces spoiler: petites nanoparticules qui volent de partout, mais enfin le mec est à la base connecté par un réseau Internet, il marche par données cryptées, il ne contrôle pas la planète entière, alors pour faire sortir des nanoparticules du sol et de l'eau afin d'obtenir un monde pur où tout le monde pourrait guérir instantanément, il y'a eu quelques étapes franchies un peu vite. Puis enfin merde, le mec a accès à tous les comptes de Wall Street et en deux ans, personne ne s'est posé de questions ou n'a voulu intervenir?
C'est plutôt dommage au final. Le film a énormément de choses à offrir, c'est plutôt beau, c'est bien interprété, mais il manque pas mal d'explications dans l'histoire pour que ce soit très bon. Ceci est d'ailleurs étonnant quand on s'aperçoit que l'un des producteurs n'est autre que mon Dieu vivant, j'ai nommé Christopher Nolan. Un film à découvrir donc, sans s'attendre à des merveilles ni à des sauts d'action exceptionnels, car oui, pour ajouter au tableau, le rythme du film est relativement lent. Peut-être en attendais-jet trop...

films moche monotone pour ne pas dire plate a fuir

Sur le papier Transcendance donne envie. De par son sujet, ses acteurs et son metteur en scène. C'est le premier film en tant que réalisateur de Wally Pfister, directeur de la photo de Christopher Nolan. Mais on ne peut pas dire qu'il ait beaucoup hérité du savoir faire de ce dernier. Sa mise en scène est vraiment...

sur une idée assez originale un film mou sans passion qui perd en intensité
au fil de sa progression pour finir assez mièvrement .
je l'ai trouvé presque soporifique.

l'idée n'était pas trop mal, le thème de la conscience de l'être aurait dut être abordé un peu plus en détail ....

L'histoire comme jamais on ne l aurait imaginée !!

Un scénario mille fois vu, l'intelligence artificielle, au service d'une mise en scène, réelle, mais insignifiante. 1 étoile et demie.

J’avoue que c’est la présence de Johnny Depp qui m’a poussé à voir le film au ciné…Et pourtant il ne m’a pas vraiment transcendé. Si le film pose des questions métaphysiques comme j’aime, il ne brille pas par la prestation de ses acteurs. Ni plus, ni moins, ce n’est finalement pas le jeu des acteurs qui porte le film. Bien plus un conte philosophique d’anticipation qu’un film d’action pur et dur.
Sur certains aspects, ce film m’a fait penser au film « Le cobaye » inspiré d’un roman de Stephen King. Un homme qui finit par se prendre pour Dieu grâce aux pouvoirs illimité de l’informatique. Je suis sorti de la séance avec des milliers de questions en tête comme le pouvoir sans limite d’internet, « et si un jour l’évolution de la société allait dans ce sens » etc…
A voir pour passer un bon moment, mais pas un film qui restera gravé dans les annales.

"Décevant, ce film "Transcendance" ! Certes, l'idée de tourner un film sur les risques de l'intelligence artificielle d'englober l'humanité, est bonne ... Un tout petit air de "Terminator" ! Dans ce film, un groupe de scientifiques met en place un ordinateur doté d'une conscience et capable de réfléchir seul. Ils doivent le protéger d'un groupe de terroristes anti-technologies. Le chef du projet scientifique est assassiné, son esprit sera transcendé par sa femme dans l'ordinateur surpuissant qui finira par devenir trop envahissant envers notre monde primitif ... mais euh ... le scénario est froid, plat et confus ... La narration de ce film est à la fois simple par les scènes courtes, et compliqué car ces scènes ne s'accordent pas toujours, elles sont peu explicites ... On a l'impression de se perdre dans le monde de l'intelligence artificielle, on ne fait que suivre le film sans se poser des questions et donner des hypothèses sur le devenir des personnages ...Malgré un bon casting : Johnny Deep, Morgan Freeman et Cilian Murphy, le film souffre d'un grand vide avec des scènes froides, trop centrées sur les hautes technologies informatiques ! Manque de rebondissements également ! Pas très accrocheur, ce film malgré la bande annonce alléchante, qui montre beaucoup d'actions et qui donne l'impression de voir Johnny Deep dans le rôle d'un méchant redoutable ! Bouh ! Ce film a eu des effets de somnolence par moment ... Bouh ! Je prefere revoir "Terminator", "Matrix" ou "" ... Dommage ! "

Le début par la fin. C'est comme ça que commence Transcendance.
Le monde est ressemblant à aujourd'hui voir identique mais ils nous ont rajouté un laboratoire futuriste qui ne colle pas du tout à l'univers.
Les effets spéciaux n'ont rien d'extraordinaires et sont en plus incohérents avec le film.
Le scénario a pourtant de bonnes idées... qui sont très vite gachées par le début, les incohérences...
Le jeu d'acteur n'est pas très brillant, ils restent tous froid à l'exception de Rebecca Hall sur certains passages qui réussit à faire passer quelques semblants d'émotions.
Il y'a aussi un gros problème du détail: Le Johnny Depp ordinateur réussit à créer des tas de trucs révolutionnaires mais il est incapable d'avoir une image stable de lui même, dès qu'on le voit à l'écran, son image vascille, clignote...
spoiler: Passons à la fin: Au début du film, il nous est dit que la conscience dans l'ordinateur permet de lui donner une fidélité, hors tout le long du film, Johnny Depp ne suit aucunement ce que lui dit sa femme excepté à la fin ou il redevient humain à cause du virus. La fin, venons y, c'est N'IMPORTE QUOI, c'est sans doute le plus gros happy end que j'ai vu à ce jour. Les nanotechnologies qui sont connectées dans l'eau, la terre restent alors qu'elles sont CONNECTEES! Elles devraient devenir inactives, mais la dernière image montre le contraire. Quant au moment ou les nanotechnologies qui sont censées réparer deviennent destructrices... Les gens connectés devraient en mourir au lieu de juste se demander ce qui leur arrive. A noter que ces nanotechnologies se déconnectent contrairement à l'eau. En gros il sauve le monde de la pollution grêce aux nanotechnologies qui restent actives sans courant, internet...Rien que les nanotechnologies du film prouvent que le nombre d'incohérences est juste é se tue en écoutant sa femme qu'il n'a pas écouté depuis le début(et ce n'est qu'une de plus).

Enfin si vous voulez tout savoir: longueurs, mauvais jeu, incohérenceS, aucune ambiance, aucun suspens et à aucun moment, spoil de la fin au début...

Premier film de Wally Pfister après une belle carrière de directeur de la photographie, notamment pour Christopher Nolan, Transcendance bénéficiait d’un sujet sympathique et d’un budget plutôt large.

Transcendance parle de la conscience humaine, de l’informatique et du mélange malsain des deux (en tout cas de la recherche pour parvenir à une telle réussite). Clairement, Wally Pfister n’a pas choisi le sujet le plus simple pour son premier film et par moments, le film s’en ressent. En effet, s’il a des idées bien à lui, elles ne sont pas toutes utilisées à bon escient, ce qui n’empêche pourtant pas de s’apercevoir qu’il y a une vraie recherche d’originalité dans la démarche de Jack Paglen, le scénariste du film. Par moments, le film ressemble même à une adaptation live-action de Sim City, avec la création et le développement d’une ville en quelques minutes. La partie plus musclée du film, avec l’arrivée de l’armée quand tout se dérègle est tout aussi efficace, grâce au supporting cast très efficace, que ce soient Morgan Freeman, Cilian Murphy, Clifton Collins Jr. ou même Cole Hauser. A chaque défaut scénaristique, Transcendance parvient à le contrebalancer grâce à un sens du rythme impressionnant pour un premier film, tout en étant franchement visuellement splendide (un des plus beaux films de l’année).

Transcendance est très loin d’être un excellent film. En revanche, c’est un divertissement d’une efficacité redoutable et un film qui fait un peu plus réfléchir que pas mal de blockbusters cette année.

Un film de science fiction vraiment sympathique et original. Une œuvre puissante qui nous fait poser beaucoup de questions sur le potentiel informatique et ses éventuelles conséquences. Johnny Depp y livre encore une sensationnelle performance (malgré tous que les gens peuvent baragouiner à son propos). Malgré cela, le résultat est, au final, loin d'être parfait. La faute à un scénario parfois compliqué. En bref, un film imparfait mais non moins brillant.

L’idée originelle et principale est intéressante. Malheureusement vite gâchée par un scénario incohérent et lourd. L’ensemble manque d’actions et de rythme. Les 2 heures se traînent. Et puis le discours … "Quand la « machine » guérit les êtres humains en les transformant en des espèces de mutants" "quand la machine veut conquérir le monde" Tout ceci accompagné par l’histoire d’amour (mielleuse) du couple de scientifiques qui prend beaucoup trop de place. On navigue entre le film de Sf et la comédie romantique.

La première partie présente le couple, son travail, le meurtre. Puis sa femme et un ami scientifique cherchent comment transférer son esprit dans un ordinateur. La deuxième partie est consacrée à la construction d’un immense labo, la vie de Evelyn guidée par Will. La préparation d’une armée dont chaque individu est connecté à Will. Vient ensuite la destruction. … Le final, pas vraiment un final, est tout aussi ridicule.

On se demande ce que vient faire Johnny Depp dans ce film. Il n’apparait que dans les 30 premières minutes et sa voix ponctue le film. Son personnage est sobre, brushing parfait. Et comme tous les personnages, sans aucun relief. Rebecca Hall interprète la femme obsédée par l’amour et son mari. Vu l’ensemble elle ne s’en sort pas trop mal. Quant à l’excellent Morgan Freeman il obtient un rôle pas du tout développé. Bref le casting ne réussit pas à nous convaincre, peu convaincu lui même.

Transcendance c’est comment une idée sur papier peut sembler intéressante devient un vrai ratage à l’écran !

Film d'anticipation pas mal mais lent. Demonstration de l'intelligence artificielle. Ou dont les limites ? A voir..... belle interprètation. Beau duo pour les personnages principaux.

Très difficile de vraiment être passionné par ce film de SF "informatique" alors même que le casting laisse présager le meilleur. Véritable critique de la technologie et des limites à ne pas dépasser, le film s'éparpille malheureusement vers une accumulation d'incohérences et de "pouvoirs" peu convaincants. Depp est également à l'image de son personnage : irréel et quasi numérique. Une belle photo toutefois mais insuffisant pour en faire un bon film.