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Un visiteur
5,0
Publiée le 18 octobre 2010
Quel film ! Privilégiant tout le temps la beauté de la nature environnante à de longs discours, Joffé parvient à transporter son spectateur notamment grâce à la musique exceptionnelle de Morricone. Qui plus est le film traite avec honnêteté et précision un pan de l'histoire qu'on préfèrerait oublier, tant l'homme occidental à montrer son infériorité face aux indigènes en termes d'humanité. C'est la synthèse que fait ce film engagé et passionné, un ravissement de tout les instants accompagne un message à portée grandissante au fil des années, chaque fois que l'homme perd la notion de ce qu'il est, ce film remet chaque chose à sa place, mais avec une élégance, une beauté ! Un authentique chef d'œuvre qui traite d'une façon peut être plus conventionnelle qu' Aguirre la colonisation en Amérique du sud, mais qui démontre aussi des atouts propre, peut être plus terre à terre et matérialiste que l'autre chef d'œuvre sur le sujet, signé d'Herzog.
Malgré le fait que l'on peut lui trouver des défauts, "Mission" reste un chef-d’œuvre. Certes, Roland Joffé, pour son deuxième film seulement, a une réalisation un peu naïve notamment pour les scènes de guerre à la fin où l'on sent que ce n'est pas sa spécialité. Je trouve aussi que la première partie est bien plus intense que la seconde ; elle nous gratifie de sublimes moments d'émotion assez rares dans la pureté qu'elles dégagent (je pense surtout à la scène où le père Gabriel joue du hautbois pour la première fois dans la jungle, et la rédemption dans la douleur et les larmes de Rodrigo). On ne peut pas éviter de parler de la bande-son composée par le génie incontestable des musiques de films. Ici, Morricone a réussi à lui seul à sublimer le film de sorte à ce qu'il reste, pour moi, un chef-d’œuvre. C'est en grande partie grâce au talent d'Ennio Morricone que l'immersion est parfaite, sensiblement éprouvante et émouvante. On ne peut pas rester de glace face à ces quelques notes jouées au hautbois, aux chœurs purs et vibrants des Indiens, à tous ces sons orchestrés à l'unisson, mélange de tension et d'infini. Peut-être bien que le compositeur signe sa plus belle œuvre dans "Mission"... L'histoire en elle-même - que l'on accusera de propagande chrétienne parce-que la teneur du film nous aura échappé - est un fait historique avéré, dur, probablement injuste mais raconté avec brio, bien mis en scène et envoûtant avec ces paysages inextricables, humides, violents, sournois, brumeux, et porté avec grâce par Jérémy Irons et Robert de Niro qui signent des prestations hors du commun. Oui, ça s'appelle défendre un film et ses valeurs. En vérité, il n'y a pas grand chose à dire quand la beauté inexplicable d'un film nous touche à ce point. On essaye, par les mots, à chercher des explications, des raisons, mais peut-être vaut-il mieux en rester là, car "Mission", avec ses défauts - infimes - et ses qualités - immenses - est livré avec une sincérité déconcertante et bien rare aujourd'hui. Une palme d'or loin d'être usurpée.
Ce film demeure magistral encore en 2013.... je le regarde toujours avec autant de bonheur et de plaisir. les acteurs sont flamboyants et donnent une prestation extraordinaire... Merci
Mission est un bon film, qui ne m'a cependant pas emporté plus que ça; malgré la prestance des acteurs, la magnificence des paysages et les quelques bonnes répliques.
Palme d'Or au Festival de Cannes 1986, Mission est une fresque somptueuse retraçant un terrible épisode lié à l'évangélisation des Indiens d'Amérique du Sud au cours du XVIIIème siècle par une communauté jésuite. Superbement porté par Robert De Niro et Jeremy Irons, dans des rôles de prêtres, le film – aux paysages magnifiques – retrace avec force l'entremêlement des enjeux politiques entre l'Espagne, le Portugal et l'Église et dont les Guaranis, peuple amérindien, en seront les premières victimes.
The Mission ne désigne pas La Mission au sens où il y a une mission à remplir mais bien La Mission avec son Missionnaire et ses "Brebis". Ce film met en scène l’évangélisation des tribus indienne du sud de l’Amérique du sud par les Jésuites. Ces derniers vont être forcés à partir pour laisser la place aux Portugais et Espagnols. La musique de Morricone est un des éléments forts de ce film: elle est simple, entraînante et d'un caractère presque religieux. Et on a aussi le contraste Irons-De Niro, tous deux Jésuites à un moment, mais De Niro ne va hésiter une seconde à se défroquer pour reprendre les armes comme quand il était mercenaire et marchands d'esclaves. Lui qui tuait les Indiens va maintenant prendre les armes contre ceux qui l'embauchaient auparavant. Ce film est triste: ce n'est pas L'Amour qui gagne qui à la fin mais bien les Hommes qui ont bâti ce monde leur image. Un beau film.
L'amour, la rédemption, la foi,... et puis la réalité, celle des hommes. Les décors sont aussi magnifiques que l'histoire, et les acteurs sont au même niveau, notamment De Niro! Ce film mérite donc non seulement d’être vu, mais surtout d’être revu, pour mieux le comprendre et en percevoir la beauté.
Sortie en 1986, et remportant la palme d'or au festival de Cannes la même année, The Mission de Roland Joffé a une excellente réputation et est qualifié de culte par de nombreuses personnes ayant vu le film. Personnelement je n'irais pas jusque là, ni de là à le qualifié de chef d'oeuvre ou de grand film ! Il est vrai que le film mérite d'être vu ! C'est un très bon film, j'ai beaucoup apprécié ce long métrage. Des paysages magnifique, une belle bande son, des acteurs au top niveau, Robert de Niro en tête d'affiche, grand rôle, grand acteur ! A voir ne serait ce pour sa prestation. Film à voir au moins une fois dans sa vie.
Un trés beau film qui fait beaucoup penser au dernier des mohicans, pas le genre que je préfère mais le film a beaucoup de qualité notamment l'interprétation avec bien sûr Deniro mais aussi Irons et une fin terrible mais magnifique.
Malgré un dernier acte digne d'un Rambo (bande son joyeuse pendant les attaques à l'appui), l'histoire du film est assez prenante, les personnages étant d'abord très bien présentés, et les enjeux de pouvoir très bien exposés entre l'ordre Jésuite et l'Eglise. Le casting alléchant fait preuve d'un grand talent, et le soin apporté à l'authenticité de cette société n'est pas sans nous rappeler l'agréable moment qu'était 1492 Christophe Colomb. Sans arriver au même niveau, on a ici un drame historique de qualité qui devrait combler nombre de spectateurs.
Nourrie d'images spendides et portée par des comédiens impliqués aussi bien physiquement qu'émotionnellement, une Palme d'or méritée, vibrant plaidoyer pour la tolérance et l'amour de son prochain soutenu de plus par la superbe partition de Morricone.
"Un chef d'oeuvre. Il n'y a pas d'autres mots pour qualifier ce film de Roland Joffé. Les paysages sont magnifiques, De Niro et Irons sont tout simplement parfaits. Les deux hommes sont d'abord rivaux: Gabriel (Irons) est un prêtre idéaliste qui veut convertir les Guarani au christianisme tandis que Mendoza (De Niro) est un trafiquant d'esclaves. Cependant, ce dernier finit par prendre la défense des Guarani et aide Gabriel dans sa mission. Le scénario est une merveille (la scène où Gabriel communique avec les Guarani grâce à son hautbois est formidable). La première scène tournée sur les chutes d'eau est devenu culte; le film est aussi une réflexion sur les atrocités qu'a pu commettre l'homme blanc dans le passé.