Ce que je préfère dans le cinéma français, ce sont les histoires vraies. Mais des histoires de moeurs de multi-millionnaires qui s'accrochent à leur casino de merde, le tout réalisé par Téchiné, au demeurant très sympathique, mais que je croyais en fin de piste tant il m'avait tellement gonflé avec La Fille du RER et Impardonnables, il fallait vraiment me pousser pour que j'aille le voir. Mais bon, Téchiné il sait aussi très bien retranscrire des histoires à l'écran et le casting semble bon alors pourquoi pas... Et si on parlait du film ? Et bien... J'ai eu du mal à vraiment rentrer dans l'histoire, notamment la faute à des dialogues parfois moyens, parfois mauvais qui ne m'ont fait croire réellement en aucun personnage comme c'est le cas d'habitude dans un film de ce genre, c'est à dire -le-film-français-tiré-d'une-histoire-vrai-, malgré la trèèès bonne performance de Catherine Deneuve, tellement bonne qu'elle montrait le gouffre qui la sépare d'Adèle Haenel, qui a pour sa défense l'inconvénient de jouer un personnage assez irritant. L'histoire n'accélère pas, le rythme reste monocorde tout du long; on peut passer outre mais c'est toujours mieux quand on sent une accélaration dramatique, au moins sur la fin... Bref, pas un film qui vous bouleversera, pas non plus un film qui a un gros parti pris sur cette affaire, un film... "qui raconte un truc qui s'est passé". C'est peut-être la meilleure manière de le définir.
Film très moyen, ennuyeux, convenu, à regarder seulement si vous n'avez rien de mieux à faire ! Catherine Deneuve fait du Catherine Deneuve, et Guillaume Canet ne joue pas son meilleur film... Bref : sans grand intérêt !
Pas un personnage ne suscite de sympathie, hormis, un peu, Renée le Roux sur le tard Cerise sur le gâteau : maquillage pitoyable de Guillaume Canet dans la partie 30 ans après.
Je ne suis restée jusqu’au bout que pour … "savoir comment ça se finit"
Au delà de la trame judiciaire, c'est surtout l'histoire d'un homme et de femmes qui, comme le titre l'indique l'aiment trop, jusqu'à se perdre : juste et bien écrit, d'autant plus que le jeu des acteurs est remarquable, Adele Haenel et Catherine Deneuve en tête. Bémol : le contexte de la guerre des casinos est lui à peine effleuré.
Emouvante Catherine Deneuve. Emouvante dans un rôle qui ne l’est pas puisqu’elle y incarne une femme qui se veut d’être dure et froide. Elle donne là tout son talent d’immense comédienne en interprètant le rôle de Renée Le Roux. Malheureusement, c’est sans doute la seule belle réussite de ce film bancal dont la réalisation manque, soit d’ambition, soit de talent. Il faut bien admettre qu’André Téchiné, n’excelle pas dans la réalisation de faits divers. Il nous l’avais déjà prouvé dans « la fille qui RER » et il nous le confirme avec celui ci. A voir cependant pour admirer la performance de Catherine Deneuve qui reste immanquablement une des meilleures Actrices Française.
Nouveau ratage pour André Techiné,qui n'a plus son inspiration d'antan pour rendre vivant des faits-divers troublants comme celui-ci. La disparition d'Agnes Le Roux,jeune femme héritière d'une chaîne de casinos,et la suspicion durant 30 ans de son amant,Maurice Agnelet. Qu'il est difficile d'avoir de la sympathie pour "L'homme qu'on aimait trop". Guillaume Canet est insupportable,et se ridiculise avec son grimace du procès. Adèle Haehnel assure,mais c'est son personnage de folle amoureuse dangereuse qui pose problème. Enfin,Catherine Deneuve est trop en retrait et ne peut exprimer les contradictions de cette femme d'affaires coriace. Techiné se contente d'illustrer platement,ne prend le parti de rien. Tout ça sent le moisi,le cinéma en vase clos.
"L'homme qu'on aimait trop ": un film inspiré de faits réels, avec un casting de renom. Beaucoup de critiques n'ont pas apprécié le point de vue objectif du réalisateur, c'est à dire le fait de ne pas donner son avis; mais pour ma part je trouve que ce point est à souligner car il permet aux spectateurs de se mettre dans la peau de "juge". Cependant, en tant que juriste j'ai trouvé dommage que le film ne s'attarde pas plus sur l'aspect du procès. Mais un film à aller voir quand même !!!!!!!
une histoire qui parait simple mais qui finalement reste très complexe. qui connait la vérité, qui ment, en tout cas magnifique film superbement interprété. pas de prise de position mais des faits uniquement des faits. Adèle Haenel est prodigieuse.
L'homme qu'on aimait trop est un beau ratage qui n'est sauvé que par la prestation remarquable de Catherine Deneuve, qui est impeccable comme à son habitude. Pour le reste on repassera car ni Guillaume Canet ni Adèle Haenel n'arrivent à faire exister leurs personnages qui sont plus antipathiques l'un que l'autre et ne suscitent d'ailleurs ni sympathie, ni intérêt. On s'ennuie donc beaucoup et on ne croie pas beaucoup à cette histoire (inspirée de faits réels d'ailleurs). Si André Téchiné fait preuve de la maitrise technique qui le caractérise, on ne peut s'empêcher de penser qu'il est passé à côté de son sujet car il manque au film un vrai point de vue. A cela on peut ajouter que la fin laisse le spectateur complètement perplexe. On en vient vraiment à se demander ce que le réalisateur a bien voulu nous dire en nous contant cette histoire. Apparemment pas grand chose.
Ce qui sauve peut-être un peu le film, c’est bien Catherine Deneuve qui interprète cette mère, femme de poigne, ne laissant aucune concession à son adversaire. Elle est dure et froide, exactement là où on l’attendait. En revanche, Guillaume Canet est moins charismatique qu’à son habitude. Enfin, la jeune Adèle Haenel, déjà aperçue dans Suzanne (2013) de Katell Quillévéré, tient la tension narrative du film.
Une agréable évocation d'une affaire judiciaire relativement connue. Le film, qui se concentre sur le triangle des trois personnages présents sur l'affiche, vaut surtout par le jeu des acteurs, tous trois très convaincants. L'habileté du réalisateur se retrouve aussi dan le fait qu'il traite la disparition d'Agnès Leroux à l'aide des seuls éléments dont on soit sûr, sans se lancer dans des supputations hasardeuses. Dans l'ensemble, on imagine que porter à l'écran un dossier aussi fourni n'a pas dû être aisé, ce pourquoi on excusera facilement certains raccourcis.