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    Ex Machina
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    Antoine D.
    Antoine D.

    36 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2017
    Un huit clos de science fiction aux allures de thriller. On voit les perspectives et les dangers de l'intelligence artificielle.

    Pour mettre en place le twist, Alex Garland, au début du film, montre une île déserte à la Jurassic Park, et une maison cachée au milieu des bois. Le lieu est déjà inquiétant, la bande son joue aussi un bon rôle, puis, le scénario fait le reste.

    Les questions de morale rythme ce huit clos. On a la question du Big Data, de l'espionnage informatique et de l'homosexualité avec l'homme qui apprend dès la naissance à être hétérosexuels.
    aberdeen76
    aberdeen76

    39 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2015
    Un huis-clos ambitieux traitant des problématiques de l’intelligence artificielle avec brio. Un gros coup de cœur pour cette première réalisation d'Alex Garland qui pour l'occasion se dote d'un casting sans faille. un film de SF sortant des sentiers battus esthétique et parfaitement maitrisé. Une réussite.
    Cineseba
    Cineseba

    37 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2015
    "Mystérieux, intriguant et troublant ! Le film "Ex-machina" raconte la découverte d'un jeune informaticien , gagnant du concours organisé par un grand patron qui l'offre un séjour d'une semaine dans sa maison à la montagne ... Ce jeune homme ne va pas tarder à découvrir que la maison en question est également un centre de recherche isolé et qu'il va devoir tester une expérience étrange : communiquer avec une belle android douée de pensée, Ava sous le contrôle du patron, le créateur de ce robot qui se demande si ce robot se comporte comme un être humain à 100%, sinon il ira le détruire ... Et, l'informaticien et la jeune femme robotique ne vont pas tarder à éprouver des sentiments pour l'un et l'autre ... Alors, comment va réagir le créateur de l'android ? Les sentiments du robot sont-ils sincères ? Le personnage Ava est tellement ambigu qu'on ne sait pas si elle est réellement robotique ou humaine, si elle est sincère ou dangereuse ... Certes, le rapport entre l'humain et le robot a été toujours ambivalent. On a envie de protéger le robot mais en même temps, on en a peur qu'il ne finisse pas se disjoncter comme on a vu dans des films "I-Robot", "Terminator" ... En plus, ces trois personnages se trouvent dans un huis clos, une maison très moderne dont les décors donnent le sentiment d'oppression par son aspect froid, simple, plutôt, aseptisé ... Intriguant également car on ne sait non plus à qui se fier ... à la douceur d'une douce android, à la naïveté d'un informaticien ou à la folie de l'inventeur ? Il y a un air de thriller ..; Justement, le film "Ex-machina" traite très bien le thème de la manipulation ... J'ai bien aimé ce film ... La fin est surprenante ! Pas mal ! "
    xdepub
    xdepub

    8 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 novembre 2018
    Difficile de comprendre toutes ces critiques dithyrambiques (et intellos) pour une production aussi ras des pâquerette et décevante.
    Déjà rien n'est plus insupportable qu'un film traitant d'IA où les personnages sont d'emblée subjugués par la machine et la considèrent immédiatement comme un pair. Mais quand en plus tout le sujet repose sur l'idée de prendre un génie de l'informatique pour tester si l'IA asse le test de Turing, on s'attendrait à deux comportement minimum :
    - méfiance voire mépris vis-à-vis d'une simple machine qu'il est lui même habitué à coder
    - questions élaborées pour vérifier qu'elle passe le test de Turing.

    Non au lieu de ça, le petit génie en informatique se comporte juste comme un ado prébubère :"Waah ! Canon le robot ! Je veux la séduire !"
    Déjà je quitte la salle; Je suis resté un peu plus parce que les critiques étaient folles et signalait des rebondissements palpitants. Non, rien de rien. Il y a 3 acteurs et les scènes alternent les dialogues creux entre l'IA et le héros - mais alors d'une vacuité intersidérale (avec des concepts subjectifs humain dont le héros ne vérifie jamais le sens que l'IA leur donne alors que c'est son seul job) - et les dialogue avec Nathan où l'on sent pointer le début d'un thriller (il est pas net ce type)… mais qui accouchera d'une taupinière (pas vraiment cohérente d'ailleurs) !

    J'ai quitté le film avant la fin tellement on s'ennuyait, tellement les scènes étaient nulles et contradictoires avec l'histoire, et tellement on sentait venir une fin décevante. J'ai lu la fin plus tard, j'ai bien fait de partir, je n'ai rien loupé, c'est encore plus incohérent que le reste (je m'attendais au moins à de la manipulation de haut vol et à des IA multiples travaillant en coordination…

    Passez votre chemin sauf si vous aimez voir une métaphore de la vacuité.
    Jerem-
    Jerem-

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 juin 2015
    Encore un film soit disant d'intelligence avec un scénario et des personnages à géométries variables.
    Par exemple on nous présente l'homme président fondateur de Google censé être un mother-freaking-Einstein-Tesla de l'informatique et qui se révèle finalement être un gros mongolo principalement dans la dernière partie du film. Apparemment l'intelligence, ça peut fuir...
    Dernière partie d'ailleurs qui finit par ne plus se faire désirer tellement le temps d'attente est grand pour y parvenir.
    Un film de 1h40, qui aurait pu être condensé en 15min top chrono sans rien y perdre.
    Flaw 70
    Flaw 70

    254 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2015
    Alex Garland, le brillant scénariste de 28 Days Later et Sunshine aussi auteur du livre The Beach, passe ici pour la première fois derrière la caméra pour réaliser son premier film. Ici il choisi, pour débuter sa carrière de metteur en scène, un thème maintes fois éculé dans la science-fiction, celui de l'intelligence artificielle. Mais pour ceux qui connaissent un peu le travail du monsieur on sait qu'il ne va pas se contenter d'enfoncer des portes ouvertes et qu'il va tenter d'y injecter sa patte artistique mais aussi de renouveler les questionnements autour de l'I.A. Néanmoins il faut reconnaître que le film au final enfonce pas mal de portes ouvertes, en même temps avec un tel sujet il aurait été difficile, voire même impossible, de faire autrement. Pourtant même si sur le plan narratif certains éléments sont attendus, notamment dans le jeu de pouvoir qui s'effectue dans le trio du film, où tout le monde manipule tout le monde, le film ressort des questionnements pertinents et diablement effrayant poussant la réflexion sur la machine et son humanité vers des frontières troubles et glaçantes. Honnêtement Garland frappe un grand coup dans la fourmilière et redéfini ce que doit être la science-fiction intelligente qui a tendance à se vulgariser au fil des ans, cette année on même eu le droit au très raté Chappie qui sacrifiait tout les questionnements intéressants sur l'autel du divertissement. Ici le film n'essayera pas d'être cool ou de mâcher le travail au public, étant assez lent (mais pas long) dans son rythme et très verbeux. D'ailleurs les joutes verbales sont clairement fascinantes dans ce film que ce soit les faces à faces entre Caleb et Nathan ou ceux entre Ava et Caleb, le nombres de personnages étant réduits il va y avoir différentes dynamiques assez bien trouvées entre les 4 personnages "centraux" du film, qui seront magnifiés par une précision et une excellence dans l'écriture des dialogues qui sont souvent à doubles sens. D'ailleurs cette sobriété et cette précision imprègne tout le film qui va droit au but évitant habillement toute digression, renforçant l'impact du film et de son message, une telle maîtrise se fait rare et ici sur ce point on atteint presque la perfection. Après on ne peut pas se défaire de cette sensation d'être en terrain conquis, ce qui fait que parfois le film ne sera pas aussi surprenant si on est un habitué du genre, ce qui au final est un peu handicapant mais pas gênant outre mesure surtout que le film mélange les genres et les références avec brio. On pense à Frankenstein évidemment mais aussi à Barbe Bleue car ici on est typiquement dans le conte moderne, à la fois élégant, cruel et nihiliste. La morale finale est d'ailleurs à glacer le sens tout comme le propos même du film qui plus que de parler de l'Homme dans la machine parle du monstre qui se terre dans l'humanité. Car l'humanité est au cœur du film mais ici dans ce quelle a de plus abjecte, à savoir la manipulation, le mensonge, la perversion et etc. Ici le film parle d'hommes à la recherche de la perfection sexuelle, cette femme parfaite et soumise qui n'est réduit qu'à un objet pour l'homme viril, ici cette femme parfaite est muette et obéissante pour l'un et intelligente et curieuse pour l'autre mais elles sont toutes deux incroyablement belles et prisonnière de leurs conditions. Mais aussi le film va parler de femmes prêtent à tout dans leurs quêtes d'émancipations et au lieu de brosser un portrait féministe, le film va prendre cela à contre pied pour nous laisser dans l'expectative, jusqu'où peut on aller pour une cause qui foncièrement juste ? Ici il ne prend ni le partie des femmes ni le parties des hommes, chacun ont leurs qualités et défauts, chacun est cruelle à sa manière. Et au milieu de tout cela, la sexualité règne en maître, car ici il en sera beaucoup question, c'est même le vecteur centrale du film car qu'est ce qui pousse à la cruauté, à l'envie de domination et qu'est-ce qui sert à la manipulation ? La réponse est ici le sexe, il est partout et régit nos vies. D'ailleurs le film pose des questions intéressantes et incroyablement justes (dans une certaine mesure car le film ne prend pas en compte l'asexualité) du moment que l'on s'intéresse à des êtres sexués. Il répond même avec habilité lorsque l'on se pose la question de la nécessité de la sexualisation de l'I.A. Pourquoi donner un sexe à une machine ? Pour qu'elle en profite ? Oui et non car c'est à la fois une arme mais aussi une faiblesse et le film joue diablement bien avec la dualité des choses car au final rien n'est unidimensionnel et une chose peut avoir plusieurs fonctions pour diverses raisons. Et en traitant cela comme le fait le film il atteint un champ des possibles assez vertigineux et enlève toute notion de manichéisme. Sinon le casting à beau être réduits il n'en demeure pas moins parfait. Domhnall Gleeson est excellent et arrive à retranscrire les doutes et les différentes facettes de son personnage avec maestria, il est constamment en évolution et compose une performance trouble et schizophrénique. Alicia Vikander s'impose clairement comme une jeune actrice à suivre, offrant ici une performance toute en subtilité où chaque émotion est dosée à la perfection. Et n'oublions pas le maître de cérémonie, le génial Oscar Isaacs, qui ici très en forme apporte une dose de mystère bienvenue et anxiogène. Il est grandiose du début à la fin et s'offre une des scènes de danses les plus dingues de ses dernières années. Pour ce qui est de la réalisation le film est un huit clos donc les scènes en extérieurs se font rares et on est dans une ambiance très claustrophobique malheureusement le montage se fait un poil trop rapide, certains plans aurait mérité de s'inscrire dans la durée pour accentuer leurs impacts mais sinon pour ce qui est de la bande son très atmosphérique c'est un sans faute comme pour la magnifique photographie de Rob Hardy qui se montre superbement léchée. La mise en scène de Alex Garland est particulièrement sobre mais c'est ce qui fait sa force, il ne tombe pas dans l’esbroufe habituelle des premiers films mais il arrive à offrir des fulgurances d'esthétismes bien trouvées à l'image du rendu des caméras de surveillances, des phases allégoriques ou même du final qui enchaîne les plans magnifiques notamment un plan renversé qui représente des ombres et qui se montre très évocateur et fort en symbolique. D'ailleurs il y a aussi énormément de jeu de miroirs et de reflets qui sert incroyablement bien le propos du film et joue sur les apparences, quelles soit sexuelles ou intériorisé elles sont le centre du film, ce qui montre que la mise en scène est pensé avant pour servir le scénario et son message et elle le fait admirablement. En conclusion Ex Machina est un excellent film. On est en face d'une oeuvre ambitieuse, élégante et constamment intelligente que ce soit sur son scénario, qui traite de plusieurs thématiques sans pour autant s'égarer dans des propos inutiles, ou dans sa mise en scène qui évite tout les écueils d'une première oeuvre. De plus les acteurs sont tous parfaits et nous entraîne dans ce conte macabre qui n'a pas fini de nous faire réfléchir grâce à sa profondeur et le brio de son traitement. Alex Garland renouvelle donc habilement la S-F intelligente et nous offre une leçon de maîtrise qui laisse pantois surtout que cela se mue en tour de force lorsque l'on réalise que l'on est en face d'un premier film. Un début très prometteur pour ce scénariste qui vient juste de se transformer en cinéaste.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    138 abonnés 1 171 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2015
    Atmosphère oppressante et paranoïa sont au menu de ce SF en huit-clos maîtrisé. A l'heure où le genre est surtout utilisé comme prétexte pour aligner les explosions sur fond vert, Ex Machina adopte une approche minimaliste appréciable. Les questionnements sur l'intelligence artificielle sont réels et les dialogues souvent inspirés. Dommage que l'esthétique glacée, presque trop travaillée rappelle une pub pour voiture de luxe et que le scénario, quoique efficace, soit aussi pauvre en rebondissements.
    BeatJunky
    BeatJunky

    128 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2016
    Histoire Originale sur un sujet bien souvent mis en scène sur l homme face a la machine. Originale car très peu d action (et très peu de musique) et en quasi huis clos. Et pourtant, le metteur en scène réussit le pari d installer une ambiance de suspens assez incroyable, et aussi assez malsain pour vous mettre aussi mal à l'aise que D Gleeson surprenant de justesse une fois encore. Mais niveau interprétation c est surtout O.Isaac qui m a épaté dans ce rôle de génie tordu dont on ne sait que penser: Honnête ou pas??? Bref , tout y est pour en faire un film marquant! A voir absolument mais ne vous attendez pas à une confrontation à la "I,Robot" entre l homme et la machine ni a des effets spéciaux révolutionnaires, rien de tout ça ici, c est beaucoup plus psychologique et c est bien la raison pour laquelle je vous le conseille!
    pfloyd1
    pfloyd1

    107 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2015
    Alors voilà, voilà à quoi on est rendu en 2015, en termes de prouesses visuelles et d'effets spéciaux au cinéma ! Époustouflant ! Non seulement cette machine est enivrante, criante d'authenticité mais en plus, c'est un un bijou, une claque sur le futur qui nous attend... brrrrrr!
    Le pire , c'est l'histoire qui tient debout, cohérente: un multi milliardaire , papa du plus célèbre moteur de recherche de la planète (mmmhhh , cherchez bien..), possède une villa secrète, un bunker d’où il recherche l'intelligence artificielle parfaite, à travers ses robots à l'aspect proche de l’être humain. Réalisation cinématographique parfaite, tout est cadrer pour faire entrer le spectateur au cœur de l'histoire, grâce à de parfaits jeux de lumière, une excellente bande son, l’atmosphère est prenante . Un jeune informaticien, invité 1 semaine chez le Maitre des lieux (un concours gagné), va voir sa vie bouleversée, la rencontre, les dialogues entre ces personnages charismatique, est un vrai régal. J'aurai déposé une demie étoile supplémentaire s'il n'y avait pas quelques (petites) longueur par çi, par là. Quelques surprises et autres retournements de situation offrent de vraie plaisir.
    Oxymetal
    Oxymetal

    72 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2015
    "Ex Machina" est un film de Science-Fiction Britannique coécrit et réalisé par "Alex Garland". "Caleb", 26 ans, est programmeur dans l’une des plus importantes entreprises d’informatique au monde. Il gagne un concours pour passer 1 semaine dans un lieu retiré en montagne appartenant à "Nathan", le PDG solitaire de son entreprise. Il participe alors à une expérience avec une intelligence artificielle nommée "Ava" pour déterminer si cette machine a, ou non, une conscience. "Ex Machina" ne conviendra pas à tous les spectateurs, sous forme de 8 clos, lent et bénéficiant d'une ambiance assez lourde, le film s'adresse avant tout aux "Fans" de Science-Fiction Psychologique. Si l'histoire principale s'avère assez originale et plutôt réaliste (Malgré un sujet déjà vu 100 fois), le métrage verse carrément dans le Thriller pur et dur dans sa dernière partie. Les effets spéciaux ne sont pas en reste et sont une franche réussite aussi discrets que subtiles ("Ava" en tête) sans oublier des décors naturels de toutes beautés. Au final, "Ex Machina" reste un Thriller Psycho-Technologique raffiné, sobre, et cérébral (Bénéficiant tout de même de 2/3 longueurs intempestives), qui donne un coup de fouet à la Science-Fiction intelligente moderne !
    willyzacc
    willyzacc

    74 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2015
    Sentiments mitigés à la sortie de ce Ex Machina. Film malin qui pousse à réfléchir sur ces intelligences artificielles qui pourraient posséder une âme et une intelligence propre. Mais le film se perd dans des scènes assez longues et à moins d'être un passionné de ces sujets, difficile de tout saisir à la première vision. La mise en scène est assez forte, avec ces jeux de miroirs entre Ava et Caleb très intéressants, mais la fin laisse un peu sur sa faim. Un film subtil mais je n'ai pas toutes les clés pour le comprendre (du moins c'est l'impression que j'en ai eu).
    littleplayer77
    littleplayer77

    69 abonnés 948 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2015
    Petite surprise avec ce film de science-fiction traitant l'intelligence artificielle avec une certaine réussite grâce à une mise en scène stylée et sobre. Il faut dire que le réalisateur, Alex Garland, offrait quelques sérieuses références (romancier devenu scénariste - "La plage", "Never let me go" ... - et donc réalisateur aujourd'hui) et ne déçoit pas même si le scénario reste assez conventionnel ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 mars 2016
    Première réalisation, première réussite ! Alex Garland a réussi à nous surprendre et nous charmer avec ce film de science-fiction contemporain. Cela nous rappelle, les premiers films d’Andrew Niccol et de Richard Kelly. On a d’un côté une mise en scène inspirée, très propre et de l’autre, une écriture minutieuse qui explore pas mal de thématiques. Côté technique, le réalisateur a su parfaitement exploité la maison de Nathan mais aussi l’aspect extérieur de celle-ci. Encore une fois, on nous montre bien les opposés avec d’un côté le huis clos et à quelques pas de là, on a la nature, la liberté.

    Au niveau de l’écriture, Glen Brunswick et Alex Garland livrent un travail pertinent, original et intelligent. On observe beaucoup de finesse dans la conception des personnages. Le triangle Caleb/Nathan/Ava est parfaitement chorégraphié. La manipulation de l’autre nous embarque dans le côté thriller et il est très bien amené. La méfiance nous habite à partir de la première demi-heure et elle va crescendo jusqu’au dénouement final.

    Les relations entre les personnages sont bien peaufinées. L’originalité vient de l’approche qu’a Nathan avec l’intelligence artificielle. Il est à la limite du détestable, là encore cela rappelle le petit côté Steve Jobs. Il a un réel pouvoir entre les mains et il se prend pour Dieu. Les références et métaphores bibliques sont omniprésentes, notamment avec les prénoms des personnages (Ava,Caleb).

    Les thématiques et les pistes amorcées sont nombreuses et très intéressantes mais pour des raisons de spoilers, je ne vais entrer plus dans les détails. En tout cas, le script explore des aspects de notre société qui font échos en nous, que ce soit dans la technologie mais aussi dans la rapport humain/robot. Le test Turing est d’ailleurs très bien retranscrit.

    Les décors et la conception physique d’Ava sont le facteur principal de la réussite visuelle du film. Si Alex Garland continue sur ce style, je pense qu’il gardera la même équipe.

    En ce qui concerne la musique, Geoff Barrow et Ben Salisbury posent des compositions qui se diluent facilement avec les images. On est proche du travail de Mac Quayle (Mr Robot) et Daniel Pemberton (Steve Jobs).

    La critique complète et détaillée est disponible sur notre blog =)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 février 2016
    Le genre SF est tellement malmené par le cinéma américain ces derniers temps qu'on ne peut que saluer ce petit bijou...anglais. Evidemment, sur le propos, y a pas grand-chose de neuf, on est toujours dans l'anticipation alarmiste héritée d'Orwell...et qui ne changera rien je vous rassure, malgré les avertissements de Orwell et H.G. Wells hier aux films d'A.Niccol aujourd'hui, on ira droit dans le mur de toute façon... Formellement, on pense d'ailleurs beaucoup à "Bienvenue à Gattaca". Le climat très réussi, les décors glaciaux et un Oscar Isaac stratosphérique méritent largement le détour. Y a des critiques professionnels (les gens payés pour donner leur avis...) qui ont reproché à Ex Machina de mettre tout le paquet sur les décors au détriment du fond. C'est non seulement injuste, mais aussi n'importe quoi : dans ce genre de film, le fond et la forme se confondent, ce qui compte avant tout c'est l'atmosphère, le ressenti, qui provoquent de la mélancolie, provoquant elle-même des questionnements et réflexions. Un des meilleurs films de 2015, par ailleurs petite année en termes de grands crus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 mars 2016
    L'intelligence artificielle est l'une des préoccupations scientifiques actuelles. C'est en toute logique qu'elle fasse l'objet d'attention des professionnels de la SF. Ici, elle est étroitement liée à l'idée que l'homme cherche à devenir un dieu, en créant un nouvel être doté de conscience. spoiler: D'ailleurs, on peut interpréter les cicatrices brièvement aperçues dans le dos de Caleb comme des stigmates d'ailes coupées, renforçant son rôle d'ange messager entre Dieu et sa création.

    Mais cet aspect des choses ne nous détourne pas du cœur du sujet qu'est le discernement entre des émotions réelles (le désir en tête) et des émotions programmées. Pendant tout le film, nous sommes tiraillés par ce questionnement : Quelle est la nature des réactions d'Ava? A-t-elle une réelle faculté à penser par elle-même? Est-elle capable de mettre en place des stratégies axées sur la manipulation?...
    Le huis clos et la lenteur du rythme interrompue par des coupures d'électricité solennelles nous incitent à imaginer les pires scénarios et suscitent rapidement la paranoïa. Quant à la fin, elle nous laisse encore interrogateur et nourrit nos réflexions.
    Je regrette simplement que la musique manque d'ampleur, alors qu'un thème comme celui de 28 jours plus tard aurait fait de ce film un chef d'oeuvre.
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