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    La Bataille de Solférino
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    2,9
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    104 critiques spectateurs

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    mazou31
    mazou31

    83 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2024
    *Oh là là ! Nous sommes loin de* Anatomie d’une chute *! Nous tombons dans un tourbillon électoral – la victoire de Hollande le 6 mai 2012 – avec, dans l’œil du cyclone, un grand fourre-tout contemporain où tourbillonnent, là aussi, tous les clichés : le divorce guerrier, des quadras hystériques ou instables, mais vraiment instables, la pression du boulot ou le refus du boulot, l’irresponsabilité masculine, la vacuité de la foule électorale, les enfants ballottés ; etc.*
    *C’est filmé façon documentaire, pas intimiste alors que ça devrait l’être, tourbillonnant comme l’histoire, interprété façon « névrose et psychose sont dans un bâteau » peu convaincante. Reste le thème essentiel sur l’incompréhension mutuelle, sur l’impossibilté de se parler, sur l’intimité des êtres dans la grande confusion de la vie actuelle : dans sa réalité hystérique – bien rendue – ça dérange beaucoup.*
    *Film à oublier. Mieux vaut voir et revoir* Anatomie d’une chute *!*
    Ismael
    Ismael

    66 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2024
    La Bataille de Solférino est le tout premier film de Justine Triet (lauréate de la Palme d'Or du dernier festival de Cannes avec Anatomie d'une Chute, pour ceux qui ne le sauraient pas) sorti il y a maintenant 10 ans . Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il semble loin de faire l'unanimité parmi les différentes critiques en herbe que j'ai rarement vu partir autant dans tous les sens, ce qui m'a rappelé par ailleurs qu'il ne faut évidemment jamais s'en inspirer avant d'écrire la sienne. Bon là c'est trop tard, mais habituellement je ne commets pas cette erreur.

    Alors que certains n'hésitent pas à comparer le film à du Cassavetes, d'autres hallucinent véritablement devant ce qui en substance semble constituer pour eux être 1h30 de vide sidéral. Pour ma part je vais être beaucoup plus pondéré. D'un côté je trouve que oui effectivement le film n'a pas de propos particulier et malgré son titre évocateur, pas vraiment de message politique, sociétal ou autre. Pas spécialement de dimension artistique non plus. Il ne parle de pas grand chose finalement et n'en montre pas d'avantage que ça soit dans la forme ou le fond.

    En revanche , il arrive curieusement assez bien à capter ce qu'on peut appeler "l'air du temps", du moins dans une certaine sphère géographique, culturelle et sociale.
    Il est en effet assez réaliste dans sa façon de montrer comment certains jeunes parisiens, plutôt aisés pour le coup (même si ce point n'est bizarrement jamais mis en avant), vivent leurs vies à cent à l'heure, avec cette fameuse "charge mentale" du moins pour le volet féminin. Ça pourrait presque être un documentaire sur les trentenaires bobos - qui aujourd'hui sont devenus des quadragénaires pour le coup- vivant dans Paris intra-muros et c'est peut être son but d'ailleurs. La réalisatrice appartient elle même à cette génération et d’après ce que j'ai compris a fait tourner ses amis et même ses propres enfants dans le film. Dire qu'elle parle de ce qu'elle connaît me semble être une évidence.

    Sinon l'autre point fort de cette Bataille de Solférino c'est Vincent Macaigne, dans un de ses tout premiers rôles il me semble. Il crève littéralement l'écran avec son personnage à la fois paumé et écorché vif. Bon j'ai un peu tempéré mon enthousiasme en le voyant par la suite souvent jouer exactement le même type de personnage. Mais sur le moment et si on ne le connaît pas, il est assez impressionnant (ou bizarroïde selon votre sensibilité) .

    Voilà en somme la Bataille de Solférino est une petite curiosité sympa, qui avance tambour battant et devant laquelle on ne s'ennuie pas particulièrement. Un petit film dans l'air du temps en somme. Un temps qui appartient au passé maintenant.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    956 abonnés 4 886 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 février 2024
    Faut vraiment ne pas avoir passé une mauvaise journée pour voir ce film.
    C’est de l’hystérie totale à chaque plan.
    La bataille c’est aussi sa vie. Mais c’est un combat pour le spectateur également qui supporte ce bruit de tous les instants. Et ça commence avec les pleurs qui ne cessent pas, les huées, les batailles, les auditions.
    Franchement insupportable.
    Roub E.
    Roub E.

    775 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    Je suis très partagé sur ce film. Il y a une vraie audace, une vraie recherche pour proposer quelque chose de différent. Cette histoire de gens qui hurlent mais qui n écoutent pas, qui se fracturent est intéressante dans la première partie même si elle peut s avérer épuisante. On est en effet dans un brouhaha permanent entre un Vincent Macaigne étonnant dans un rôle d égocentrique ultime qui soliloque, les pleurs des enfants et une foule qui s agite dans l attente des résultats de l élection présidentielle. J ai trouvé le personnage de Laetitia étonnamment transparent et me suis demandé tout le long si cela était volontaire pour la montrer dépassée par sa situation et cet ex conjoint pour le moins problématique ou si c était un raté d écriture ou d interprétation. Si j ai pu trouvé des points d intérêt dans la première partie, j ai trouvé que la seconde s effondrait totalement, frisait par moment le ridicule et finissait par dénaturer ce qui avait été fait auparavant. À moins d aimer passer une heure et demie avec des personnages insupportables ou insignifiants ça n est pas une expérience agréable.
    Alolfer
    Alolfer

    90 abonnés 924 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2024
    Ce premier long métrage de Justine Triet est tellement surprenant ! Quel réussite ! Entre la tension par la mise en scène et le jeu des acteurs, on a un film percutant ! Notamment sur les dialogues ! On sent que le film a été assez libre. L'improvisation prend le dessus et cela donne une "authenticité" des dialogues.

    Bravo pour ce premier long metrage !
    AviE
    AviE

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2023
    Très description de la charge mentale, les personnage sont suffisamment expressifs pour en faire une comédie marquante.
    toinou
    toinou

    42 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2023
    Justine Triet nous offre un très bon premier long métrage avec cette histoire plutôt basique mais qui reste bien écrite, des disputes et beaucoup de cris pendant 1h30, j'ai trouvé ça très bon. La réalisation est très bonne, mise en scène est maîtrisée et ressemble quelques fois à un documentaire ce qui donne des choses très intéressantes mais peut être pas assez exploités. Les mouvements de caméra restent minimalistes mais Justine Triet arrive quand même a nous installer une ambiance de dispute. L'actrice principale est très bien mais Vincent Macaigne est exceptionnel et on déteste tous les personnages. Après je pense que le film prend parti politiquement et ça je trouve ça assez dérangeant mais ce n'est rien.
    Hotinhere
    Hotinhere

    447 abonnés 4 789 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2024
    Dans la liesse populaire de l’élection présidentielle de 2012, la chronique intimiste vibrante d’un couple séparé se déchirant pour la garde des enfants, servie par une mise en scène frénétique et portée par l’interprétation épatante du duo Laetitia Dosh/Vincent Macaigne. 3,25
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 331 abonnés 7 272 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juin 2023
    Lors du second tour des élections présidentielles le 06 mai 2012, Laetitia, journaliste télé doit aller couvrir l’évènement au siège du PS, rue de Solférino (VII, Paris). Sauf que rien ne va se passer comme prévu, entre ses filles déchaînées, le baby-sitter à la ramasse et l’ex qui fait du forcing pour voir ses filles…

    Premier long-métrage pour Justine Triet (Anatomie d’une chute - 2023) qui nous plonge de plein fouet au cœur des élections présidentielles. La jeune réalisatrice s’était déjà intéressée aux présidentielles, notamment à travers son documentaire Solférino (2008) où Nicolas Sarkozy faisait face à Ségolène Royal.

    Cette fois-ci, Sarkozy se retrouve face au mari de Ségolène, François Hollande et la suite, vous la connaissez... Le dispositif et le contexte, la réalisatrice le connait par cœur pour l’avoir déjà filmé en 2007, elle l’applique une seconde fois en 2012, à la différence que cette fois-ci, elle va y insérer une large part de fiction. Et c’est en cela que le film déçoit, oscillant sans cesse entre la fiction et le documentaire, avec toute cette hystérie ambiante (aussi bien rue de Solférino qu’à l’intérieur de l’appartement de Laetitia).

    Sans oublier les très nombreuses séquences d’improvisations ne faisant qu’étirer plus que de raison les scènes de dialogues et surtout, surtout, des protagonistes particulièrement insupportables. Le film n’a beau durer que 90min, le temps ressenti (ou plutôt, la douleur ressentie) avoisine aisément les 120min. C’est usant et assommant, bref c’est aussi chiant que de regarder une soirée électorale sur BFM TV.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Sébastien B.
    Sébastien B.

    12 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2023
    La réalisatrice de la Palme d’Or 2023 sortait son 1er film en 2013 avec cette chronique contemporaine mêlant beaucoup d’intime et un tout petit peu d’Histoire. Sa caméra virevoltante captait déjà une énergie folle, une interprétation épatante et une originalité singulière. Pas sans défauts (le rythme chute un peu par moments) mais avec un lot conséquent de promesses (qui seront confirmées par la suite par un beau « Victoria » et surtout un envoûtant « Sybil », en attendant donc de découvrir son dernier film consacré à Cannes), ces premiers pas laissaient des empreintes baroques, pleines de fraîcheur et de curiosité. À noter la présence à l’écran d’Arthur Harari, compagnon de la réalisatrice à la ville et surtout réalisateur en 2021 du magnifique « Onoda ».
    MARIE-FRANCOISE R
    MARIE-FRANCOISE R

    1 abonné 35 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2023
    Scénario bizarre dans le sens où je ne vois pas le rapport entre l'événement politique du PS et le pétage de plomb du couple. Quel est le sujet du film ? : la critique d'une fille déjantée incapable d'avoir une relation normale avec ses enfants qui hurlent tout le temps comme pour lui signifier sa présence toxique et qui fantasme sur la toxicité du père ? Ou bien la critique d'un père exclu qui peine à trouver sa place ? Ou bien la critique d'une société qui cannibalise les gens investis dans leur travail ?
    NB/ vu sur Canal +
    Alain Martin
    Alain Martin

    3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2023
    Ce film semble très incompris , à priori film très correct , en fait film intéressant cryptoheideggérien triste et drôle
    Critique Facile
    Critique Facile

    84 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2023
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2023/05/21/la-bataille-de-solferino-critique/

    La première bataille est lancée très vite. Elle sera stridente, criarde, au bord de l’insoutenable, peut-être la pire des guerres, l’originelle, la plus cruelle, à savoir… : les pleurs d’un bébé… qui ne veut que les bras de sa mère. Aucun décibel de ses hurlements ne va nous être épargnée. Les intentions de Justine Triet par cet acte 1 de la mise en scène sont limpides : l’authenticité. Nos oreilles et nos neurones sont dans le même état que l’appart où le bébé a tout dévasté à lui tout seul : un champ de ruines !! La bataille va se poursuivre dans la rue avec Laetitia, mère de l’antéchrist en couche culotte. Un certain 6 Mai 2012, lors d’une certaine élection présidentielle où rappelons le changement c’était maintenant… ou pas !! Alors, Laetitia va se battre contre le temps, contre ses angoisses, contre la vie, qui précarise sa situation de mère seule et journaliste de terrain pour une grande chaîne nationale.

    Pendant que son baby sitter, totalement pas formé à la fonction, va se fighter de son côté face à deux lutins qui ne veulent que leur maman et rien d’autre. Débarque Vincent, plus géniteur que père, qui se bat contre lui-même et ses propres turpitudes névrotiques en revendiquant un droit de garde, mais avec un jour de retard. La bataille est partout et la dramaturgie voulue par la cinéaste va subtilement s’installer.

    Évidemment, à un moment, tout ce petit monde va converger en toute intranquillité vers Solférino dans une ambiance festive d’un peuple de gauche, ce qui avec le recul est saisissant car plus tard, ce ne fut ni la fête, ni la gauche… Les batailles vont se croiser et c’est comme si le drame latent s’installait à travers les psychologies respectives de chacun des protagonistes, qui sont découpées au scalpel, sans pour autant en faire trop dans la démonstration. Force d’un cinéma de suggestion, à ellipse, qui nous fait deviner, ressentir. C’est malin, frais et flippant à la fois.

    La caméra de Justine Triet capte les sentiments avec une virtuosité émotionnelle d’une force redoutable, qui est difficile à oublier. La mise en scène est à hauteur d’humains, avec ce sens de la vérité qui nous fige, sans doute car elle nous ressemble. Les ressentis nous sont communiqués dans une urgence qui nous fait violence, aussi car le réel est partout.

    Laetitia Dosch est toujours aussi étincelante de sincérité. Ses combats, ses batailles sont permanentes et on ne veut que l’aider. Elle virevolte partout, tout le temps et sans arrêt. Sa sensibilité est folle dans tout ce qu’elle touche, c’est à fleur de peau, à vif et c’est un bonheur de jeu. Vincent Macaigne est son parfait complément. C’est tout autant une affaire d’extrême sensibilité, tant il joue avec son tout. Son corps, sa voix, ses mouvements, son expressivité hallucinante. Comme d’habitude avec lui, c’est un régal de chaque seconde, et il nous manque dès qu’il disparaît du champ. La bataille de Solférino porte en son sein cette originalité plastique de forme, tant les personnages sont l’histoire et avec cet abime social de fond, tant cette bataille, c’est un peu et beaucoup aussi la nôtre.
    Emmanuelle Verhoeven
    Emmanuelle Verhoeven

    2 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2023
    Film électrique mené d'une main de maître par Justine Triet : un bazar organisé. A l'image de la vie, on rit et on est touché par les maladresses et les égarements des personnages. Vincent Macaigne est magistral !
    Anonyme M
    Anonyme M

    51 abonnés 1 549 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mars 2022
    rien ne va que c'est nul !! c'est quoi ce truc ??. dès le début t'a des enfants qui hurle de pleure, le père ultra bof, les journalites détestables, la méga foulle en déllire, rien n'as de sens tout est en mode pétage de plomb, a un moment un des gars montre ses fesse par la fenetre ?? me demandez pas pourquoi. la connerie continue SVP arretez le masacre je veux mourrir.
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