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nikolazh
54 abonnés
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2,0
Publiée le 12 novembre 2014
Si le réalisateur réussit à dépeindre un personnage froid et inquiétant (et Canet à le jouer avec une certaine conviction la plupart du temps) il peine en revanche à convaincre au niveau de l'ambiance générale du film, trop molle pour être efficace. Des lors l’atmosphère lourde et le suspense inhérent à ce genre de scénario parait ici bien fade, voire carrément absents : on ne s’inquiète pas pour les victimes et on n'a pas vraiment peur du tueur... Bref, on s'ennuie.
Film sombre, angoissant, magistralement interprété par un Guillaume CANET fidèle à lui-même. Il est entré dans son personnage et m'a encore bluffé !! bravo ! bon moment !! et merci ! tout simplement ! à voir, vite !
Mention spéciale à Guillaume Canet qui incarne ce rôle particulièrement sombre ! Je n'ai aucun souvenir de ce drame des années 78 ,et pourtant c'est choquant ! Ce gendarme à la fois psychopathe et schizo, en difficulté avec la vie, qui ne s'aime pas( au point de s'automutiler pour ss doute expier se fautes!?) et par conséquent ,ne peut pas aimer les autres, nous embarque dans son cheminement intérieur : on observe de près toutes ses dérives en se demandant jusqu'où il va pouvoir aller en faisant illusion et en donnant le change !!?? Il présente une psychologie très complexe alternant des actes cruels et une certaine sensibilité à la nature ( respect de celle-ci, forêt, observation des biches...) Déconcertant !!!
un guillaume canet froid et sans remord surement sans toute sa raison mais qui tue tout de même. les années 70 sont parfaitement reconstituées et on a même une chanson de christophe en italien. ce personnage est inquiétant mieux valait ne pas croiser son chemin.
Un thriller nerveux et tendu, qui une fois n'est pas coutume adopte le point de vue du tueur en faisait de lui le héros de la fiction. Guillaume Canet est très flippant, la réalisation est top et l'ambiance sombre fonctionne.
L'interprétation de Guillaume Canet fait froid dans le dos. Toute l'atmosphère du film nous plonge dans la tête du tueur et, malgré une certaine lenteur, réussit à retenir l'attention jusqu'à la fin.
Bravo à Guillaume Canet quelle interprétation... la froideur de son visage, il nous convainc totalement. Ce dire que l'histoire est vraie rajoute à la frayeur de côtoyer un individus sans savoir qui il est en vrai, et là un serial killer, on ne décroche pas un instant.
Pas mal, mais ce n'est pas le meilleur film avec G. Canet. Un peu long en debut, sur la fin on ne montre pas, comment il a été déjoué. J'ai aimé, mais sans plus.
Canét abonné aux faits divers. C'est plus le portrait du tueur que l'enquête. Ana Girardot dans un rôle un peu niet mais bien joué. Jolie plastique. Bon film. Je recommande.
Dans la série des gros ratage français "la prochaine fois je viserai le cœur" est certainement dans le top ten de tout les temps ! Le titre predisait déjà un bon nanar ce qui est absolument le cas. Guillaume Canet(un très bon acteur initialement) est mauvais, il ne croit pas un mot de ce qu'il nous raconte. Les acteurs secondaires ne font que crier pour dire leurs répliques c'est insuportable. Anna girardot devrait quand à elle penser à changer definitivement de métier. Le film se perd dans des longeurs à n'en plus finir. Il n'y a pas assez de musique ni assez de répliques et un gros problème de scenario. REMBOURSSEZ !!
Cédric Anger engage Guillaume Canet pour un rôle qui reflète pourtant le contraire même de sa carrière. Et pourtant, malgré son excellente interprétation, le film part parfois tellement dans les revers de la caricature de la psychologie téléphonée que ça part aux limites du grotesque... Ce n'est pas que ce soit mauvais... C'est plus complexe que ça... Anger filme avec aisance le thriller, son suspense ou son côté dérangé. L'ennui est que, comme il laisse l'enquête de côté, et donc les personnages secondaires avec, on ne peut jamais s'attacher à toute cette froideur qu'on encaisse précipitamment et sans recul. Les seuls sentiments qu'on pourrait ressentir sont l'aversion, la haine, voir la pitié! On en suffoque, jusqu'à la surcharge inévitable. L'atmosphère poisseuse n'aide en rien! Lorsque l'on en ressort, on reste... ébranlé, et malheureusement déçu car le film n'offre que ça... Lourd!
Bien sûr c'est l'histoire d'un malade mental, d'un serial killer; le dénouement posera sur lui le verdict médical: schizophrène irresponsable de ses actes, qui finira sa vie dans un asile d'aliéné. A ce titre le film présente t'il un grand intérêt? Personnellement je le vois ailleurs, car d'abord, Frank ne se considère pas comme tel; il revendique ses actes, sa liberté de choix; il affirme qu'il n'est pas fou et ensuite, le film dans sa rigueur glaçante laisse aussi s'imposer le sentiment que nous n'assistons pas au pur spectacle de la démence. Ecartons l'hypothèse que Frank soit devenu le meurtrier compulsif que nous voyons parce qu'il aurait vécu et été élevé dans un milieu familial "favorable" à cette dérive. Non, Frank a une famille normale, même si la seule scène où on le voit en présence de ses parents laisse saisir tout ce qu'il peut y avoir de distance entre ces parents que rend hilares une stupide plaisanterie et cet homme austère, rigide, en quête d'on ne sait quel Idéal et qui se fourvoie dans le Mal, faute d'être en mesure de le rencontrer. Car s'il y a d'autres pistes que le cinéaste donne à suivre: impuissance sexuelle de Frank, voire homosexualité refoulée, toutes deux fort probables et qui contribuent à faire de Frank un être torturé, il y a aussi, soutenu par une musique de De profundis ce que nous voyons d'un homme plongé dans des ténèbres terrifiantes où ne luit aucune lueur de grâce, au point qu'il se mutile, qu'il se flagelle comme au Moyen Age ces mystiques qui sentaient que leur chair les trahissait et qui cherchaient à la contraindre à leur obéir ou à lui faire retrouver dans la souffrance une pureté originelle. Car les indices abondent dans ce sens: ce portrait de jeune fille de David Hamilton qui ouvre et ferme le film, ces séjours dans la forêt primitive où l'homme est sensé retrouver sa véritable place, perdue dans les laideurs d'une civilisation dépravée et enfin cette scène terrible et admirable où Frank peu avant son arrestation convie ses collègues à venir assister au passage onirique de la harde qui de nuit va boire à l'étang. Cette beauté perdue susceptible de sortir Frank de son enfer, il essaie de la transmettre à son jeune frère, il essaie de la trouver désespérément dans la jeune femme qui est amoureuse de lui, mais c'est sans espoir justement dans cette plate terre désolée de champs humides et froids où il accomplit ses crimes, pris d'une pulsion de rage et de mort incontrôlables.Il aurait voulu aussi la trouver sur les chaudes plages des tropiques dont une bureaucratie bornée lui refuse l'accès. Enfin bien sûr, en dehors de l'effet quasi esthétique et profondément perturbant de ce gendarme assassin, c'est une affreuse interrogation à laquelle nous invite ce dédoublement de personnalité: qu'est-ce que Frank est venu chercher dans cette institution dont on le sait l'idéal est extrêmement élevé? un moyen plus aisé de commettre ses crimes ou la preuve qu'elle aussi est incapable de tenir des engagements aussi puissants? Frank à plusieurs reprises se joue d'elle, la tourne en dérision, obtient de son collègue un comportement indigne (fausse poursuite pour cacher une faute professionnelle) ou doit éprouver une jouissance perfide à promener sous le nez des braves gens un portrait robot qui lui ressemble étrangement mais que l'uniforme qu'il porte empêche tout le monde d'identifier.
Ce film m'a fait penser au roman de Giono, Un homme sans divertissement: un assassin y explique au policier qui vient l'arrêter (mais celui ci l'a déjà compris et en sera métaphysiquement contaminé) que le meurtre est le seul moyen qu'il a trouvé pour supporter l'absolue absurdité d'un monde sans Dieu, pour protester contre cette Injustice abyssale. On peut être révolté par ce message, on peut peut-être pourtant s'efforcer de l'entendre.