Une mise à l'écran réussie d'une affaire criminelle que je ne connaissais pas et qui fait froid dans le dos. Forcément le scénario est bon et on accroche vu qu'on s'imagine qu'un criminel comme ça a vraiment existé.L'approche est toutefois relativement originale pour un film policier puisque l'on connait directement le nom du criminel et que l'on voit comment celui-ci parvient à échapper à la police. Le rythme du film est un peu lent au début mais sinon l'intrigue est bien construite pour faire monter le suspense jusqu'à la fin. Guillaume Canet est impeccable dans le rôle du criminel à deux visages si bien qu'on se met paradoxalement à stresser lorsque les preuves contre lui s'accumulent !A voir pour les amateurs du genre et notamment ceux qui se rappellent de l'affaire.
Quel dommage! Certes on y est allé car c'est un film avec Canet... Mais là, zero dialogue, du mal à comprendre la logique... Une fin à laquelle on s'attend mais sans dialogue, ce qui rend le film sans queue ni tête. Tant pis !
Cedric Anger filme ici un thriller sans réelle puissance scénaristique, avec une réalisation assez simple. Le portrait de ce gendarme psychopathe reste toujours dans l’entre-deux, ni à charge, ni à décharge… Seule la prestation de Guillaume Canet, surprenante de réalisme, permet à ce film de ne pas couler. Un sujet avec un réel potentiel, mais qu’on aura vite fait d’oublier.
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C'est nul ! long les plans sont mal choisit il n'y a aucun rythme. Les acteurs jouent mal. On s'endort finalement très rapidement. L'image est sombre et imbuvable. Le film n'est même pas sanglant un minimum il ne procure aucun sentiment de peur ou d'angoisse. On n'a aucune analyse du tueur rien ! On vous montre juste un malade qui joue mal.
le film ne raconte pas.du tous l'histoire de ce gendarme il manque telement de detail sur le personnage. si vous voulez vraiment savoir l'histoire regarder faite entree l'accuser et vous verer vraiment ce que ce type fesait
Ce film nous montre la réel histoire de se meurtrier fou qui a tué sans raison des femmes! Le réalisateur a su nous montre le psychopathe qu'il était er le danger qu'il représentait !
Anxiogène!!! G.Canet excellent en psychopathe. pas de course poursuite, pas de tentative d'explication psychiatrique du tueur, façon interessante d'aborder ce fait divers.
Long, images moches et sombres, acteurs à la ramasse, réalisation pompeuse et lourde, scénario voulu original mais soporifique... Voilà un film à éviter, même pas à voir et oublier, non à éviter tout simplement. L'ennui guette dès la première minute
Après l'affaire Agnelet et le film de Téchiné cet été, Guillaume Canet replonge dans un fait divers des années 70. Je me souviens très bien de ce celui-ci aussi, je n'habitais pas très loin des lieux décrits dans le film à l'époque. Cédric Anger (Le tueur, L'avocat), d'ailleurs co-scénariste de L'homme qu'on aimait trop, réalise un film d'une grande sobriété qui fait froid dans le dos. Un scénario sombre et poisseux pour une ambiance moite et pesante, un univers constamment gris et pluvieux, tournée de nuit la plupart du temps. L'histoire n'est vue que du point de vue du tueur sans aucun parti pris, ni complaisance. On est au plus près de la folie et du quotidien de ce gendarme psychopathe magistralement interprété par un grand Guillaume Canet tout aussi sobre que terrifiant. A ces côtés, Ana Girardot impose avec talent un peu de douceur au milieu de toutes ces horreurs. Carton plein et sans faute donc pour le metteur en scène et son acteur qui nous offrent une histoire aussi glauque et effrayante que captivante. Un excellent polar noir.
Rien de plus casse-gueule désormais que le film "de psychopathe", sujet usé après une vingtaine d'années des mauvais (et de bons, aussi...) films hollywoodiens. La caution de "l'histoire vraie" vient d'ailleurs s'ajouter comme un méchant risque supplémentaire : entre le spectaculaire putassier et le point de vue moral forcément réducteur, entre le "c'est affreux, mais ça s'est passé comme ça !" et la complaisance envers l'esthétique du crime, comment trouver la place de faire un film "juste" ? C'est une question que s'est visiblement posé Cédric Anger, et même si ses réponses ne sont pas parfaites, il faut admettre que son "la Prochaine Fois je Viserai le Cœur" a sacrément de la gueule... La gueule de Guillaume Canet, d'ailleurs, excellent dans un mode paradoxalement atone et pourtant émotionnellement explosif : il porte le film jusqu'au bout, ou plutôt il porte parfaitement la vision d'Anger, en équilibre instable entre contemplation accablée d'actes abjects et dégoût profond envers la grisaille conformiste de la France de la fin des années 70. S'il y a des maladresses dans le film, ce sont les scories habituelles du genre qu'Anger n'a pas eu le courage d'éliminer radicalement : une musique trop envahissante, quelques explications psychologiques faciles - l'impuissance, l'homosexualité refoulée... Il est heureusement facile de les ignorer pour ne retenir que la grande justesse du regard sur les personnages, et surtout la magnifique juxtaposition d'éléments apparemment inconciliables : le dégoût du tueur pour la crasse et l'animalité, alors qu'il vit dans les ordures ; son amour de la nature et des animaux et sa haine de l'humanité ; son souci de transmission envers son jeune frère par rapport à son mépris irrépressible envers les faiblesses de ses collègues, etc. Mais la plus grande noblesse du film d'Anger, c'est de ne pas avoir peur d'affirmer que toute compréhension, toute empathie est impossible, mais que, en dépit de tout, ce psychopathe absolu partage beaucoup plus de choses avec nous, spectateurs embarrassés, que nous voulons l'admettre.
Guillaume Canet est glaçant dans la peau de ce tueur de jeunes femmes ayant semé la terreur dans la France profonde de la fin des années 70. Il aurait largement mérité un César pour sa prestation. Il y a des types charmants dont on est à mille lieues de penser que ce sont des meurtriers. C'est vrai, ce serait trop facile sinon. Je suis désolé mais chez lui on voit tout de suite qu'il n'est pas net. Alors, c'est un gendarme. Il porte un uniforme. Une arme. Il inspire le respect. Il est là pour protéger les gens. Normal qu'il soit au-dessus de tout soupçon. Et c'est pour cette raison que l'enquête piétinera. Les forces de l'ordre ne songeant pas qu'il puisse être l'un des leurs. Les moyens technologiques n'étaient pas les mêmes non plus par rapport à aujourd'hui. Mais bon, comme je le disais, son visage parle pour lui-même et c'est là où Canet est très fort. Lui, ne se définit pas comme fou car il sait ce qu'il fait. Il dit être maître de ses actes. S'il sera arrivé à longtemps, trop longtemps, caché sa double personnalité, sa dureté autant envers les autres qu'envers lui-même aurait dû mettre la puce à l'oreille. Il n'a aucun sens de l'humour. Aucun second degré. Aucune humanité ni pour ses collègues ni pour la fille avec qui il essaie de sortir (dont je ne vois pas ce qu'elle peut lui trouver) ni pour ses victimes évidemment. C'est un sociopathe, un psychopathe manipulateur, détestant tout le monde, extrêmement dangereux, n'ayant aucune pitié, aucun remords ni regrets. Comme si sa personnalité ne suffisait pas, Anger dresse un climat pesant (car le temps joue contre les policiers), lourd, gris comme le ciel d'un mois de novembre, sans le moindre rayon de soleil. Sa mise en scène épurée rappelle les polars de Melville. Ou ceux de Corneau à ses débuts. Un dernier détail. La peine de mort était encore en vigueur à cette époque. Et pourtant, elle ne le dissuadait en rien.