Derniers Avis sur La Prochaine fois je viserai le coeur

Quelle histoire incroyable que la péripétie d'Alain Lamare dans l'Oise. J'en ai des frissons rien que de l'évoquer. J'ai préféré le documentaire Faites entrer l'accusé, qui rend mieux compte de cette tension ambiante, et le film peine à vraiment rentrer dans le personnage, car je pense que c'est impossible. Dommage là-dessus et c'était un gros point pourtant.

Très bien réalisé, j’ai passé un très bon moment à le regarder avec un Guillaume Canet à la hauteur qui porte ce film. Je ne connaissais pas du tout cette histoire, ce qui je pense m’a permis d’être encore plus surpris par ce film.

Une histoire vraie qui fait froid dans le dos et où Guillaume Canet interprète ce tueur à la personnalité torturée relativement correctement. Il y a néanmoins plusieurs scènes un peu grossières et on oubliera assez vite le film.

Ce polar ne joue pas la carte du rebondissement, du retournement de situation. Il se centre sur le point de vue du meurtrier, explorant les différentes facettes d’un esprit malade, à la fois gendarme et tueur.

D'entrée de jeu, l'atmosphère est noire, pesante.
Un homme seul qui par son comportement fait peur. On devine les fêlures.
L'ambiance pesante est bien rendue.
Un fait divers glaçant.

Tirée d'un fait réel, ce polar est glaçant par l'histoire, par l'image (très années 70), par l'ambiance, par le temps, par la prestation de Guillaume Canet. Prestation qui nous fait comprendre pourquoi Franck, son personnage finira spoiler: en hôpital psychiatrique
dans la réalité.
Un peu de longueur.

J'ai tenu jusqu'au bout mais que c'est long... Un Guillaume Canet apathique qui campe un gendarme tueur... Les rares scène où il n'est pas à l'écran permettent de tenir un peu plus. Alors oui il y a un intérêt dans la lourdeur même du film et même à retrouver un film plongé dans l'ambiance du début des années 80 : les voitures, les mob, tout ça. Enfin, plutôt un téléfilm.

C'est quand même dingue qu'un homme puisse menez une double vie sans que personne ne le remarque. Les choses les plus évidentes sont bien souvent les plus dur à trouvés.
Pour ma part j'ai pas trouvé le film si mou que sa car à la vue des critiques du film j'ai l'impression que personne n'a accroché. Alors oui bien sur il y a de nombreux défauts comme l'histoire qui ne racontent pas grand chose et la romance qui n'est pas des plus intéressante mais le film réussi à être sauvé par la performance de Guillaume Canet qui arrive à rentré dans le rôle.

Thriller tiré d un fait réel et surtout vu du psychopathe, c est glaçant de rentrer dans ce personnage particulièrement destructeur y compris pour son entourage personnel. Un bon polar bien interprété qui sera tenir en haleine malgré son rythme handicapant assez lent.

Suivant le parcours meurtrier d'un déséquilibré d'autant plus déstabilisant qu'il éprouve une vive culpabilité cette adaptation distille une ambiance glauque, triste, morose, à l'image du protagoniste incarné par un tortueux Guillaume Canet. Echouant à s'ancrer clairement dans l'époque des 70s, le récit nous fait suivre une double traque nimbant de doutes le sort du coupable. Dans une mise en scène sobre mais habile se dessine l'allégorie d'un mal effrayant car insaisissable. Intéressant.

La première partie est longuette et pénible... mais paradoxalement on s'attache (non sans "auto-morbidité", si l'on peut dire) au personnage, en dépit de ses crimes. On se prend même à souhaiter qu'il échappe aux policiers et chiens... Ne divulgachons rien. L'acteur est excellent. La fin, pas trop mal. En revanche, le parti pris de rester trop souvent sur des gros plans est insupportable. Les paysages sont sombres et humides. Cela n'incite pas à connaître la région.

C'est bien tourné, l'histoire de la folie d'un gendarme. On ne comprend pas vraiment le motif même on perçoit dans sa famille un brin de quelque chose. Comment peut-on en arriver là ? A l'époque, pas d'ADN, etc.

film dispensable... la réalisation est impersonnelle, le réalisateur tente bien quelques effets mais ça tombe généralement à plat.
quant à l'histoire, le fana de "faites entrer l'accusé" que je suis fut surpris de découvrir dans ce film une histoire d'amour (chose que je n'ai retrouvé nulle part), mal écrite et incompréhensible... le sujet pourtant se suffisait à lui-même à mon avis
je n'ai pas le souvenir aussi que lamare avait des tendances masos, même si il a en effet été plus tard déclaré "irresponsable"
pas grand chose à dire sinon sur la prestation de canet, vu qu'ils ont fait de lamare un perso monolithique ce n'est pas si compliqué à jouer

Un film glaçant, inspiré d'une histoire vraie. Un gendarme psychopathe tue des femmes sans que personne ne le soupçonne. Aucun spoil, tout le monde connait ce fait divers des années 70 et, de toute façon, on connaît le tueur des les premières minutes du film.
Ce qu'il faut souligner, c'est le jeu incroyable de Guillaume Canet, absolument atroce de justesse.
Le film est volontairement glauque, dérangeant, angoissant. La réalisation est maîtrisée. C'est à voir.

Le fait de s'attarder sur les aspects troubles du personnages joué par Guillaume Canet et par ricochet d'éviter le spectaculaire ne peut être considéré comme une faute. C'est un parti-pris du réalisateur ! Maintenant ce parti-pris était-il pertinent, il est permis d'en douter. La première scène avec les vélomoteurs était pourtant prometteuse mais très vite le réalisateur change de braquet et nous fait un film impressionniste au sens littéral du mot, petites touches, impressions... en fait ça part dans tous les sens, on se demande même l'utilité de certaines séquences, alors que d'autres sont à la limite du compréhensible. Et puis on peut faire du non spectaculaire sans provoquer l'ennui, ici c'est raté, c'est mou et c'est long ! Côté interprétation on a connu Canet moins transparent, quand à Ana Girardot, elle éclaire ce film qui en avait bien besoin (Merci Ana). Bref on aura compris que je n'ai pas trouvé ça terrible.