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    Good Kill
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    3,1
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    185 critiques spectateurs

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    Septième Sens
    Septième Sens

    77 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Le commandant Tommy Egan semble serein. La poignée dans les mains, il dirige son zinc avec calme et professionnalisme. Survolant l'Afghanistan en pleine zone de guerre, le moindre dérapage pourrait être fatale. Après quelques heures de ronde, il a enfin sa mire en vue et s'apprête à tirer : 3, 2, 1, feu ! Cible neutralisée. Sa mission accomplie, Egan va pouvoir reprendre sa voiture et retrouver les siens. Le militaire travaille à côté de Las Vegas, et les avions qu'il pilotait jadis sont devenus des drones, dirigeables à des milliers de kilomètres de distance.

    Que les choses soient dîtes, Good Kill remet Andrew Niccol à son meilleur niveau. Après le décevant Time Out et l'insignifiant Les âmes vagabondes, le réalisateur montre qu'il a encore des choses à dire. C'est une réalité, l'armée américaine utilise des drones de combat pour faire la guerre. Par un sens de la mise en scène aiguisé et des scènes volontairement répétitives, le cinéaste met à mal un spectateur qui sera dérouté. La paranoïa militaire, des pertes civiles inutiles et la virtualité de la guerre nous feront comprendre que cette avancée technique nous pousse au déshumanisme le plus total.

    Métamorphosé en soldat en plein stress post-traumatique, Ethan Hawke est impressionnant. Loin de l'image de père de famille de Boyhood, son visage creusé et ce regard perdu au loin trahissent un homme que l'armée a abandonnée. Après Bienvenue à Gattaca et Lord of War, Niccol sait exactement comment le filmer. Constamment dans le cadre, ce personnage symbolise la terrible mutation que la guerre est en train de subir. Les combats ne sont plus concrets, mais impalpables. Comment se rendre compte alors du prix d'une vie ? Malgré un final quelque peu naïf, Good Kill est une œuvre qui souligne un propos pleinement contemporain, et vise en plein dans le mille.
    MC feely
    MC feely

    74 abonnés 647 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2015
    Un film intéressant psychologiquement,une simple pression sur un bouton et la mort est au rendez vous.Malheuresement les bavures et autres infos peu fiables sur les cibles engendre des dommages collatéraux qui pèse sur la conscience de certains membres de l'unité et fait réfléchir sur l'abus ou le manque d'intégrité des ordres reçus!et à ce niveau la c'est réussi,si vous vous attendez à un film de guerre rythmé en direct du front vous serez déçu tout se passe depuis une petite base militaire près de Las Vegas et du domicile des militaires!mais intéressant tout de même à voir au moins une fois.3/5
    Silvere B.
    Silvere B.

    35 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2016
    On a tendance à voir ce film comme Lord Of War mais je moins bon malheureusement ! La faute a un rythme longuet et des dialogues pompeux !
    20centP
    20centP

    13 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2016
    Alléché par les retrouvailles entre Ethan Hawke et Andrew Nichols qui ont fait ensemble le succès de Bienvenue à Gattaca, ce Good Kill n'a pas mis dans le mille de mon point de vue. L'argument principal est épuisé à la fin de la première demi-heure et le reste du film est d'une lenteur et d'un manque d'intrigue parent. Sans être fan de films d'actions, on est tes loin de films réussis comme ceux de Katerine Bigelow. Dommage ...
    Prad12
    Prad12

    78 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2015
    Dommage, l'idée est originale ainsi que le question du bien fondé de l'emploi de cette arme..... mais tout çà reste beaucoup trop superficiel, aucune profondeur tant philosophique que psychologique ne vient étayer la dénonciation du télé travail du soldat moderne...... même la fin semble une prise de position en faveur de cette emploi à distance alors qu'on s'attendait à l'inverse.....et les dialogues ou plutôt les monologues du colonel pour défendre l'utilisation des drones font mouches.... à n'y rien comprendre.....
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 626 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 juillet 2021
    Encore un autre film ou les Etats-Unis sont les méchants qui dans sa vision du monde simplifiée à l'extrême continue de gaver le spectateur. Le dialogue entre les militaires de rang est ridicule dans son insubordination. Les conversations remplacent les ordres et le film voudrait vous faire croire qu'il est normal d'avoir de longues discussions par haut-parleur entre un opérateur anonyme de la CIA et les hommes et les femmes qui reçoivent des ordres au milieu du combat c'est absolument irréaliste. C'est à mourir de rire si certains ne croyaient pas que c'est ainsi que la vraie guerre est menée. Le sujet concernant une personne qui se bat avec sa capacité à tuer des gens du bout des doigts est traité de façon à peu près correcte. Mais nous voyons Ethan Hawk et les autres pilotes s'inquiéter de tuer des femmes et des enfants à plusieurs reprises et ne pas s'en inquiéter. Les hommes adultes sont dépeints comme des êtres a sacrifier ou probablement coupables de quelque chose que l'on ne sait pas et Good Kill est un film offensivement irréaliste en tous point...
    LBDC
    LBDC

    90 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2015
    (...) Dans ce nouveau conflit, le drone devient le soldat (et inversement) et ses attaques, imprévisibles et invisibles, sont un miroir parfait du fameux terrorisme qu’il combat. GOOD KILL est de ce point de vue bardé d’images fortes, à même de pousser à la réflexion sur ce cercle vicieux guerrier; de moments de tensions hyper-intenses et très bien réalisés. On retiendra ainsi chaque attaque, où les enjeux militaires forcément troubles trouvent un écho marquant dans la froideur d’une tuerie « filmée » avec autant de distance. L’image y fusionne avec le son (et dans une moindre mesure, les interprétations des acteurs) dans un maelstrom d’intensité insoutenable; une guerre paradoxalement viscérale et pourtant menée à partir du confort du sol américain. Elle permet de confronter avec intelligence le point de vue du soldat et celui du vétéran, de les faire interagir en direct; Ce qu’Egan voit au « combat », il le ramène chez lui à la fin de la journée.
    Cette réflexion sur le sens de la guerre est donc véritablement passionnante… Malheureusement, le film qui nous la propose l’est beaucoup moins: GOOD KILL contre-balance ces images fortes avec de la psychologie de comptoir façonnée à partir des poncifs du genre, cette morale perdue entre la difficulté de "tuer consciemment des innocents" et l’obligation de suivre des ordres;
    La confrontation entre soldat et humain est délivrée avec le manque de subtilité et de sensibilité habituel chez Niccol (...

    critique par GEORGESLECHAMEAU - l'intégralité sur Le Blog du Cinéma
    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Comme beaucoup d’autres militaires, un excellent officier pilote de F.16 de l’Armée Américaine, passionné de vol, de combats aux nobles sentiments guerriers, se voit « promu » à s’adapter aux derniers progrès militaires et économiques en tant que pilote de drones offensifs. Il « vole » désormais au-delà même des portées visuelles des ennemis, depuis une salle de contrôle climatisée de Las Vegas (le monde du jeu), une quasi-console de jeux entre les mains, à décider de la mort d’ennemis hypothétiques de l’autre coté du monde, tuant, explosant ce que lui dicte la bureaucratie de la CIA, dans la déloyauté, la lâcheté, la tragédie des victimes collatérales, la désinvolture et l’impunité totale.
    La raison et le cœur d’un soldat digne de ce nom résisteront-ils à la conviction d’avoir été transformé malgré lui en ignoble sniper d’Etat et en fonctionnaire terroriste occidental ? Jusqu’où peut tenir l’auto-dégoûtation d’être rétrogradé à un rouage funeste mû par des statistiques, des probabilités et des équations meurtrières, sur les cendres des valeurs de réalisme de terrain, de bon sens, d’intelligence et de décence ?
    Tiré de faits et de témoignages réels, ce film dénonce une nouvelle forme d’inhumanité à l’intérieur de l’inhumanité de la guerre, l’enterrement des derniers sentiments, fussent-ils guerriers, dans une logique de guerre mondiale désormais putréfiée dans l’horreur de la virtualisation, qui ne peut qu’aboutir à la haine et aux conflits sans fin.
    Frédéric P
    Frédéric P

    14 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2015
    Good Kill fait écho au Métier des armes d'Ermanno Olmi. Dans le film d'Olmi on voit le changement d'époque introduit par la révolution technologique de l'artillerie au XVIe qui rend obsolète l'esprit chevaleresque où on voyait les yeux de son ennemi. Dans Good Kill un pilote de guerre en est réduit à passer ses journées à piloter un drone depuis un container situé sur une base du Nevada. Mais contrairement aux bombes larguées par un avion et oubliées après le tir, le protocole veut que le tireur par drone zoome sur la scène et compte les morts.
    Les services de renseignement sont amenés à donner des ordres aux militaires en désignant des cibles dont des algorithmes ont déterminé la dangerosité.
    Faire la guerre sans risque et multiplier les bavures en en prenant conscience lors du bilan de l'opération finit par avoir raison du mental du pilote interprété par Ethan Hawke. La schizophrénie engendrée par le fait qu'on rentre chez soi le soir fera éclaté son couple.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    57 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Si le sujet de l’utilisation des drônes par l’armée américaine lors de ses combats en Moyen-Orient semble être au cœur de l’histoire, la véritable intrigue réside dans l’histoire personnelle de Tommy Egan, interprété avec justesse par Ethan Hawke. Renouant avec ses premières amours, Andrew Niccol (« Time out », « Le terminal », « Lord of War ») a en effet confié la délicate mission d’interprétation du Major Egan a celui qu’il a déjà fait tourner près de 20 ans auparavant dans son film de Sciences-fiction, « Bienvenue à Gattaca ». Mais avec « Good Kill », le réalisateur néo-zélandais soulève quelques questions d’actualité relatives à l’utilisation des drônes, à la position des USA dans son combat sans fin contre le terrorisme, à l’impact d’un travail oppressant sur un père de famille un tant soit peu équilibré, et tente semble-t-il d’attirer notre regard sur ces nouvelles méthodes de guerre.

    Ethan Hawke signe un sans faute et est extrêmement persuasif dans son rôle de gradé. Les traits tirés, il n’a plus rien du jeune premier que l’on a pu apprécier dans « Le Cercle des poètes disparus », « De grandes espérances » ou encore « Before Sunrise ». Non, le quadragénaire opte pour un jeu bien plus grave, en adéquation avec la mission dont est instiguée son personnage. A ses côtés, January Jones (X Men, Mad Men), sa femme, assiste incrédule à la descente en enfer de son époux. Elle incarne à la fois la délicatesse, l’inquiétude, l’abandon et la fuite avec une sincérité non feinte. Dans l’équipe de Egan, on retrouvera également Bruce Greenwood (« I Robot », « Déjà vu », « Super 8 ») et Zoé Kravitz (la fille de Lenny) qui fait son entrée dans le monde du film « de guerre » après être passée par la case « Divergente » ou encore « Mad Max : Fury Road » Tous ont trouvé leur marque sans faire de l’ombre aux autres et offre un casting équilibré et de qualité.

    Le point faible du film reste le scénario. Même si l’idée d’exploiter ce sujet est plus qu’intéressante, il subsiste néanmoins quelques longueurs. Les scènes de « huit-clos » sont redondantes, le protocole entamé lors de chaque combat est répétitif, l’intrigue logique et sans surprise. C’est sans cette exploitation en demi-teinte qui nuit au film car, pour ce qui est du reste, il n’y a rien à redire.

    Ajoutons cependant pour les amateurs de musique que la BO est sublime ! De nombreux groupes se succèdent durant le long métrage et le générique de fin, interprété par le talentueux groupe « The National » en est la preuve. Les « Black Moutain » ou encore « Nada Surf », dont les sonorités sont reconnaissables, signent d’autres titres de la soundtrack. Si le film n’est pas un incontournable, sa BO, elle, l’est pour tous les amateurs de bonne pop-rock par contre !

    De manière générale, « Good kill » est un bon film. Il manque certes un peu de profondeur mais vaut tout de même la peine d’être vu pour les amateurs du genre ou pour les curieux. Le film trouvera-t-il son public cible ? On ne peut que le souhaiter à Andrew Niccol.
    RealPrime
    RealPrime

    61 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2019
    Une plongée dans la guerre faite à distance, voulant le voir au ciné, il à été déprogrammer juste avant que je puisse y aller. Après enregistrement, je me suis rendu compte du pourquoi il avait été enlevé. 1h42 de piaille sans s’arrêter, très peu d’action, et l’on se rend surtout compte, de l’ennuie mortel de ces postes de surveillance via des drones. Rester sur une chaise et devant un ordi toutes la journée, à scruter le ciel afghan ou irakien, et envoyer la patate sous de quasi faut ordre ou pour de quasi fausses raisons, whaou !!!. Seul point sympa, la femme du héros jouée par January Jones, atout charme sans précédent. Puis, la scène finale ou ce dernier tue par obligation personnelle, un habitant très extrême qui battait sa femme lorsqu’elle n’avait plus son voile. J’étais bien ravi d’ailleurs de voir sa mort plus qu'explosive. Trop de blabla pour pas suffisamment d’action, et une réelle découverte d’un poste de l’armée totalement ennuyant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 mai 2015
    Le scénario est assez connu à l'avance (le remord du pilote de drone auNevada...) par contre le côté effet sur la vie personnelle est à peine effleuré...dommage
    Michel C.
    Michel C.

    244 abonnés 1 390 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2015
    Film intéressant .. oui uniquement sur le documentaire sur les drones - qui montre clairement la précision de ces petits bijoux tant sur la surveillance que sur la capacité d'attaque.... car pour le reste, assez ennuyeux, sans aucun intérêt sur la vie de militaire... qui est ainsi faite .... Si on est engagé, notamment à lutter contre la montée de l'islamisme à tout va, il ne faut pas hésiter le moment venu, et ne pas se faire de nœuds au cerveau... et ok difficile psychologiquement, n'inversons cependant pas l'ordre des choses, qui est la poule, qui est l'oeuf..... sans fin ... (J'aime beaucoup l'auto, la belle sonorité du 6 (?) 12 (?) cylindres... - une mustang ?) !! **
    P.  de Melun
    P. de Melun

    42 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    Un bon film au scénario aussi intéressant que sensible. Bien filmé et bien monté, aucune erreur à noter de ce côté. Le casting est très bon avec une mention particulière pour Ethan Hawke sidérant de froideur ! Le point négatif c'est la lenteur globale du film et le manque de rythme et d'action mais ce n'est pas le but recherché par le réalisateur. On ressort de ce film avec tout un tas de questions éthiques sur la guerre moderne... A voir pour les passionnés du genre. Les autres risquent de s'ennuyer un peu.
    boul2
    boul2

    11 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2016
    Le scénariste met au jour la réalité de la guerre 3.0, dans laquelle les soldats américains restent sur leur sol pour attaquer en Afghanistan. Il montre également que pour les autorités des states une vie ennemie (combattant ou simple civil) ne vaut pas grand chose au regard de la sécurité de leur pays. À mon sens il manque un véritable scénario, comme par exemple la traque d'un ennemi public n*1 afin d'être tenu en haleine durant tout le film.
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