Avis sur Final Hours

Une "balade" apocalyptique sur fond de fin du monde. Un film philosophique, mais qui reste un spectacle émouvant notamment grâce à son histoire.

Voici un film pré-apocalyptique parfaitement troussé, avec certes ses passages obligés, mais avant tout des personnages crédibles et attachants, une mise en scène travaillée et un script robuste. Chose assez rare dans le cinéma de genre, "Final Hours" va en plus vous vriller le cœur dans ses 15 dernières minutes particulièrement intenses. Une très belle découverte, et une nouvelle preuve de la vitalité du cinéma australien...

Excellent film. En un sens film catastrophe qui ne joue en quasi rien sur les effets spéciaux mais sur le jeux des acteurs avec un situation unique et cauchemardesque. Les 12 dernières heures de votre vie, ou, comment et avec qui les partager ? Un peu roadmovie, les acteurs sont au diapason. La petite fille joue juste et on sent une réelle complicité avec le personnage central du film. Encore un VOD qui méritait une sortie ciné !!

"Je vais te regarder jusqu'à ce que tu disparaisses. Est-ce que tu me regarderas, toi aussi ?"

Et c'est dans un grand badaboum que le monde finit (désolé, T.S. Eliot).
Ben ouais, les enfants, c'est l'apocalypse, la vraie, celle qui vous tombe sur le coin de la tête sous la forme d'un gros astéroïde alors que vous n'aviez rien demandé à personne !
L'Europe occidentale a disparu (l'auteur de ces quelques lignes n'est donc plus théoriquement qu'un petit tas de cendres qui ne fait pas le malin), le continent américain n'est plus qu'un lointain souvenir et l'Asie est en train de prendre méchamment cher.
Heureusement, il reste encore une douzaine d'heures à vivre avant l'inéluctable à un peuple d'irréductibles Terriens : les Australiens.

Et que font les êtres humains quand ils sentent leur fin très proche ? N'importe quoi, bien entendu !
On cède à nos plus bas instincts, on oublie les conventions sociales, on pille, on massacre les voisins, on se découvre soudainement une fervente foi religieuse, on décide d'en finir par sa propre main...
Bref, avant les flammes, c'est un vrai vent de folie qui souffle au pays des kangourous.

Pourtant, au milieu de ce déferlement de violence, James, un type sans attaches et véritable but, va sauver une petite fille des griffes de deux pédophiles et partir à la recherche du père de celle-ci. La relation qui va se nouer entre eux pourrait bien enfin lui ouvrir les yeux sur les éléments essentiels de sa vie. Ouf, il était temps, mon garçon !

Peut-être parce qu'il reste dans le sillage de bon nombre de situations vues dans des long-métrages passés avant lui, "These Final Hours" ne restera pas comme LE film apocalyptique incontournable.
Pourtant, Zak Hilditch offre une partition différente de pas mal de ses collègues par le ton qu'il choisit d'adopter.
Profondément humaniste, le film met en son cœur l'évolution de son personnage principal en perpétuelle remise en cause face à ses choix de vie. Alors que tout ce qui l'entoure sombre dans un chaos inimaginable, la relation qu'il entretient avec la fillette va s'avèrer être sa (notre) seule torche dans les ténèbres du film, le ramenant sans cesse à sa quête de sens et de responsabilités qu'il n'a cessé de fuir au cours de son existence.
De ce côté, c'est une totale réussite, quelque chose de lumineux et de terriblement attachant émane de ces deux êtres égarés (au sens propre comme au figuré) et ce, jusque dans les derniers instants.

"The Final Hours" joue aussi la carte d'un réalisme très convaincant dans une ambiance contemplative (mais jamais auteurisante) et posée pour mieux contraster avec les explosions de violence au fil des rencontres avec des personnages plus désespérés les uns que les autres (comme Sarah Snook, la révélation de "Predestination" et "Jessabelle", en mère endeuillée folle-dingue).
Très très bien emballé visuellement notamment grâce à une photographie qui fait de l'Australie une véritable fournaise à ciel ouvert sur le point de se consumer, "These Final Hours" propose aussi son lot de tableaux apocalyptiques poétiques superbement mis en scène, que cela soit au travers d'une rue désertique où pend un cadavre à un lampadaire, à un graffiti "Ici, était la Terre" ou d'une séquence de fête dépravée.

Bref, mini-coup de cœur pour cette nouvelle pépite du cinéma australien. À découvrir avant qu'EuropaCorp (qui a racheté les droits) se décide à en faire un mauvais remake.

Le film de Zak Hilditch n'a pas particulièrement un sujet original. These Final Hours rappelle en effet le Mad Max réalisé en 1979, et The Rover, mais These Final Hours se démarque par l'interprétation du duo improbable entre l'adorable Angourie Rice et le bellâtre Nathan Phillips, et ça marche ! Les scènes de ce road movie futuriste nous montrent l'anarchie et la débauche qui règnent désormais dans les rues de Perth. Des gens paumés, livrés à eux-mêmes, ne trouvent rien de mieux que de participer à des orgies, de s'entretuer ou de se suicider. En cela le scénario intriguant est brillant . Si le héros, bien curieusement, veut passer ses derniers instants dans une grande fête. Cela signifie d'abandonner son âme sœur. Sa rencontre avec une petite fille change fort heureusement ce plan insignifiant, et lui fait retrouver la raison. La fin du film sur la plage, est particulièrement spectaculaire et majestueuse. C'est le point culminant du film avec la vision d'une colossale vague de feu.

Pour ma part un excellent film, je ne pense pas qu'il y'a eu beaucoup de budget pour ce long métrage mais il est trés réussi dans l'ensemble. Les plans et la facon que le c'est filmé est simple et cela fait tout le cachet.l'ambiance est juste parfaite et les lieux de tournages expriment trés bien l'ambiance de fin du monde simplement.

Malgré quelques longueurs et l'insistance sur la stupidité d'une bonne partie de l'Humanité qui, face à un fléau inévitable, tout comme son impuissance à éviter que le réchauffement climatique nous tue avant 2025, se droguerait, s'agiterait dans un tintamarre ignoble de sono infernale. On arrive pourtant à croire à l'histoire de ce garçon qui donne un sens à sa vie au bord de la disparition. C'est du grand art et techniquement réussi. Chapeau bas à Zac Hilditch !

Franchement, je ne m'attendais à rien avec "These Final Hours". Il y a eu beaucoup de films (limite Blockbuster) sur la fin du monde comme "2012", "Prédictions" ou encore "Le jour d'après". Ici, c'est très différent. Zak Hilditch, pour son premier film, a réussi à construire quelque chose d'original dans la lignée de "BellFlower" ou encore "La route".
J'ai été captivé par l'histoire de cet homme en quête de rédemption dans se qui pourrait être les dernières heures de sa vie.

Ps: Ne vous fiez pas à l'affiche du film. Un film à découvrir

Le récit de la fin du monde à travers les yeux d'un homme perdu entre ses priorités et de sa morale.
Sans être d'une très grande finesse, l'intelligence du scénario nous amène à réfléchir aux côtés de James.
Un film noir sur fond de chaos terriblement humain.

Visiblement les avis divergent. Pour ma part, ce fut une très bonne surprise. Un film post-apocalyptique orienté davantage sur la psychologie des dernières heures à vivre ou certains se réfugient dans la débauche, une débauche parfois malsaine et d'autres dans la simplicité des rapports humains, le tout ayant pour finalité de profiter de ces fameuses dernières heures de vie sur terre. Ce film n'a pour ma part rien d'une série B, il nous plonge dans les dernières heures de vie de James, une personne qui a sans doute vécu ces moments de débauche avant même la fin du monde et qui trouve un peu malgré lui un sens à son existence dans ses derniers moments sur terre. Le scénario est sans surprise. Néanmoins ces "dernières heures" sont passées très vite et je pense que c'est le résultat attendu du réalisateur. Bref un film à découvrir et à faire découvrir car il fait passer de belles émotions.

Ouchhhhh
Un film sans prétention mais qui m'as furieusement ébranler malgré un fin sans surprise. On ne peu s'empêcher de se projeté, et moi, qu'est se que j'aurais fait?
Des moments vraiment fort et émouvant.

Un film sans prétention, avec sans doute avec un petit budget, mais qui fait royalement mouche. Un des trop rare film a la fin du quelle j'ai envie de dire "merci" tent c'est une expérience.

A voir!

Excellent film d'anticipation sur l'apocalypse. Encore une fois, un film à petit à budget. Encore une fois, un film australien. Et pourtant un scénario solide, crédible, sans clichés, et interprété magistralement par d'excellents acteurs.
On retrouve, même si le thème est différent, la qualité de "Prédestination".
Je recommande vivement.

Encore un film apocalyptique axé sur ce qu'il se passe dans les dernières heures de vie du monde. Pour un direct2bluray australien c'est quand même très bon ! L'europe a été radiée de la carte par un impact, il reste ... 12h avant que l'enfer débarque, oui 12h, c'est un peu beaucoup, mais au moins ca permet de faire un film. James a 30 ans, il ne voit plus sa mère, il sniffe de la poudre et oscille entre 2 filles, mais durant ces 12 dernières heures, il doit sauver une petite fille de la dépravation, mort et perversité ambiante, lui qui avait prévu de finir défoncé dans une soirée géante, la vie et les responsabilités vont le rattraper. 3.5/5

Mouais, These Final Hours, film se situant juste avant la fin du monde n'a finalement pas grand chose pour lui, ou du moins pas grand chose de réellement original qui vaudrait réellement le détour. La photographie jaunâtre, je déteste, les éruptions de violences, notamment au début, je trouve ça finalement assez convenu, le mec qui s'occupe d'une petite fille c'est assez attendu étalement. Et ouais, je ne trouve pas ça spécialement intéressant à regarder. On sait tout ce qui va se passer à l'avance, les personnages étant peu intéressants on éprouve difficilement de l'empathie pour eux, mais surtout, la musique vient gâcher une des rares scènes qui aurait pu être émouvante... La sobriété du travelling dans la maison des bois de Pialat en disait bien plus que là ce truc limite nauséabond tant il empeste la guimauve.

Même la fin, la toute fin, elle aurait pu être belle, mais elle ne vaut pas celle de 4h44... Et d'ailleurs tout le film souffre de la comparaison avec le film de Ferrara, les deux reprennent les dernières heures de vie de quelques personnages, mais Ferrara avait l'intelligence de montrer le quotidien, les petites choses, qui donnaient du coeur au personnage et rendait cette fin du monde réellement poétique (ici on a des tentatives, mais peu concluantes), mais surtout forte émotionnellement.

Une série B qui sort en DTV quoi... Le film est toujours en terrain connu et n'ose jamais proposer quelque chose d'un temps soit peu neuf ou inédit... mais en plus les passages obligés qu'il propose sont tous mieux traités ailleurs, donc forcément, il ne reste quasiment rien...

Alors oui si on aime bien ce style un peu brutal et brut de décoffrage, pourquoi pas, mais je n'aime pas du tout, j'y vois juste une gratuité assez lassante, parce que les scènes un peu violentes ici ne marquent pas plus que celles de n'importe quel autre film.

Et finalement on a surtout un film qui ne dit rien sur l'humanité, alors qu'on parle malgré tout de sa fin...

Il fallait oser faire encore un film sur la fin du monde tellement ce registre a été exploité depuis 2012 et pourtant, il y a parfois des films qui arrivent à sortir du lot comme c'est le cas ici. Dans ce film, la fin du monde est causée par le soleil et une montée de la température, le réalisateur aurait pu nous faire quelque chose de classique dans le genre survival en montrant des scènes de fin du monde (meurtres, viols, etc.) il y en a quelque unes mais elles ne sont pas importantes à la place il préfère montrer que l'humanité chez l'Homme peut être toujours présente malgré le désespoir et la fatalité de la situation avec ici ce jeune homme qui va faire beaucoup pour cette petite fille. Ce qui m'a le plus marqué, c'est la simplicité du film et du scénario, on est loin du téléfilm catastrophe, on ne sait pas grand chose sur le pourquoi de cette échéance, il n'y a aucun chichi pour nous émouvoir ou nous surprendre d'ailleurs il n'y a aucun rebondissement ni élément perturbateur pourtant ce n'est pas gênant et ça ne rend pas le film ennuyeux pour autant bon, c'est sûr que la 1re partie du film aurait mérité un peu plus de piquant, mais la tension monte tout doucement pour nous donner un très beau final qui est bien émouvant.