Avis : Road House - Page 7

Un film d'action divertissant ou il ne faut pas réfléchir avec un scénario improbable, du pur spectacle mais au moins on s'ennuie pas. 3/5

Les remakes sont désormais monnaie courante à Hollywood, voire même partout désormais. À raison ou pas. Comme le sont les suites tardives (« Blade Runner 2049 »), les reboots (la saga des « Batman »), les legacy sequel (la nouvelle trilogie « Halloween »), les prequel (« Prometheus » et « Alien Covenant »), les cross-over (« Alien VS Predator ») ou les spin-off (« Birds of Prey »). Cela dénote le manque flagrant d’imagination et de prise de risque des producteurs des gros studios. Car c’est en général les blockbusters qui sont en proie à ces nouvelles modes, pas le cinéma d’auteur ou indépendant. Ou alors très rarement. Et quand on voit qu’on vient dénicher une petite série B des années 80 pour en refaire une adaptation, quand bien même celle-ci est devenue culte pour quelques nostalgiques avec le temps, c’est symptomatique de notre époque et de ce constat. Alors oui, il faut l’avouer, refaire le « Road House » de Patrick Swayze près de quarante ans après semblait quelque peu inutile. Et ça l’est sans pour autant que ce soit déplaisant, bien au contraire si vous êtes d’humeur légère et que vous avez d’un film bourrin et sans prise de tête.

En effet, durant près de deux heures, on ne s’ennuie pas une seule seconde devant l’histoire de ce boxeur qui va devenir videur d’un bar dans les Keys floridiennes et affronter un gang véreux voulant s’accaparer l’établissement. Les paysages exotiques sont dépaysants et très bien mis en valeur. Par exemple, la scène d’action finale en bateau et ce qui s’en suit est originale, surprenante et occasionne son lot d’adrénaline. Tout comme le rendez-vous galant entre le personnage principal et son love interest pieds dans l’océan qui optimise parfaitement la topologie particulière de ce chapelet d’îles à mi-chemin entre la Floride et les Caraïbes. En outre, les bastons sont sèches et violentes à souhait en plus d’être particulièrement bien chorégraphiées. Doug Liman, à l’origine de blockbusters variés et plus (« Edge of Tomorrow », « Mr. & Mrs. Smith”, …) ou moins (“Le chaos en marche”) réussis, est un honnête faiseur et sa mise en scène s’avère plutôt qualitative.

On peut regretter un script linéaire et totalement sans surprise mais c’est l’apanage de la petite série B du samedi soir. Et « Road House », comme son illustre aîné, se pose là avec un léger sentiment de nostalgie que procurent ces vieux films d’exploitation et de vidéo-clubs des années 80 et 90. Jake Gyllenhaal en impose dans le rôle principal nous refaisant le coup du corps musclé de l’excellent « La Rage au ventre ». Un acteur caméléon qui enchaîne son second remake après celui du film suédois « The Guilty » qui était tout aussi dispensable. Quant à la première apparition du combattant de MMA Conor McGregor elle est amusante et jubilatoire car complètement décomplexée et exagérée. Sa prestation fait penser à celle complètement WTF de Jason Momoa dans le dernier « Fast and Furious » et qui donnait tout son sel à ce dixième épisode parfaitement idiot. En revanche, les personnages féminins sont peu creusés, ce qui est étonnant au vu de la mode actuelle et du féminisme revigorant qui s’empare du cinéma. Comme si ce remake voulait s’inscrire dans une époque révolue, en mode Madeleine de Proust : en somme, un revival à l’ancienne de films suintant la sueur et les bras cassés. Ce qu’il est.

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On ne sait pas si c’est comique ou pas, tellement ridicule alors le premier est le représentant d’une époque certes, il n’est pas exempte de défauts mais Patrick Swayze, le film avec un charme exemplaire

Patrick Swayze n'a vraiment pas d'égal ! Et Jake Gyllenhaal est loin, très loin d'arriver à sa cheville. Le film tourne plus autour de combats entre anciens champions que du bar. Et ça c'est très dommage !!! La violence du film lui fait franchement défaut. Toutes ces scènes de combats inutiles m'ont dérangées. L'histoire ne tourne vraiment autour de rien d'autre ou presque. Je n'ai pas ressenti l'âme de Road House dans ce film.
Les jeux d'acteurs sont mous. Les méchants sont limites caricaturés. Le fils en question est d'un mauvais !
Le script, comme pour beaucoup de films, pour ne pas dire quasi tous ces dernières années, est vide. C'est à se demander si un jour le script d'un film sera encore au rendez-vous. De quoi me faire regarder mes bons vieux films des années 80-90-2000.
Et la qualité des acteurs... Bon sang, ils doivent se retourner dans leur tombe en voyant cette génération.

Bref, si vous cherchez un film sans intérêt, de baston à outrance, ce film est fait pour vous.

Road House est un film qui ne se prend pas au sérieux! Il aurait bien du mal mais ne rougis pas de ses performances d’ « acteurs ». Des répliques de dur, de la baston dans un bar et Mcgregor qui tue de rire! Pas loin d’être un so bad so good si le scénario et la réal avaient jouit d’une meilleure qualité. Pas mal !

Avec une facilité déconcertante, le remake de Road House enchaîne les prétendues démonstrations de force virile en surfant sur la vague des arts martiaux mixtes, qui rencontrent aujourd’hui un important succès populaire tant aux États-Unis qu’en Europe. James Dalton devient ainsi, sous les traits d’un Jake Gyllenhaal tout droit sorti de Southpaw (Antoine Fuqua, 2015), un vétéran de l’UFC invité à mobiliser ses talents en qualité de videur d’un relais routier mal fréquenté. La réalisation produit un sentiment tenace de nausée tant la caméra bouge dans tous les sens, notamment lors des combats horriblement augmentés par des effets numériques visibles, tant le montage charcute ses plans, rendant parfois périlleux le raccord entre deux scènes. La constante bonhomie de Dalton finit par agacer : son grand sourire, son second degré, sa distance à l’égard des situations qu’il affronte savonnent une planche sur laquelle glissent les enjeux intimes et collectifs, prétextes aux premiers pas au cinéma de la vedette Conor McGregor, confortée dans son rôle et dans les excès qui le définissent – il apparaît d’ailleurs nu en pleine rue pendant plusieurs minutes, avec une nette insistance sur ses fesses, signe extérieur d’une puissance intérieure, n’est-ce pas ? Doug Liman, là-dedans, lui qui s’affirmait d’ordinaire comme un habile faiseur, s’égare.

Road House est bel et bien une déception.
Trop peu de combats aussi percutant qu'on nous avait vendus, script faignant et rythme à rallonges. Dans le genre série B de luxe. Je préfère aller du côté de la série Banshee. Fight intense ET inventif tout au long des 4 saisons.

Ecriture qui monte en qualité d'épisode en épisode (saison après saison) avec de vrais bon protagoniste/antagoniste. Bref, je ne retiens que de ce Roadhouse un Conor McGregor enragé, tout droit sorti d'un GTA ou d'un Far Cry. Ainsi que B. Magnussen qui tient bien le rôle.

C'est un très bon film jack gyllenhaal est très bon comme à son habitude. Les scènes de combats sont pas mal...L'ambiance du film est très plaisant

Peut concourir pour le nanar de l'année...et gagner! Gyllenhall trimbale un sourire niais pendant tout le film et fait admirer le résultat de ses séances de gonflette. L'action relève du cartoon grotesque. Ferait passer le premier avec Swayze pour un chef d'œuvre.

Avec Roadhouse, Doug Liman garde le talent qu’on lui connaît avec ses combats assez brutaux et un Jake Gyllenhaal impressionnant et charismatique (même si ça ferait du bien de le voir dans des films plus indé!). Mais en l’état, Road House reste un divertissement du dimanche complètement debile, ça fait le taf mais trop quelconque pour qu’on en garde un souvenir.

Nan mais sérieux ? C'est quoi ce truc ? Comment Doug Liman a pu en arriver là ? Ce nouveau Road House est juste une énorme bouse qui arrive à faire honte au premier film. Le scénario est d'une telle absurdité que le film nous fait perdre autant de neurones que les personnages lorsqu'ils se prennent des patates de forain dans la tronche. Jake Gyllenhaall se la pète et je parle même pas de Conor McGregor qui a dû être ingérable sur le tournage... Les personnages sont tous plus cons les uns que les autres et les scènes d'action totalement invraisemblables. Seuls certains combats se regardent mais franchement, même là il y a rien d'extraordinaire. Techniquement c'est pas mieux parce qu'entre les cadrages faits par un débutant et les rares vfx qui puent du cul, on est pas gâté. Cette nouvelle production Amazon Prime sent donc le slip sale qu'on aurait aimé ne pas approcher du nez...

Remake du Roadhouse de 1989, en beaucoup moins subtile. Dans l’original Patrick Swayze se battait finalement assez peu et ne se baladait pas la moitié du film torse nu pour montrer sa plastique avantageuse, ici tout est prétexte à bagarre. Un Jake Gyllenhaal qui s’est bien musclé, acteur que j’aime bien mais qui nous avait habitué à des rôles un peu plus fins. Et surtout un Conor McGregor qui surjoue dans le style violence décontractée au point d’en être ridicule. Certains dialogues font aussi sourire (« gros Popaul » !!). Reste quelques bonnes scènes de bagarres qui plairont aux amateurs du genre pour un film somme toute assez anodin.

Bonjour
Toujours délicat de refaire un film référence d une certaine époque.... et la, c est une daube
Mauvais casting, aucuns charisme par rapport au film original, l histoire réactualisée est mauvaise car trop loin des idées du premier opus.
A oublier et perdez pas votre temps même pour les combats

Je ne vais pas comparé l'original à celui-ci je n'ai jamais vue le premier. Ce que je peux dire c'est que celui-ci est vraiment cool . Des combats à coupé le souffle, un humour pas trop poussé, et un Jack gyllenhaal avec un sourire contagieux qui fait du bien . Superbe film ...

Road House version 2024, honnêtement, il vaut pas le précédent avec Patrick Swayze en Dalton. Il est compliqué de faire un remake d'un fllm connu et joué par des acteurs comme Patrick Swayze, Jake Gyllenhaal honnêtement s'en sort pas mal du tout et c'est peut être pour cela que j'ai mis 2,5 sur 5. Le reste est pas bon, Conor McGregor est ... Trop mdr, les autres acteurs ne jouent pas bien leur rôle non plus. Déception ! mais 2,5 quand meme. à voir une fois!