Avis : Le Cas Richard Jewell - Page 5

Film dans lequel on reconnaît bien la patte de Clint Eastwood, tous les cadrages sont parfaitement cadrés rien ne déborde rien ne sort du cadre. Vraiment c’est un super travail, pas facile de mettre à l’écran une histoire vraie. Il a fait cela avec brio. Le jeu des acteurs est tout simplement sublime. Que cela soit pour tous les acteurs mais celui qui a également un très bon jeu et qui est imperceptible c’est l’acteur principal Richard Jewel, Eastwood nous montre à travers ce film à quel point les médias et la police ce sont acharnés et le jeu de l’acteur est juste à couper le souffle surtout par rapport à son regard. Car quasiment tout le long du film il passe pour quelqu’un qui accepte son sort et ne se révolte pas car il ne sait pas le faire alors il laisse son avocat le faire. Alors qu’en réalité il est en colère révolté. Merci en tout cas de l’avoir fait.

Empathie : voici le terme qui désigne le mieux à mes yeux le cinéma de Clint Eastwood. "Le Cas Richard Jewell" est emblématique sur ce point. Par toutes sortes de descriptions riches et détaillées, il nous présente son héros, un homme d'une quarantaine d'années, obèse et obsédé par l'ordre et la loi, vivant avec sa mère dans une relation affectueuse et saine. Le lieu de vie du héros, sa façon de s'alimenter; ses distractions et ses rêves (devenir policier): tout est précis, filmé de façon naturelle et sobre.
Clint Eastwood aime les "petites gens", ceux qui souffrent sans râler, sans haine, qui baissent la tête face à l'adversité et font le dos rond - sans perdre leur dignité.
Clint Eastwood fait des films qui sont des modèles d'humanité. Tel un disciple de Camus, il pourrait dire avec lui: "L'ennemi de la vérité n'est pas le mensonge, mais l'idéologie." C'est sans doute pour cela que ses films sonnent si juste et nous touchent au cœur.

Autant j'aime beaucoup Clint Eastwood acteur et réalisateur, autant ce film ne laisse rien paraitre du réalisateur. Le film traine avec des rebondissements limités. Pas convaincu de la nécessité de mise en lumière de cette histoire.

C’est une banalité que de constater que, depuis pas mal de temps, Clint Eastwood se plaît à dépeindre, dans ses films, des figures de héros américains. Pour que cette remarque prenne de l’intérêt, il convient d’essayer de caractériser les héros en question. Ce sont toujours des personnages masculins et, quasiment toujours, me semble-t-il, des blancs. Je me borne d’en faire état sans en tirer de conclusions hâtives. Il faut aussi observer que ces individus sont d’abord et avant tout des gens ordinaires et qu’ils ne deviennent des héros que du fait des circonstances. Non seulement aucun ne tire gloire de ce qu’il a fait mais, la plupart du temps, chacun d’eux s’empresse de rappeler qu’il n’a pas agi seul, que d’autres se sont conduits également de manière appropriée. Les héros de Clint Eastwood sont des gens simples et modestes qui ne font « que leur job », rien de plus !
Richard Jewell est bel et bien de cet acabit. Certes, c’est un homme qui a de l’ambition, mais une ambition qui n’a rien de démesuré : il voudrait entrer dans la police plutôt que d’être un simple agent de sécurité. C’est un personnage assez étrange, d’ailleurs, qui vit encore avec sa mère et semble ne s’intéresser à pas grand chose d’autre qu’à son métier. Il avoue quand même, lors d’une scène, qu’il se place parfois aux endroits où il peut regarder des jolies filles. Mais on l’imagine mal faire davantage que regarder.
Toujours est-il que c’est cet homme qui, alors qu’il est engagé comme agent de sécurité aux Jeux d’Atlanta en 1996, repère un sac suspect et donne l’alerte. Sa réaction entraîne un début d’évacuation de la zone. Du coup, lorsque, de fait, une bombe explose, le nombre de victimes en est considérablement amoindri. On ne tarde pas à l’acclamer comme un héros mais pour peu de temps, car, très vite, son statut change du tout au tout. Celui qui était considéré comme un brave devient, en un rien de temps, le suspect numéro 1 !
Clint Eastwood, sans nul doute, a dû éprouver un malin plaisir à décortiquer les incroyables aveuglements des agents du FBI chargés de mener l’enquête, ainsi que de certains journalistes qui ne se font guère de scrupules quand il s’agit de relayer des nouvelles à sensation. Le supposé héros d’Atlanta transformé en terroriste potentiel, en voilà un scoop ! Il n’a pourtant vraiment pas le profil, ce brave garçon joufflu qui vit chez sa maman ! Mais rien n’y fait ! Richard Jewell se montre même, pendant un temps, quasiment coopératif, puisque, en bon citoyen qu’il est, il ne doute pas que la vérité sera rétablie. spoiler: Heureusement quand même qu’un avocat s’engage à fond pour démontrer son innocence !

Avec ce film, comme avec Sully en 2016, Eastwood propose un film intéressant, interpellant, tout en conversant une manière de faire des plus classiques. On est loin en dessous des sommets de sa filmographie que furent Impitoyable en 1992 et Sur la route de Madison en 1995, mais cela reste du cinéma de qualité, une qualité qui a fait défaut à plusieurs des films de ce réalisateur ces dernières années. 7,5/10

Magnifique Biopic..... On ne peut avoir confiance dans les plus hautes institutions..... Quel dommage..... 4 étoiles....!!!!

Un beau film, solide comme son réalisateur, Clint Eastwood, qui démontre ici sa parfaite maîtrise. C’est du classique, vivant, fluide, sans baisse de rythme, avec des acteurs parfaits. C’est une histoire vécue, en 1996, comme Clint Eastwood les affectionne et y excelle (*America Sniper et surtout Sully*). C’est le portrait intelligent d’une Amérique superficielle, souvent injuste où la charge est donnée sur les institutions gouvernementales — le FBI en l’occurence — et les médias. Mais l’approche n’est pas manichéenne comme on aurait pu le craindre et montre simplement les contradictions du monde. Mais surtout, surtout, Eastwood déroule la tempête que traverse un homme innocent avec une humanité touchante, parfois même bouleversante. Et aussi l’histoire d’une amitié qui se nouera entre l’accusé-victime et son avocat, merveilleux dans sa coolitude ! Les deux interprétés de façon remarquable.

Le dernier Eastwood, n'est pas son meilleur film malheureusement. Mais le travail de Sam Rockwell, Paul Walter Hauser & Kathy Bates éclipse les moments médiocre du film en particulier les scènes avec Olivia Wilde et Jon Hamm. Boulevardducinema.com

film très prenant.
J avais découvert cette histoire depuis peu et je trouve qu' elle est très bien retranscrite .
tout est très bien amener et l acteur qui incarne Richard jewell le fait à merveille .
Clint Eastwood realise un grand film.

Le grand clint Eastwood prolonge sa réflexion sur l'héroïsme ordinaire. dans le rôle du quidam porté aux nus puis voué aux gémonies. Paul Walters Hausser est impressionnant !

Du Eastwood... Un pure bonheur...
Un casting PARFAIT, et de l'humour dans le drame
Un véritable hommage aux héros contre l'injustice

Autre film hommage aux héros américain, le film se veut plus captivant et touchant que le 15h17. Casting 3 étoiles jouant admirablement ! Histoire poignante, et surprenante. Réalisation sans faille. Clint reste un réalisateur de génie.

Etudiant et passionné de Cinéma, je me devais évidemment, d'aller voir le nouveau film du monumental Clint Eastwood.

Légèrement déçu par ses deux derniers films, j'avais surtout envie de retrouver le réalisateur brillant et éveilleur de conscience que j'avais découvert pour le première fois avec son chef-d'oeuvre Gran Torino.

Eastwood récupère un projet qui, sur le papier, semblait directement le désigner comme réalisateur.
L'histoire vraie d'un héros américain bâché et victime de la brutalité des médias. Un sujet que l'on peut sûrement juger de "facile" ou même de moralisateur seulement lorsqu'il est entre les mains de Eastwood, on peut s'attendre à retrouver une réflexion significative sur notre présent et notre futur.

Le film est également un portrait désenchanté d'une certaine idée de l'Amérique et de ses forces de l'ordre.

Paul Walter Hauser interprète Richard Jewell et il aurait clairement pu se retrouver aux Oscars face aux poids lourds nommés comme Phœnix ou Driver. Il incarne un anti-héros un peu naïf, gros et légèrement raté mais fidèle à ses convictions. Ce personnage touchant est aidé par son avocat et ami Watson Bryant joué par Sam Rockell. Acteur toujours cantonné aux personnages secondaires où il ne cesse de briller (La Ligne Verte, Three Billboards, Vice, Jojo Rabbit), ultra touchant j'espère qu'un jour nous le retrouverons dans un rôle principal car il en a largement les épaules.

Et pour revenir aux Oscars, Kathy Bates qui incarne la mère de Richard Jewell, méritait largement la récompense de la meilleure actrice dans un second rôle, elle livre une performance d'un réalisme parfait.

Un long métrage très épuré, émouvant porté par des actrice(eur)s irréprochables qui apportent une véritable authenticité à ce combat entre un homme "banal" et un puissant système.

Film hélas poussif, dans la lignée des biographies lourdingues type "Sully" de son réalisateur.
Seule Olivia Wilde (les plus beaux yeux d'Hollywood) dans un rôle de Bad girl inattendu retiendra votre attention.

Une nouvelle fois Clint Eastwood s impose comme un grand réalisateur avec ce film . Un fait divers réel qui dénonce une partie de la société américaine face aux médias et la police . Les comédiens sont parfaits et tout le reste est soigné comme souvent avec cette légende du cinéma.

Ce film est un chef d'œuvre ainsi qu'une leçon de vie à toutes les personnes qui, sans aucune preuve, accusent des innocent pour avoir de l'argent sans même réfléchir aux personnes qu'ils peuvent blessé.
Film 100% réussi avec des acteurs aussi fabuleux que personne n'en a jamais connu.
Parfait.