Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Philippe G.
114 abonnés
509 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 24 avril 2018
J'adore ce film, je sais pas pourquoi. C'est probablement parce que la plage incarne la vie idéale qu'on rêve d'avoir, mais qui n'existe pas. Même en le revoyant (le film a plein de défauts) je ne m'en lasse jamais. Et j'aimerais tant vivre là bas, jeune, beau, sans soucis.
J’ai vu ce film au cinéma, en Europe, il y a 19 ans. Quatre mois plus tard, je rencontrais la femme qui allait devenir mon épouse lors d’un diner dans un restaurant thaï. J’ai été heureux de découvrir plusieurs endroits en Thaïlande avant que le tourisme de masse ne détruise tout. Je ne suis pas retourné dans les destinations touristiques du Sud depuis plus d’une décennie, et ne compte pas y aller encore. Bangkok me fait la même impression, et je suis très heureux de vivre « perdu » dans les rizières et les bois bordant le Mékong à la frontière avec le Laos. Plus j’ai voyagé et plus je vis ici, plus j’apprécie ce film à sa juste valeur. Plusieurs des personnages correspondent à des gens que j’ai rencontrés ici et à l’étranger. Ne passez pas à côté de ce film à cause de ragots !
Si « Une vie moins ordinaire » marquait les débuts un peu timide de Danny Boyle sur la scène « grand international », c'est avec ce 4ème film que le réalisateur y met allègrement les pieds. Avec l'étoile montante Léonardo DiCaprio en tête de gondole, « La Plage » est un curieux film qui semble avoir du mal à trouver un style bien défini et oscille constamment entre la grosse production pimpante et surfaite et le film original et frais possédant son petit grain de folie pas désagréable. Revisitant le thème de la Société alternative, le réalisateur nous offre un trip qualitativement mi-figue mi-raisin en nous envoyant au cœur d'une sorte de communauté hippie des temps modernes. Un cadre naturel sublime et dépaysant et des acteurs très pros compensent certains choix scénaristiques à la limite du vraisemblable, quelques exagérations esthétiques et un final un peu attendu (spoiler: ce « Paradis » finit forcément en « Enfer » ). Un rythme étrangement hypnotique permet de suivre le film sans aucun problème et la touche psychédélique propre au réalisateur est toujours bien présente. Etrange, parfois vain mais pas désagréable pour autant.
Plutôt pas mal, j'étais bien emballé pendant tout le film jusqu'au moment de la folie de Di Caprio qui m'a moins passionné, j'y ait limite ressenti un peu d'ennuie...les décors du début sont magnifiques, les acteurs très bons avec une grande performance de Di Caprio, pour ma part j'ai bien aimé le jeu de Ledoyen qui contrastait bien avec celui de Di Caprio...la première partie du film sont la vie en autarcie est très bonne ou le bonheur et la joie de vivre ne font qu'un, et cela nous permet de nous poser de nombreuses questions !!!
J'ai été extrèmement déçu par ce film, l'abbatage médiatique ayant été tellement fort que je m'attendais à quelque chose de grandiose, ou au pire, de très bon. Las, le film est tout simplement raté. Un gâchis de pellicule. Reste les décors, paradisiaques...
La premier partie du film nous emmene dans un endroit merveilleur ( ''la plage") , On reverait y habiter ! Malheureusement la deuxieme partie est beaucoup trop sombre et le changement est asser brutal ! tout en coup ''la plage'' semble un endroit horrible et on ne reverais PAS d'y habiter ! Sinon le film en lui meme est tres bon car il y a une bonne intensite vers la fin du film . L'un des rares films ou pour Leonardo Dicaprio n'a pas livrer une prestation extrodinaire mais reste tres bon !
Avec La plage, une quête du paradis, l'esprit aventureux est mis en avant puis, celui de la communauté mais pas n'importe quel prix. L'idée de la narration est intéressante néanmoins, le scénario est faible en contenu et les personnages secondaires manquent d'épaisseur. En plus de quelques bonnes idées de réalisation, D. Boyle fit alors découvrir au monde entier la beauté sauvage de ce site de Thaïlande.
Fort de son Trainspotting rapidement devenu culte, Danny Boyle décide d’adapter le best-seller d’Alex Garland pour son quatrième long métrage, histoire de continuer à surfer sur la vague. Et pour être assuré de ne pas se noyer, il fait appel au beau Léo, la nouvelle coqueluche hollywoodienne qui en profitera lui pour encaisser pas moins de 20 millions de dollars pour son rôle de jeune touriste américain recherchant la Grande Aventure. C’est bien beau tout ça, mais le scénario est aussi fin que le sable de cette plage légendaire. Le pire, c’est que plutôt qu’essayer d’adapter le roman de Garland, Danny Boyle préfère jouer la sécurité en nous proposant une nouvelle version de son Trainspotting. Mark devient Richard, passe de la drogue dure à la drogue douce, et n’oublie pas de nous peindre en voix off et toujours avec humour les portraits des membres de sa petite communauté. Ah oui, il y a aussi des méchants paysans et aussi des méchants requins. Bref, vous l’aurez compris, The Beach est un film hybride entre du vent et du sable chaud. Le film de Boyle s’essouffle un peu de temps en temps avec sa thématique bon marché et son nombrilisme d’ado en pleine crise. La Nature c’est bien. La civilisation grouillante et galopante c’est pas bien. Blablabla… Mais il y à des scènes fortes comme celle avec Robert Carlyle, fidèle à lui-même en frappadingue sérieusement allumé. Ou bien encore quand Léo pète un plomb en pleine foret sous un visuel video game. The Beach est un peu l'Apocalypse Now Adolescent.