Avis : La Plage - Page 9

Un bon film d'aventures qui mêle utopie, découverte de soi et romance. Trois jeunes partis à l'aventure se rencontrent dans un hôtel de Bangkok et découvrent par hasard l'existence d'une plage idyllique. Ils décident de s'y rendre. Et l'aventure commence... Le trio Di Caprio, Canet et Ledoyen est attachant.

Richard, jeune américain en voyage en Thaïlande, rencontre Daffy, un homme étrange qui lui parle d'une île mystérieuse et paradisiaque dont la localisation est secrète. Daffy laisse alors à Richard une carte menant vers cette plage... Accompagné d'un couple de français, Richard se met donc en quête de ce lieu mythique. Si le point de départ du film est bon et qu'il brasse plusieurs thèmes assez forts, il faudra bien reconnaître que cette plage perd clairement de son intérêt à mi-parcours, embourbée dans des maladresses scénaristiques qui délaissent tous les personnages secondaires pour se centrer sur le voyage mental effectué par Richard, incarné par un Leonardo DiCaprio dont le jeu commençait alors à gagner en intensité. Tombant dans des effets de mise en scène tapageurs, Danny Boyle tente de maintenir notre intérêt tant bien que mal mais il faut bien avouer que la grande partie du film ne fonctionne pas vraiment. Cela n'est pas mauvais non plus, le tout ayant un propos assez lucide et assez amer sur la vie en communauté mais ça ne suffira pas pour faire du film un chef-d’œuvre inoubliable...

L’adaptation du premier roman d’Alex Garland est, pour Danny Boyle, d’aller poser sa caméra loin de la Grande-Bretagne dont il a exploré les faces les moins glorieuses dans ses trois premiers films. L’exotisme et le désir de fuir les limites que nous impose la civilisation sont bien les thèmes centraux de cette aventure dans laquelle se retrouvent Léonardo DiCaprio, Virginie Ledoyen et Guillaume Canet, tous trois encore à leurs débuts. Si la première partie, qui va mener les trois touristes, jusqu’à cette fameuse Plage paradisiaque, est palpitante, la suite, qui développe la vie en communauté de ses habitant recèle de bien moins de moments de bravoure stylistique, et ne vaut presque que pour la qualité des images offerte par le travail de l’excellent Darius Khondji et de l’ambiance musicale. Le peu d’homogénéité entre la réalisation contemplative et la narration démonstrative provoque des passages à vide regrettables qui font du film le moins abouti des films de son réalisateur malgré la sympathie que dégagent ses personnages.

"La plage" c'est l'erreur commune de Danny Boyle et de Leonardo Dicaprio. Un film raté qui salit leur filmographie respective. Aucune originalité tant dans le scénario que dans la réalisation. Un échec total.

Attention, spoilers dans ma critique. Voici donc le film pour lequel Boyle et McGregor se sont disputés. J'avais tellement entendu dire qu'il était nul que je n'en attendais rien. Du coup, j'ai été agréablement surpris. Toute la première partie est digne d'un film d'aventure, DiCaprio et Canet sont bons (Virginie Ledoyen m'agace), cette recherche de l'île mythique est vraiment plaisante à suivre. Ensuite, on passe dans un tout autre registre. Le film m'intéresse encore sur comment vit un groupe en autarcie et je pense qu'il rate un peu son sujet lorsqu'il passe à côté d'un truc passionnant : à quel point ce groupe est-il prêt à tout pour se plaire et vivre de son bonheur. Le film le traite mais pas complètement et aborde d'autres points qui me semblent moins intéressants, c'est dommage car avec ça y avait vraiment de quoi faire. Mais ça reste un film que j'ai aimé tout de même.

Le film est moyen selon moi car il est composé de deux parties. La première heure qui est intéressante, dynamique, qui offre pas mal de surprises et de moments plutôt bien trouvés et une seconde heure totalement décalée, décousue, parfois stupide et qui tranche trop avec la première partie. Au final, on ne s'amuse plus, on ne s'attache plus, on est déçu !!

J'ai trouvé le début plutôt sympa, on sent une atmosphère étrange mais en même temps, on sent ce désire et ce besoin d'aventure, et on veut voir ou ça va le mener. Mais une fois la plage trouvée, l'intérêt s'essouffle. Voir ces humains vivre en tribu isolée de la civilisation ne m'a pas du tout transporté ; alors j'ai pas trouvé ça nul, mais inutile. La "chefe" n'a pas l'étoffe ni le charisme qu'il faut, on y croit pas. Et les histoires d'amour et de fesses ne m'ont pas passionné non plus. La fin est bidon, j'aurai préféré quelque chose de spectaculaire. Vite vu, vite oublié.

Comment peut-on ériger un tel navet au rang de culte?! On ne peut en tout cas pas compter sur le titre, d'une banalité confondante, ni sur le scénario "abracadabrantesque" et creux, ni sur la qualité de l'interprétation (très mauvais choix de Virginie Ledoyen, qui ainsi, rate totalement son début de carrière internationale...). Et que dire de toutes ces caricatures grossières et de cet éloge bête et malsain d'une certaine forme de néocolonialisme? Que c'est lamentable... Lamentable aussi le désastre écologique provoqué par la production du film, qui sans vergogne, a détruit tout un écosystème de l'ile thaïlandaise Ko Phi Phi Leh. Lamentable encore l'image désastreuse, d'ailleurs sévèrement critiquée par le gouvernement thaï qui avait appelé au boycott pur et simple du long-métrage, que cette "superproduction" donne de la Thailande, paradis des drogues dixit le film. Donc difficile de comprendre que le réalisateur de l'excellent "Trainspotting" ait pu se vautrer dans un pareil gâchis...

film très plaisant à voir ! pendant le temps du film on change d univers pour rêver à celui du film.
très très bien joué avec quelques franchies dont la sublime Virginie Ledoyen jeune face à Di Caprio qui réussit aisément l après Titanic.

un film qui tarde a se mettre en route. la realisation y est parfois un peu farfelue et les acteurs pas toujours a leur avantage. bref une petite deception au vu du casting et d un scenario plutot audacieux.

La 1ère moitié est vraiment captivante : Le mystère autour de cette plage, l'arrivée sur l’île, les premières découvertes....puis la 2ième moitié part un peu plus en sucette spoiler: (le suédois abandonné, le délire de Richard dans la jungle, l'arrivée prévisible des paysans)
... ça reste captivant et très bien fait. Les décors sont sublimes!Un des 1ers films post Titanic de Léonardo Di Caprio (qui s'en sort très bien) et le plaisir de voir quelques frenchies (Ledoyen, Canet et de la figuration pour H. De Fougerolles).

Un film des plus ennuyeux, sans le moindre scénario et sans intérêt, et de plus, complètement invraisemblable. Si Leonardo Di Caprio en caleçon (c'est sa tenue principale pendant une grande partie du film) ne vous fait pas fantasmer, inutile de perdre votre temps car il n'y a rien d'autre à voir.

Danny Boyle est un très bon cinéaste, c'est sûr, il n'empêche que mes deux premiers contacts avec son cinéma ne m'avaient pas du tout emballé. « Trance », j'avais trouvé ça brouillon et ça m'avait laissé complètement froid. Et « 28 jours plus tard », c'est juste un des plus gros navets que j'ai eu l'occasion de voir. Et, suite à cette troisième incursion, je ne suis toujours pas convaincu. Il est clair que cette « Plage » ne manque pas d'atouts pour attirer, mais au final, elle ne propose pas grand chose. Pourtant, ça démarre bien. C'est sombre et cradingue à souhait et la maîtrise de Boyle accentue l'atmosphère dégueulasse. Le cinéaste semble même pointer du doigt les conséquences du tourisme de masse. Mais c'est au moment le plus attendu que le film commence à perdre toute substance (l'arrivée des trois gugusses sur la fameuse plage). A partir de là, nous n'avons droit qu'à des discours creux sur l'enfer ou le paradis terrestre. L'idée de se servir de cette île pour parler d'utopie n'étant finalement rien d'autre qu'une dystopie, c'est pas idiot, loin s'en faut. Mais bien difficile d'excuser Boyle de le faire d'une manière aussi bâclée. En parlant de bâclage, on pourrait tout aussi bien pointer du doigt la folie du personnage de DiCaprio qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Et quoi de mieux (ou pire) que de faire de l'acteur un ersatz de Stallone courant dans la jungle comme on a pu le voir dans « Rambo II » ? DiCaprio, parlons en vite fait : au milieu de tout ça, il n'y a que lui qui existe, s'en sortant honorablement. Virginie Ledoyen, craquante à souhait et Guillaume Canet (surtout lui) sont inexistants et ne servent strictement à rien. Quant à Robert Carlyle (l'exemple même de l'acteur qui change l'allure d'un film lorsqu'il apparaît), il est bien dommage de ne le voir qu'une dizaine de minutes à tout casser. Exotique d'accord, beau visuellement d'accord, quelques trouvailles d'accord, mais à l'intérêt limité.

Une fable originale et intéressante dans la première moitié du film. Virginie Ledoyen est très belle, Guillaume Canet très français et Leonardo DiCaprio est un très bon acteur, le tout dans des paysages de rêve qui font penser à la série Lost (ou à Koh-Lanta en fonction de vos fantasmes préférés). Puis c’et la panne d’imagination, et Danny Boyle esssaie de s’en sortir par son vieux truc, à savoir les images oniriques et déjantées, mais qui viennent ici comme un cheveu sur la soupe. La fin est carrément bâclée et réduit le propos à très peu de choses… une carte postale sans doute, comme le suggère la dernière image. C’est dommage, on pouvait espérer mieux au vu du sujet et de l’auteur. Mais n’oublions pas que trois ans plus tard, ce même auteur il commettra l’horrible 28 jours plus tard ! Un réalisateur très inégal que ce Danny Boyle, plein d’imagination à certains moments mais qui peut tomber en panne sèche à chaque instant…

Du paradis à l’enfer. Entre utopie communautaire et voyage initiatique, la mise en images du roman d’Alex Garland par Danny Boyle m’a fait l’effet d’un mauvais trip schizophrénique. Au centre d’une distribution internationale, où l’on croise les frenchies Virginie Ledoyen et Guillaume Canet, Leonardo DiCaprio évolue un brin outrageusement dans un véritable décor de carte postale. L’experience, certes déstabilisante, s’est surtout montrée apathique. Il est donc recommandé de découvrir « La Plage » en livre plutôt qu’en film.