Derniers Avis sur It Follows

Un film d'horreur ça ? Je me fiais aux critiques, mal m'en prit: ce film est d'un ennui incroyable, il ne se passe rien, le scénario est nul et le mot "fin" une délivrance. Ne perdez pas votre temps à visionner un tel navet.

Coup d'éclat de David Robert Mitchell !
Ce film ne finira pas de vous glacer le sang lorsque vous y repenserez. Jonglant avec les pulsions adolescentes que nous connaissons tous et l'horreur-épouvante, ce bijoux du cinéma de l'effrayant sait percer l'anxiété du téléspectateur au plus profond de telle sorte à ce que cette dernière soit à vive durant ces 1h40.
Le début, il faut l'avouer, met en jambe et annonce la couleur. On comprend de suite qu'un mal s'apprête à s'emparer du quotidien de ces quatre jeunes. Et quel mal ? Et bien l'on ne sait pas exactement, et c'est sans doute la chose qui tient le spectateur en haleine tout au long du visionnage. Seule clé de lecture : ce mal se transmet par relation charnelle et il est unique. spoiler: Un seul objectif : devoir s'en séparer en le refilant à quiconque passera votre chemin
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On a ici 1h40 de film (qui passe sans que l'on s'en rende compte d'ailleurs ! ) centrée sur les protagonistes tentant par multiples stratagèmes d'éradiquer cette chose qui les poursuit.
Au-delà, il faut tout de même saluer la prouesse de Rich Vreeland (aussi connu sous le pseudonyme Disasterpeace) dans la conception de la bande originale. Elle n'est pas trop lourde, et vient tout juste sublimer la happe aux moments les plus opportuns. S'agissant des plans, à noter que ceux-ci font état d'un travail bien fait, s'alignant parfaitement avec l'atmosphère que le réalisateur a voulu transmettre.
Finalement, quelle conclusion ? Un film bien fait, un scénario orignal, un jeu d'acteur poignant et une ambiance oppressante à souhait.
Ce long-métrage vaut la hype décrite par mes confrères et homologues internautes, hype qui laisse présager une suite encore meilleure.

Dans le paysage saturé des films d'horreur, "It Follows" de David Robert Mitchell se distingue comme une œuvre à la fois raffinée et perturbante. Le film repose sur un concept singulier — une malédiction transmise par un acte sexuel, incarnée par une entité qui avance implacablement vers sa proie. Cette entité, invisible aux yeux de tous sauf de sa victime, symbolise une terreur primitive, celle d'être poursuivi par quelque chose d'inéluctable et d'inexplicable.

La mise en scène de Mitchell est une réflexion mélancolique sur la jeunesse et ses transitions, ancrée dans une esthétique délibérément rétro qui évoque les classiques du genre des années 80. La photographie de Mike Gioulakis, avec ses plans larges et ses mouvements de caméra fluides, amplifie un sentiment constant d'insécurité, faisant de l'espace un personnage en soi, à la fois ouvert et oppressant. La musique de Disasterpeace renforce cette atmosphère avec des compositions qui oscillent entre nostalgie et menace, rappelant les œuvres de John Carpenter.

Les performances sont mesurées, avec une mention spéciale à Maika Monroe, dont la portrayal de Jay est à la fois vulnérable et résiliente. Elle incarne le désespoir silencieux de son personnage avec une intensité qui rend son calvaire palpable.

Cependant, le film n'est pas exempt de faiblesses. Certaines décisions des personnages frustrent par leur naïveté, et le rythme, bien que généralement maîtrisé, souffre parfois de longueurs qui diluent l'urgence de la menace. De plus, la fin du film laisse un sentiment de résolution inachevée qui peut être interprété soit comme une ouverture stylistique, soit comme une lacune narrative.

"It Follows" excelle dans sa capacité à créer une peur viscérale de l'invisible et de l'inévitable, tout en laissant une large place à l'interprétation. C'est une métaphore de la perte de l'innocence et des angoisses qui accompagnent le passage à l'âge adulte, explorant des thèmes de la vulnérabilité, de la confiance et de la mort. Bien qu'il ne réinvente pas le genre, il le revitalise en retournant à ses racines psychologiques et existentielles.

En somme, "It Follows" est un film qui, malgré certaines imperfections, se distingue par son originalité et son ambition. Il s'agit d'une œuvre qui marque par sa capacité à instiller une horreur sourde et persistante, une prestation qui mérite d'être reconnue et appréciée, même si elle ne plaira pas uniformément à tous les spectateurs.

Original mais trop hermétique, l’ambiance oppressante est réussie. A revoir malgré tout. L’héroïne est bien choisie, très crédible.

n'allez surtout pas le voir le film lent se répété et a mon goût très malsains spoiler: (scène de sexe gênante)
bref gros flop film de floppeur.

C'est le genre de film que je ne regarde pas souvent. Ce n'est pas un film d'horreur mais plutôt un film qui fait peur où la tension monte un petit peu à chaque fois jusqu'au dénouement final. C'est un film d'ado sans l'être vraiment mais il surfe sur cette vague néanmoins.

C'est spécial mais au moins original ! Peu de moyens, on frise parfois le ridicule mais on veut quand même savoir la fin. Le message "tu ne coucheras point" est inversé pour le repentir.
À vous de vous faire un avis !
3/5

La dernière image ? Dans l'habitacle traversant des quartiers comme on en trouve chez Carpenter version Halloween. L'esprit du road movie. Du groupe d'amis. J'aime beaucoup ces désamorçages. La bande de copains soudée (esprit Breakfast Club) dans la voiture et qui file vers son destin. La musique est également raccord, envoûtante mais inquiétante. Toujours !

Dans l'ensemble, je trouve It Follows intéressant surtout pour cet esprit Sundance, très film indépendant américain qui viendrait se télescoper avec le genre matriciel horrifique.

Côté genre précisément, je retiens la séquence d'intro (d'exposition) plutôt réussie. Car elle installe bien la peur et démontre l'horreur qui peut découler de ces rencontres post coït.

Ce qui me laisse davantage perplexe c'est d'abord cette idée que le mal se transmettrait sexuellement. Point de départ pas inintéressant mais sous exploitée à mon sens ou alors aurait-il fallu jouer davantage la carte du second degré. Certes, on comprend bien les intentions au coeur des références, des Griffes de la nuit à Carrie en passant par Halloween... Tant que tu es "vierge" tu ne risques rien nous murmurent ces oeuvres. Dès que les premières règles et l'âge adulte arrivent (Carrie) le péché est en toi (lui assène sa maman)... Métaphore éternelle mais qui doit fonctionner comme métaphore et pas comme élément littéral de l'intrigue. Ca crée une confusion malvenue et pour tout dire malsaine. "Pour me sauver, je dois refiler ma maladie transmissible sexuellement à ces petits cons sur un bateau "... Ah bon ? Malsain oui. Sauf à manier l'outrance et l'ironie. Ce qui n'est jamais le cas ici.

Par ailleurs, cette idée de l'entité qui vous poursuit quelle que soit sa nature est divinement traitée dans Terminator (c'est un peu une Sarah Connor cette héroïne) ou dans Les Griffes de la Nuit. Ne t'endors pas sinon Freddy Krueger viendra te chercher... Voire dans Halloween où Michael Myers est précisément décrit comme un fantôme à chaque coin de rue et qui pourrait bien (au moins au début) n'exister que dans la tête de Laurie Strode.

Ici on est davantage dans une ambiance qui finalement tatônne et "se cherche" entre Sixième sens (elle est la seule à voir arriver ces Candyman personnels) Ring (la malédiction vient sur toi parce que tu as regardé la cassette maudite) voire L'homme invisible (les autres ne voient pas l'entité mais voient les objets bouger etc). Ca fait too much.

Si on rajoute l'idée farfelue que ces esprits ne font que marcher (wtf???) comme dans un bon vieux film de Zombie, arpentant bêtement le macadam sans travers er les murs ni se téléporter... Cela finit objectivement par lasser. On n'y croit plus. Et la séquence finale dans la piscine est pour cela vraiment ratée (revoir l'incroyable séquence de piscine de Morse pour s'en convaincre). Tout y devient premier degré, l'entité peut être éliminée, électrocutée, transpercée, recouverte avec un drap, ligotée, noyée, rasée, enduite de goudrons et de plumes... Du grand guignol ! Cela commence dès la séquence de la plage où tous voient bien les cheveux de l'héroÏne se dresser tout seuls... Elle quitte la route s'évanouit. Mais l'entité se perd en route... Alors entre cette séquence et l'hôpital, personne n'a rien filmé , personne n'a essayé de contacter la police avec les faisceaux d'indices qu'ils ont réunis une fois l'ancienne victime rencontrée. Les parents sont par ailleurs toujours étrangement absents... Ca ne fonctionne plus.

Voilà pourquoi je retiens de ce film le style, l'image, l'élégance, l'ambiance. Pour le renouvellement d'un genre, on repassera. Beaucoup trop de références qui partent dans tous les sens et mal digérées donc mal restituées.

Holala, quelle horreur, plutôt, quel beau film d’horreur.
C’est à première vue un film classique de zombies ultra flippant, mais…la mise en scène est inventive et élégante avec une économie de moyens et un excellent sens des arrières plans. Très anxiogène (sa musique y est pour beaucoup) , elle est dense et aussi esthétiquement splendide, avec des paysages raffinés.
Au-delà de son terrifiant postulat fantastique, l’œuvre dessine au second degré le portrait sensible d'adolescents étouffés par la culpabilité de la sexualité et la peur de ses conséquences (sida, MST, mort) et pour qui le passage à la maturité s’accompagne d’angoisses existentielles. Le tout, dans un environnement étrangement vidé de tous adultes qui ne peuvent pas les protéger spoiler: (sauf la mère qui vient tuer son fils !)


Chef d’œuvre d’ambiance, enfer de terreur sourde, "It Follows" est un grand film d’épouvante très intelligent (et Dieu sait que je les fuis)

J'avais commencé à regarder ce film, il y a quelques années. Je n'ai pu aller jusqu'au bout, je n'ai pas accroché. Je viens de le regarder ces jours ci en entier. Je ne comprends vraiment pas ces bonnes notes. Quel ennui, aucun suspens, de la peur ? des fantômes ? Peut être, si ça m'arrivait dans la vraie vie, oui, j'aurais peur, mais là, non. La fin ? Quelle fin ?
Ça ne vaut pas 5 étoiles, (pour moi)

Un film tellement gâché!

Le concept était tellement génial! Ça aurait tellement pû être un film avec une excellente horreur psychologique!

Mais le film n'exploite absolument son idée et se limite à quelques séquences vaguement stressante avec des musiques qui font peur.

Les dialogues sont plats, les personnages ne sont pas intéressants et l'histoire avance à deux à l'heure. Vraiment dommage.

À fuir.

Invraisemblable, incohérent, bourré d’arbitraires scénaristiques, à la logique très discutable, un film qui ne vaut que pour sa bande son. À la limite, à regarder les yeux fermés. Même pas peur !

Il fallait que le genre horrifique remonte dans mon estime donc j'ai décidé de regarder ce "It Follows" dont on m'a dit tellement de bien et que j'avais hâte de voir (seulement 10 ans de retard). Résultat ? C'est oui ! Alors il y a des défauts ok mais quel régal ce film et quelle bonne idée de base ! Le concept est selon moi génial, les acteurs sont très bons et la mise en scène très réussie. Le travail autour du son est l'un des gros points forts du film. On sait que pour un film soit réussi d'une façon générale, mais particulièrement quand il s'agit d'un film d'horreur, le son et les musiques sont très importantes. Ici ça marche complétement. Une angoisse terrible se dégage dans la mesure où cette créature ne s'arrête jamais. Là où certains films offrent quelques scènes de repos histoire de faire souffler le spectateur ici la moindre scène de dialogue ou qui peut sembler anecdotique ne l'est pas. On se met à la place de la pauvre Jay et chaque seconde est oppressante dans la crainte de voir apparaitre la créature. Pas besoin d'avoir du gore à tout prix ou des jumpscares à gogo pour faire peur. Une atmosphère bien dérangeante, une mise en scène soignée, une bande son angoissante, des acteurs impliqués qui nous embarquent avec eux dans ce cauchemar et vous avez les principaux ingrédients pour frissonner. En plus de cela le film questionne et aborde des sujets de façon plus ou moins subtiles comme les MST. J'enlève 1 étoile car pour moi le rythme n'est pas toujours bien dosé. Autre problème le film n'explore pas les origines de cette créature, Jay est la combientième personne à être touchée par exemple ? J'aurais aimé qu'ils développent encore plus le lore de cette créature et des survivants avant Hugh. (1h40 c'est trop court on voulait en voir plus!) Pour revenir sur un point positif je trouve que le film exploite assez bien le potentiel de sa créature. Comme l'explique bien Hugh au début, il ne faut surtout pas se retrouver dans un lieu sans issue sinon c'est la mort assurée. La tension et la pertinence des lieux choisis sont à souligner. spoiler: Jay se retrouve plusieurs fois en présence de l'entité dans un lieu clos et donc en grand danger (la scène la plus traumatisante du film selon moi est celle de la maison avec l'homme géant)
Pour conclure c'est un très bon film d'horreur, efficace, angoissant et de très bonne facture. Curieux de voir ce que nous réserve la suite They Follow prévue pour 2026. Sans trop m'avancer vu le titre on peut supposer qu'il y aura plusieurs entités cette fois. En espérant la même ambiance, la même qualité et la même angoisse !

Chef d oeuvre,entre la nuit des masques , les griffes de la nuit ,une ambiance année 80 en subliminale, une immersion de dingue, Cronenberg est présent, fulci et argento....j arrête c génial

Un très bon film d'horreur très étrange métaphore des maladies sexuellement transmissibles avec Marika Monroe.