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    L'Homme irrationnel
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    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    167 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2015
    La surprise fait-elle partie du processus créatif de Woody Allen? On a le droit de se poser la question car, d'année en année, on retrouve le même schéma dans ses films. "L'homme irrationnel" n'est pas un mauvais film car son scénario est bien construit, sa réalisation est impeccable, les images sont belles, les acteurs sont très justes. Mais on a l'impression de voir encore et encore le même film de Woody Allen. Il est donc difficile d'avoir un véritable jugement. Personnellement, j'ai bien aimé, j'ai passé un bon moment, les acteurs m'ont enchanté dans ces péripéties rocambolesques. Mais je ne suis pas sorti de la salle en me disant: "ah ouais, il a osé cette fois-ci."
    Plume231
    Plume231

    3 550 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2016
    J'avoue que du Woody Allen d'aujourd'hui, je préfère très largement les thrillers psychologiques à la sauce dostoïevskienne comme "Match Point" ou même une oeuvre assez injustement descendue comme "Le Rêve de Cassandre", du comique à part éventuellement un agréable "Whatever Works" (et en grande partie grâce à une délicieuse Evan Rachel Wood !!!) Allen ne m'a pas vraiment fait rire avec un film réalisé après les années 80.
    Donc autant dire que "L'Homme irrationnel" partait avec une excellente carte pour moi. Et la première partie se tient franchement. A vrai dire, si on excepte une Emma Stone, capable de donner énormément de pétillant à un teen-movie, qui aurait été complètement anodin sans elle, comme Easy A mais bizarrement incapable de se montrer mémorable chez Woody Allen (dans "Magic in the Moonlight", elle se faisait totalement voler la vedette par Colin Firth !!!), elle est même franchement excellente. Et nous obligeant à nous poser une question dérangeante, à laquelle on a envie de répondre oui, à savoir : est-ce qu'on a le droit de supprimer un être humain qui se complaît à profiter négativement de son pouvoir pour détruire la vie des autres ???
    Partie excellente aussi grâce un peu à Joaquin Phoenix, en forme, bien que je l'ai trouvé plus mémorable ailleurs, dans le rôle d'un prof de philo désabusé et alcoolique qui va trouver un sens à sa vie d'une manière fracassante.
    Dommage donc que la seconde partie fasse totalement retomber le soufflet en alignant les rebondissements plats et en se concluant par une chute ridicule spoiler: sans mauvais jeu de mots
    .
    A croire que même Dostoïevski n'arrive plus à être une bonne source d'inspiration pour Allen.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    Lorsque Abe Lucas est nommé professeur de philosophie à l'université de Newport, sa réputation est déjà sulfureuse : on le dit séducteur à tout vent, exerçant son charme tant sur le personnel féminin enseignant que sur les étudiantes fascinées par sa présence et son aura. Rien de surprenant par conséquent à ce que Rita, une collègue mal mariée et en recherche d'émotions fortes, ainsi que Jill, jolie intellectuelle qui n'a d'yeux que pour son professeur favori et délaisse son falot de fiancé, cèdent l'une et l'autre aux attraits de l'aventure sentimentale avec le don Juan chez qui l'on découvre toutefois quelques faiblesses inquiétantes. Le moyen de le sauver ? Il faudra compter avec le hasard qui entraînera bien sûr une nécessité qui elle-même redonnera toute la vigueur nécessaire à notre étalon fatigué. Car Abe est bien sûr le jouet d'angoisses existentielles : on est chez Woody Allen, il ne faudrait pas l'oublier. Abe est prof de philo, rappelons-le : aussi la morale de Kant et l'existentialisme d'un Kierkegaard n'ont aucun secret pour lui, et c'est bien entre ces deux pôles de la philosophie classique que la pensée du séducteur va osciller. Avec un autre phare pour l'éclairer - ou le plonger dans les ténèbres : Dostoïevski, l'auteur bien sûr de "Crime et châtiment". Et c'est ainsi que chemin faisant le film, très allénien dans sa première moitié, va virer au thriller façon Hitchcock. Certes les lumières sont à peu près les mêmes que celles des derniers films, plongeant le spectateur dans une sorte de bien-être visuel, certes les mots d'esprit ne cessent de fuser, mais l'angoisse va bientôt surgir et il suffirait de peu de chose pour que le film produisît quelques "sueurs froides". Seulement voilà : Woody is Woody et l'on ne saurait changer en profondeur l'esprit de ses films. Du reste, qui oserait le souhaiter ? Trop heureux sommes-nous de retrouver notre Woody en pleine forme dirigeant de main de maître deux fabuleux acteurs, Joaquin Phoenix, parfait dans son rôle de don Juan fatigué, et Emma Stone, plus séduisante que jamais et impeccable dans son rôle de tentatrice puis de détective improvisée. Woody maître du suspense ? Qui l'eût cru ?
    Ricco92
    Ricco92

    186 abonnés 2 097 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Même s’il est souvent associé à la comédie intellectuelle, Woody Allen a prouvé qu’il était également un excellent auteur de films policiers que ce soit sur un ton comique (Meurtre mystérieux à Manhattan) ou dans une veine plus dramatique (Match point).
    L’Homme irrationnel appartient à cette seconde catégorie. Malgré le sérieux de l’histoire, le scénario et la mise en scène d’Allen apporte une légèreté caractéristique de son cinéma qui permet de rendre quotidien l’intrigue criminelle. Pour réussir cela, Allen se permet de de prendre son temps pour développer les rapports entre les personnages (chose que s’autorisait le cinéma classique d’antan mais que le cinéma contemporain n’ose hélas plus de peur d’ennuyer le jeune public). Ainsi, l’histoire devient totalement crédible et fait penser au spectateur qu’elle peut lui arriver à lui aussi.
    Cette réussite est entièrement due au talent de Allen, qui fait une fois de plus preuve de finesse dans son travail de scénariste (il évite volontairement les discours trop intellectuels, ceux-ci n’ayant ici pas spécialement leur place) et dans sa mise en scène (toujours très discrète et mettant en valeur les acteurs). En outre, il réussit parfaitement à intégrer les voix-off de différents personnages (rappelant un peu le style épistolaire) sans que cela nuise au récit ou paraisse superflu. De plus, il se permet de baser le twist du film sur une réaction que peu de gens feraient dans la vie de tout les jours spoiler: (arrêter sa conversation et surtout changer de place dans un restaurant pour écouter clairement la conversation de la table d'à-côté sans avoir peur de se faire remarquer)
    et de faire accepter cela facilement au spectateur.
    Enfin, il ne faut pas oublier de saluer l’interprétation des différents acteurs tous parfaitement justes. On note que le personnage de Abe était à la base écrit pour Woody Allen avant que celui-ci ne décide de le modifier pour Joaquin Phoenix. Ce dernier arrive parfaitement à s’approprier le rôle sans que l’on pense une seule seconde au cinéaste, exploit rarement réussi quand Allen décidait de faire jouer à un autre acteur un rôle visiblement taillé pour lui (Kenneth Branagh dans Celebrity par exemple).
    Avec ce polar plein de légèreté (aspect renforcé par l’utilisation récurrente du morceau The "In" Crowd du Ramsey Lewis Trio) et totalement personnel, Woody Allen nous prouve une fois de plus qu’il est un maitre du film criminel et nous fait regretter qu’il n’ait pas plus souvent aborder ce genre dans sa carrière.
    vidalger
    vidalger

    300 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Ah, comment dire? Je suis sorti déçu d'un film impeccable dans sa forme, puisant son inspiration au plus haut de la pensée philosophique ou du roman russe et réalisé par un maître du cinéma américain. Alors quoi? L'impression d'un film sans nerf, sans ressort et qui témoignerait d'une certaine fatigue ou d'un manque de tonus. Woody Allen, comme son héros, voudrait encore mais ne pourrait plus et la plus belle muse ne suffit plus à l'inspirer...
    Black-Night
    Black-Night

    167 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    L’Homme Irrationnel est un très bon film. J’ai personnellement adoré le dernier film de la cuvée annuelle de monsieur Woody Allen qui est doté d’une histoire dramatique et romantique assez passionnante à suivre, avec des réflexions intrigantes et intéressantes sur le sens de la vie. Présenté en sélection officielle hors compétition au 68ème Festival De Cannes en 2015 qui a plutôt bien séduit le public.
    Le métrage possède une écriture riche et superbe et comporte son lot de dialogues savoureux et prenants, qui font rentrer le spectateur assez rapidement dans l’histoire quelque peu philosophique dû à son thème qui se décomposera en 2 parties. Une première partie plus axée comédie romantique et une deuxième plus tendance au film noir, thriller toutes deux particulièrement maîtrisés.
    Une bande son bonne sans plus avec un thème de piano des fois énervant car récurrent mais qui donne malgré tout un certain cachet à l’œuvre.
    Le cinéaste et maître Woody Allen nous réserve une nouvelle fois une réalisation excellente, techniquement parfaite et nous a choisi un casting excellent où : la belle Emma Stone excelle, Joaquin Phoenix y est très bon, Parker Posey très bien ainsi que Jamie Blackley très bien.
    Il faut être rationnel et voir l’homme irrationnel qui nous fait passer un bon moment simple mais efficace.
    Ma note : 8/10 !
    LeFilCine
    LeFilCine

    166 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2015
    Dans son dernier film, le cinquante-et-unième rien que ça, Woody Allen choisit donc de nous parler de philosophie. C'est d’ailleurs ce qu'il fait dans un premier temps, en nous présentant ce professeur de philosophie perdu dans ses idéaux et qui ne trouve plus de sens à donner à son existence. Jusqu'au moment où il découvre qu’il peut être utile à quelque chose (c’est là toute la surprise) et que cela lui donne à nouveau le goût de vivre. Si le pitch de départ parait peu engageant, Woody Allen arrive, avec tout son talent d'auteur, à transformer la deuxième partie de son histoire en thriller burlesque. Bien sûr il y a également une romance avec la jeune étudiante, mais qui s’avère accessoire et oubliable. Le scénario s'avère donc drôle, inventif et comporte bien sûr aussi son lot de surprises. Woody Allen retrouve sa nouvelle muse, la pétillante et talentueuse Emma Stone, qu'il avait dirigée dans son précédent film, Magic in the Moonlight. Celle-ci est accompagnée cette fois-ci par Joaquin Phoenix, ce formidable acteur caméléon, capable de tout jouer. C'est d'ailleurs ce dernier qui est au cœur de cette histoire surprenante de prof de philo trouble, cet homme irrationnel. Joaquin Phoenix compose avec maestria un personnage bedonnant, déprimé et plein de doutes, qu'il arrive à transformer radicalement par la suite. Le cru Woody Allen 2015 est donc très plaisant, s'appuyant sur un scénario brillant et deux excellents acteurs.
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2016
    Le dernier Woody Allen (le 47e en date) reçoit des critiques contrastées : Télérama adore, Le Monde et L’Obs font la moue, Pif Gadget n’a pas tout compris.
    Et moi ?
    I. – Si un Woody Allen, même imparfait, reste un excellent film…
    II. -… le réalisateur new-yorkais atteint peut-être les limites de son œuvre

    I.- Ne boudons pas notre plaisir, Woody Allen reste toujours Woody Allen
    On prend plaisir à le retrouver chaque automne aussi ponctuel qu’un roman de Amélie Nothomb ; avec ses acteurs toujours différents et toujours identiques, remarquablement dirigés, son débit, son humour, ses thèmes de prédilection.
    Un mot sur sa tonicité : Woody Allen filme à tout allure. Avec lui, pas un temps mort, pas un instant d’ennui. Son montage est très cut, coupant les scènes sans attendre leur achèvement. Les dix premières minutes sont un modèle du genre, qui devraient être montrées dans les écoles de cinéma pour leur capacité à introduire et à caractériser les personnages.

    II. – Mais le cinéma de Woody Allen tourne de plus en plus à vide. Comme une culture hors sol dans un milieu social CSP déconnecté de son époque et des enjeux qui la traversent.
    Tout est artificiel dans L’Homme irrationnel. Joaquin Phoenix n’est pas crédible dans le rôle du professeur de philo dépressif. Emma Stone, aussi charmante soit-elle, ne l’est guère plus dans celui de l’étudiante enamourée. Et le meurtre parfait, façon Crime et Châtiment, qui meuble la seconde partie, se juxtapose pesamment à la comédie romantique qu’annonçait la première partie. Du coup, sans bouder son plaisir, on reste extérieur au film, spectateur d’un film plaisant qui nous divertit sans jamais nous happer.

    Conclusion : Allez voir "L’Homme irrationnel" et faites-vous votre propre opinion !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 octobre 2015
    J'ai beaucoup aimé ce film avec son héros attachant et romantique dans sa vision noire, désabusée et même désespérée de la vie, dans un style évoquant à la fois Chateaubriand et Woody Allen ... C'est un film qui fait se poser des questions. spoiler: Peut-on faire une bonne action en commettant un acte réprouvé par la loi ? Ici un crime, un crime parfait puisque insoupçonnable, sans mobile apparent, le meurtre d'un juge corrompu, personnage sans scrupule tout à fait indigne de sa fonction mais inamovible car ayant le pouvoir, dans le but de protéger une femme inconnue et ses enfants d'une très grave injustice qui rendrait leur vie insupportable.
    [/spoiler]J'aurais pu mettre la note de 5/5 mais l'accompagnement musical m'a plutôt déplu ainsi que la fin du film qui ne correspondait plus à l'éthique du personnage. spoiler: Sans doute Woody Allen n'a-t-il pas voulu le rendre trop sympathique en lui faisant commettre un acte qu'on ne peut que désapprouver, contrairement au premier, sans doute pour "sauver la morale" ] .
    Un film que je n'oublierai pas.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    Un peu trop léger, rappelle match point mais sans la dimension dramatique et cette tension qui tient en haleine. Divertissant.
    frederic M.
    frederic M.

    9 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 octobre 2015
    Statique, sans mise en scène et scénario improbable.
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 octobre 2015
    je m'attendais à plus de suspens et pendant la première partie... j'ai dormi. le scénario n'est pas assez fouillé. le rôle des acteurs est simple, sans âme ni chaleur. il faut dire qu'avec Joaquim Phoenix, normal qu'on s'endorme. heureusement que la 2ème partie est plus active ce qui m'a permis de ne pas retomber dans les bras de Morphée. la fin est cousue de fil blanc.
    Avoine M.
    Avoine M.

    48 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    A un moment dans le film, le spectateur envisagera une intrigue tordue genre machination mais il devra déchanter assez vite et c'est dès lors d'un oeil éteint - ni le regard immense de Emma Stone, ni la bedaine imposante de Joachim Phoenix n'arrivant à le distraire - qu'il suivra une histoire verbeuse et languissante, farcie de scènes inutiles et ce jusqu'à un rebondissement qui aurait mérité plus de développement mais n'est prétexte qu'à un final à la Hitchcock malheureusement sans enjeu. Mais on parle beaucoup de philo dans ce film et, se souvenant avec émotion que Temps et Durée fût le sujet de cette matière à son bac et qu'il aurait pu donner Irrationel Man comme exemple du truc qu'on trouve interminable alors que non, quatre-vingt-dix minutes se sont seulement écoulées comme prévues, le spectateur estimera en écrasant une larme furtive que ce petit instant de nostalgie vite réprimé vaut bien une deuxième étoile.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 octobre 2015
    Un petit bijoux du maître joaillier Woody Allen qui nous livre avec ce film une rafraichissante leçon de philosophie
    Le film très beau esthétiquement , très bien filmé , se révèle être très intéressant et prenant , les acteurs jouent très bien et le scénario pourtant vu et revu nous surprend et nous livre un film très élégant et agréable à voir
    Juan L.
    Juan L.

    12 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Woody Allen est un veritable vigneron, parfois il produit des grands crus, parfois c'est du pinard.

    Malheureusement ce dimanche soir, j'ai eu à faire à une mauvaise récolte.
    Nous sommes ici face a un Joaquin Phoenix possédé par l'esprit Allenesque, ses névroses et angoisses y sont, le discours existentialiste y est, le désir de s'exiler dans des contrées boboisées y est, le tout en revanche habillé d'une enveloppe bien plus sexy sous les traits de Phoenix, balafré au lèvre...

    et au cerveau accessoirement.

    Souvent le problème avec Woody Allen ce qu'il veut incarner tous ces personnages, faire transparaître sa personnalité et sa gestuelle. Certains se hissent vers un jeu de comédien au delà des prétentions du réalisateur, peu y échappent finalement.

    La scène d'ouverture est une répétition du "college film" étasunien, désuète et cliché. Une musique d'ascenseur ou de téléphone en attente, rythme les scènes tournées avec une lumière rasante qui tue le peu d’esthétique du film.

    Le scénario est bancal et se maintient comme un vêtement trop lourd sous de pinces à linge. Je me demande par ailleurs si la marque Gap a fourni le vêtements de tous les comédiens, entre le mélange hideux "t-shirt-sur-chemise" de Phoenix et le répertoire "robe d'été brodée par de petits mains bangladaises" que porte constamment Emma Stone, même cela fini par déranger le spectateur.

    Ce film aurait aussi pu être intitulé ainsi:

    "Souviens-toi… l'été dernier 3"
    "Chaperon rouge va à l'université"
    "Comment récupérer sa libido"
    "Tuer ne mène à rien de bon"
    "Cliché"
    "Cette pipe n'est pas un film"

    Où s'est il envolé le génie de Manhattan?
    La saveur souple du New York en noir et blanc?
    Le charme d'Annie Hall?
    La puissance du réglage millimétré de la seule opéra d'Allen, Matchpoint?
    Où est-il passé le seveux jeu d'acteur de Cate Blanchett?

    Si vous vous aventurerez tout de même à goûter ce vin, soyez prévenus, vous aurez un goût acerbe en bouche, c'est malheureusement un nectar trop madérisé et pâteux. Il s'agit, vous le devinez, d'un vin fatigué.
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