Avis : Maryland - Page 6

Film pas terrible où l'on s'ennuie plutôt qu'autre chose j'ai trouvé. Même Diane Kruger n'est pas au top de son niveau artistique j'ai observé. La fin aussi est un peu bâclé pour dire. Je ne dirais pas beaucoup de choses en plus ; film à ne pas regarder.

le film délite sa tension originelle dans une histoire simpliste & des personnages qui auraient gagné à être approfondis malgré un M.Schoenaerts magnétique...

Et pourtant, Mathieu mmmh ...
Mais il n'y suffit pas.
Juste ennuyeux et avec aucune envie de se mettre dans les baskets d'aucuns des héros.
Grosse, grosse déception

C'est loin d'être un mauvais film malgré la sujet rabattu et déjà traité un grand nombre de fois par nos amis américains. Le garde du corps tombant amoureux de la personne dont il a la responsabilité. Mathias Schoenarts est simplement prodigieux et habité par son personnage tout en douleur. Mais le film s'enlise sans scénario dans un style propre au cinéma français "d'auteur" : caméra épaule, gros plans se voulant au plus près des personnages, plongée et conte plongée dès lors que l'action se situe en extérieur non par style véritable mais par manque de moyen (ce procédé évite la figuration et les surcoût éventuels) . Comme le cinéma fauché, le film manque cruellement de courage et d'un vrai regard qui le différencierait de la production monotone actuelle.

Les principaux protagonistes sont coincés. Jessie (Diane Kruger) avec un mari dont le commerce va coûter cher à toute la famille : il vend des armes, et donc, lui, est très très coincé. Vincent (Matthias Schoenaerts), dans son stress post traumatique, bonus rapporté de sa mission militaire en zone de combat. Pour décoincer tout ce beau monde, la solution passera par un gros clash.
Shoenaerts est peu disert (habitude récurrente, gare, Matthias, penses à te diversifier un peu), colle toutefois à son personnage mi-nounours mi-chien fidèle (pléonasme), cassé et violent, mais heureusement il sauve quand même la mise à ce film lent, lourd, parfois balourd, pesant, sauf pour les quelques scènes d'action. Décevant.

Pas surprenant que ce film est une réussite... remarquable ! Le duo est excellent, l'ambiance (qui monte, qui monte;..) est très bonne et bien ressentie. Le scénario est passionnant et captivant. On aime... à voir, vite !

D'Alice Winocour, j'avais vu « Augustine », qui ne m'avait qu'à moitié emballé. Le constat est un peu plus positif pour « Maryland », sorte de vrai-faux huit clos durant lequel on ne sait sur quel pied danser. Sur une trame assez minimaliste (un garde du corps chargé de la sécurité de sa cliente), il y a quelque chose d'intéressant dans l'évolution de la relation entre ses deux personnages : peu de mots, mais des situations, un contexte rendant crédible cette relation, les voir s'ouvrir lentement, discrètement l'un à l'autre ne nous laissant pas indifférent, surtout lorsqu'ils sont interprétés avec Matthias Schoenaerts (intense) et Diane Kruger (fascinante par sa dimension inaccessible se fissurant au fil de minutes). La mise en scène, le travail sur la photo, sur ce décor oppressant où le danger sembler pouvoir survenir à tout moment : ces divers éléments permettent à cette œuvre parfois presque abstraite d'avoir de la personnalité, du caractère, accentués par les rares mais fort bien menées scènes d'action venant « rythmer » le récit, jusqu'à cette fin étrange mais plutôt séduisante... Bref, si vous ne jurez que par l'explicite et les scénarii offrant de nombreux rebondissements, passez votre chemin. En revanche, pour ceux prêts à tenter une expérience inhabituelle, stimulante et sensitive (brillant travail sonore), « Maryland » peut clairement valoir la peine. Un vrai film d'auteur, au sens noble du terme.

L'histoire d'une blessure psychologique qui se réouvre à l'occasion d'une mission de sécurité. Le réalisateur souhaite filmer l'errance et la difficulté à réagir face à l'inconnu. C'est presque un huis-clos où chaque scène voir surgir un danger. Très lent et plutôt sombre.

Un thriller minimaliste à l’ambiance oppressante et tendue, porté par l’interprétation intense de Matthias Schoenaerts. Dommage que le scénario ne soit pas plus abouti.

Une sorte de remake de "Bodyguard", avec le glamour en moins. Matthias Schoenaerts avec son côté "racaille" naturel est crédible en garde du corps, mais pas pour la chute. 2 étoiles et demie.

Dès le début du film Alice Winocour, nous présente son personnage comme une personne qui semble atteint par des années de service ce qui lui vaut de nombreux problèmes comme des hallucinations et des migraines qui sont le résultat d'un stress post-traumatique. Elle accentue vraiment le problème histoire qu'on comprenne bien, on ne sait jamais entre les nombreux effets sonores très appuyés et le caractère imprévisible du personnage, on aurait pu ne pas s'en rendre compte... La réalisatrice semble complètement dépassée, son film commence comme un simple drame avant de partir dans du n'importe quoi avec une histoire qui n'a ni queue ni tête. Le seul enjeu du film, c'est peut-être de se demander si tout est bien réel ou si tout est imaginé parce que bon à un moment, il faut bien que toutes ces accentuations servent à quelque chose... Je n'ai vraiment pas accroché à ce film, j'ai trouvé ça lent et ennuyeux, il ne se passe rien, l'histoire est inintéressante, et même si Matthias Schoenaerts et Diane Kruger sont de grands Acteurs, ils ne peuvent éviter le naufrage.

Un film intéressant , mais très ambigu. Des qualités importantes dans la réalisation, capables de créer un climat oppressant, par un style de mise en scène très travaillée, très soignée. Des plans montés très secs, très rapides, une bande son électro qui entretient ce climat instable, une sorte de climat dangereux qui se met en place de bout en bout. Mais le scénario est beaucoup trop mal ficelé, on ne comprend pas vraiment l’intrigue, les personnages ne sont pas crédibles, Ce garde du corps est très instable, lunatique, traumatisé par la guerre qu’il a mené. La jeune femme protégée n’est pas claire, protège –telle son mari, est-elle là pour l’argent ;? .Le personnage du mari libanais est mal esquissé, qui-est-il ? On ne saura jamais ? Le garde du corps sent une menace , mais a-t-il raison . Il y aura bien finalement une agression mais on ne saura pas pourquoi. Le syndrome de Stocklom va se créer entre la protégée et son protecteur. Le final est assez farfelu aussi. Il reste une atmosphère très particulière, et une magnifique interprétation de Matthias Schoenaerts, introverti ,troublant ,et mystérieux, bien accompagné par Diane Kruger. Un film qui aurait gagné à plus de rigueur dans le scénario .

Un film sans saveur ni épaisseur, dans lequel la réalisation est pour le moins brouillonne et l'interprétation décevante.

J’avais vu le précédent long-métrage d’Alice Winocour, “Augustine”, qui ne m’avait vraiment pas convaincu (pour ne pas dire que je l’avais trouvé plat et franchement ennuyeux) du coup, bien que la bande-annonce de “Maryland” m’ait beaucoup plu, j’y allais quand même avec une certaine réserve. Ce changement total de sujet et d’époque pour son nouveau film permet à la réalisatrice de fournir une copie un peu plus enthousiasmante. Dans ce drame/thriller saupoudré d’une romance qui se refuse, on suit un soldat que le syndrome post-traumatique handicape dans sa perception des choses alors même qu’il doit protéger la femme et le fils d’un homme aux activités troubles. On passe donc le film comme Vincent à ne pas savoir si ce qu’il perçoit de cette menace et réel ou s’il est victime d’hallucinations. Cette mise en scène subjective, qui nous met dans les chaussures de cet homme, donne au film une ambiance de constante menace qui sans jamais se dévoiler totalement semble planer au-dessus de cette luxueuse propriété. Encore une fois Matthias Schoenaerts joue un homme aussi physiquement impressionnant que psychologiquement blessé et avec une prestation tout en subtilité, malgré un jeu très physique (il parle finalement peu) il parvient à rendre palpables les peurs, les désirs, bref les sentiments de son personnage. L’ambiance du film n’est pas à l’action, même si la dernière demi-heure consacre de beaux moments de lutte, mais son ambiance obsidionale nous tient en haleine, tant entre les moments banals d’une vie de famille (telle que la mène cette mère de famille et son fils) qui se heurtent aux angoisses de cet homme, nous laissent en permanence dans l'expectative d’un événement tragique en provenance de l’extérieur ou provoqué par ce dernier. Un drame en quasi-huis clos qui nous plonge dans l’angoisse d’un homme qui doute de ses propres perceptions et qui essaie malgré tout de prouver qu’il est encore capable de mener à bien sa mission. Un long-métrage prenant à défaut d’être complètement passionnant. À voir.

Là ou Alice Winocour est forte, c'est qu'avec une histoire sensée être simple, elle arrive à nous mettre le doute avec le personnage principal. Hallucinations ou réalité, telle est la question. Même si on pense que tout au long ça se passe comme ça, la fin laisse planer le doute et j'aime ce genre de chose. On ne présente même plus Matthias Schonaerts qui ébloui l'écran à chacune de ses apparitions dans des rôles divers et variés. Le duo est complété par une belle et talentueuse Diane Kruger. C'est un peu long à se lancer mais lorsque l'on rentre dans le vif du sujet, on ne fait pas semblant. J'ai aussi adoré ces effets de styles tant par les plans, les sons et musiques, l'ambiance ainsi que la profondeur du rôle du protagoniste. Il est à la fois brut mais également très protecteur, un sacré homme. Je regrette l'apparition d'acteurs "bateaux", certaines longueurs, le côté amateur qui pourrait nous faire passer dans le téléfilm, ce qui est dommageable. Hormis ça, c'est une belle découverte qui n'a pas du tout fait parler d'elle comme beaucoup de longs métrages indépendants. Bravo à la réalisatrice qui s'est attaqué à un thème assez délicat et qui l'a - presque - maîtrisé de bout en bout. Je conseille. 12/20.