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    The Neon Demon
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    487 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 juillet 2016
    Quelle déception après Drive ou tout était juste. Ici la musique est envahissante, la plastique de l'héroïne est trop souvent mise en avant (bien que nous sommes très loin de Russ Meyer) sans que cela apporte quoique ce soit, la violence n'est plus un élément narrateur mais tente de réveiller les spectateurs. Pourquoi avoir choisi la necrophilie (seule perversion sexuelle non acceptée par S.Freud) et le cannibalisme ?
    Tout tombe à plat... Aucun rapport avec R.Meyer, quoique. ..
    Alice025
    Alice025

    1 532 abonnés 1 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2016
    Un film qui ne plaira pas forcément à tout le monde mais qui est vraiment fascinant, tant par le côté visuel que par l'hypocrisie et la jalousie dans le monde de la mode.
    Portée par Elle Fanning, dont le rôle lui va à merveille, elle incarne donc ici une jeune fille venue percer dans la mode, et dont la beauté pure et son caractère innocent vont exercer une jalousie maladive chez certaines filles, au point d'en arriver au cannibalisme afin de s'imprégner de sa beauté.
    Les plans sont tellement beaux qu'on ne se lasse pas de les regarder, couleurs aux néons, photographie soignée, de jolis maquillages, tenues vestimentaires, de superbes musiques, bref on en prend plein la vue. L'histoire est également intéressante de part sa mise en scène originale, jusqu'à la fin aussi « horrifique » que géniale. Après avoir adoré Drive et détesté Only God Forgives, je suis de nouveau conquise par le nouveau film de Refn.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Winding Refn nous livre à nouveau une œuvre léchée, esthétique et percutante, au rythme d'une B.O envoûtante de Cliff Martinez. On percevrait presque un message derrière ce divertissement, proche de la satire. Comme pour le reste de sa filmographie, ce long métrage ne vous laissera pas indifférent, que vous l'aimiez ou non...
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2016
    La caméra rentre dans une pièce où un seul canapé est installé, à l'intérieur duquel est couché le corps en cire, immobile, d'une jeune-femme magnifique qui vient d'intenter à ses jours. Les yeux du photographe fixe avec gravité, et sans doute désir, ce corps éteint et froid. Soudain, ce corps disparaît. Il ne s'agit pas d'un effet de style de fantastique, car, au lieu d'un corps de cire, cette jeune-femme n'est autre que Jesse, que l'on retrouve plus tard, occupée à se faire maquiller. Jesse a 16 ans et elle ment sur son âge. Elle vient de débarquer à Los Angeles, dans un Motel sinistre, et espère faire carrière dans la mode. La beauté de cette jeune-femme est magnétique. Tous les regards, toutes les focales photographiques, ne peuvent résister à la beauté de cet être, mi-réel, mi-démon, en tous les cas insaisissable. Elle génère autour d'elle autant le désir, la répulsion haineuse que le crime. Le nouveau film de Nicolas Winding Refn est proprement magnifique. Jouant avec les couleurs, les sons, et les lumières, le réalisateur s'attache à offrir une photographie impeccable, quasi onirique, qui constitue une sorte de symphonie d'émotions visuelles et sonores indicibles. L'œuvre dont il ne faut surtout pas attendre une cohérence narrative, disons récitative, adopte un point de vue proprement poétique, où l'on reconnaît la Beauté injurieuse de Rimbaud, ou celle vénéneuse et hypnotique de Baudelaire. L'actrice principale, Elle Fannnig, porte ce film avec charisme et magie, mettant le spectateur dans la même fascination que les protagonistes du film ressentent à l'endroit de sa beauté. "The Neon Demon" constitue une expérience hallucinatoire et fantasmagorique de cinéma, qu'il faut savourer comme un bonbon acide et nébuleux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Comme dans ses précédents films, Nicolas Winding Refn soigne toujours autant la forme. Ce n'est pas toutes les semaines que l'on a des films aussi hypnotisant. Car on ressort un peu groggy de la séance, face à une telle richesse visuelle et sonore. Il y a un petit côté expérimental qui se marie très bien avec ce dont le film parle, à savoir la tyrannie de la beauté, en particulier dans le milieu de la mode, milieu dépeint comme terriblement froid et violent, la concurrence est acharnée et tout ça peut vite déraper. On est troublé par ce jeu de massacres entre ces personnages tous très bien joués. Car terrible inégalité que la beauté. Les mieux pourvus emportent tout, laissant les autres dans le ressentiment. Le film montre à merveille les petites manipulations et relations bien perverses, ça m'a un peu fait penser à Passion, de Brian de Palma, mais aussi à Mulholland Drive. Bien sûr ce film choquera tous ceux qui ont un blocage moral par rapport à certaines scènes, où le cinéaste va assez loin...

    Vous pouvez lire des critiques complètes (illustrées et parfois accompagnées d'extraits) et d'autres articles (du type "Les films marquants de 2015", des critiques de livres sur le cinéma ou bien des extraits de films) sur mon blog:
    Sblurch J.
    Sblurch J.

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2016
    Rarement un film m'aura laissé autant bouche bée, cloué sur mon siège pendant tout le générique (d'ailleurs sublime). The Neon Demon fait partie de ces films qui deviennent des classiques instantanés. C'est pour moi le meilleur film de Refn, avec un vrai message sur la quête perpétuelle de la beauté, jusqu'aux pires excès. Une beauté qui est omniprésente à l'écran, de la musique de Cliff Martinez, à la photo de Nathasha Braier, en passant bien sûr par la sublime Elle Fanning. Chef-d'oeuvre. Point barre.
    Blog Be French
    Blog Be French

    33 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Quelques jours avant le début de ce 69ème Festival de Cannes, Liv Corfixen, la femme de Nicolas Winding Refn, sortait un documentaire présentant les angoisses du cinéaste à l'approche de la projection cannoise du film Only God Forgives en 2013. Éternel insatisfait, le réalisateur danois y exprimait ses craintes face à la réception du public, face « aux regards jetés » sur son œuvre. Car Winding Refn (dans sa manière de signer son film NWR) a quelque chose d'un grand créateur, d'un couturier de la pellicule, qui parfois présente une collection très clinquante (spots Gucci ou Yves Saint-Laurent) mais sait aussi se parer d'un manteau bien plus sombre (Pusher, puis Bronson, ou encore Drive). Ce qui apparaît de façon flagrante dans la filmographie du cinéaste, c'est la récurrence de personnages schizophréniques et le langage tenu par les images, grâce à l'utilisation du travelling optique notamment. The Neon Demon n'échappe pas à la règle : Elle Fanning campe une sorte de Blanche-Neige qui, débordée par une ambition la menant jusqu'aux plus grands photographes de mode, se transforme peu à peu en une méchante reine arriviste qui n'a pas besoin de miroir magique pour savoir « qui est la plus belle ». Par le biais d'une esthétique très stylisée à laquelle Winding Refn nous a habitué, le spectateur est plongé dans une sorte de rêve embrumé, une forme de cauchemar idéalisé, un enfer aux allures de paradis. C'est d'ailleurs à travers des séquences rêvées par le personnage de Jesse que l'intrusion psychologique se fait (chose déjà exploitée par le réalisateur dans Inside Job). Ces dernières années, peu de films ont réellement su proposer un véritable travail pictural sur le corps et le mouvement de celui-ci dans un espace fantasmagorique. Dans la lignée d’Holy Motors ou Under the Skin, Nicolas Winding Refn use de l'apparence juvénile de son actrice pour proposer une démonstration habile de la fonction première du cinéma. Dans les choix de composition du décor, on retrouve le côté onirique de David Lynch tout en s'infiltrant dans l'angoisse permanente proposée par la structure des films de Dario Argento. Mais plutôt que de proposer un véritable film d'horreur, le réalisateur danois déplace l'ultra-violence des ses précédents films dans le montage, à travers un jeu visuel et sonore brusque qui déboussolera la majorité d'entre nous. Ici, la brutalité est supposée, placée en sous-texte, simplement ressentie et jamais purement exposée, si ce n'est avant les quinze dernières minutes. Le but n'est pas d'exprimer de l'aversion, mais tout bonnement d'offrir une expérience effrayante, de proposer un jeu de regards malsain sur le monde de la mode (comme si les enfants du Village des Damnés travaillaient à l'âge adulte pour Vogue Magazine). C'est d'ailleurs par ce procédé que Nicolas Winding Refn introduit le centre nerveux de son film (cette forme anthropophage que prend The Neon Demon) dans lequel le seul moyen de lutter contre la beauté virginale est de muter en une forme vampirique. Si Abbey Lee et Jena Malone proposent une interprétation particulièrement glaçante, c'est aussi la mise en scène chirurgicale (mise en valeur par l'excellente musique de Cliff Martinez) et le regard porté sur ces deux personnages par le cinéaste qui finissent par procurer un réel sentiment d'effroi chez le spectateur.
    On peut reprocher à Winding Refn de s'attarder parfois sur des effets de style, de jouer peut-être un peu trop sur le côté « néon » et stroboscopique de The Neon Demon, ou encore d'y incorporer certaines séquences un peu attendues… Pour autant, cela n'alourdit aucunement le film qui reste captivant de bout en bout. Dans un même style, on pourra voir une forme de coquetterie à utiliser Keanu Reeves ou Christina Hendricks qu'à de très rares occasions, se permettant le luxe d'utiliser des stars hollywoodiennes dans des rôles de seconds couteaux. Si l'idée exprimée précédemment peut véritablement être vue comme un artifice, cela laisse tout de même la place à Karl Glusman (déjà vu dans Love de Gaspar Noé) de prouver qu'on devra compter sur lui dans les années à venir !

    The Neon Demon est un film viscéral, envoûtant, portant un regard acide sur le monde de la mode, et comportant certaines séquences déstabilisantes tout en préservant une réelle subtilité. Si le côté artificiel de Nicolas Winding Refn peut exaspérer, ses choix de mise en scène et sa photographie brillante sont ici au service d'un objet beau et intelligent, nous forçant à explorer les moindres détails de l'image. À Paterson ou encore Ma Loute s'ajoute donc The Neon Demon dans la liste des films pouvant prétendre à la Palme d'Or 2016. Car si l'esthétisme fait figure de proue chez NWR, le discours n'en est pas pour autant absent… Comme Bonello faisant apparaître un serpent dans son Saint-Laurent, Nicolas Winding-Refn choisit d'introduire un fauve dans la chambre de Jesse, semblant nous murmurer à l'oreille : « Bienvenue dans la fosse aux lions ! »
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 août 2016
    Je peux pas mettre 0 et c'est bien dommage, un film beau certes mais d'un vide intersidéral.

    La critique complète sur mon blog
    JUJU 2theCinema
    JUJU 2theCinema

    106 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 juin 2016
    Je vais faire bref et tenter de sauver des potentiels curieux de perdre leur temps comme je ai perdu le mien en compagnie de ma bien aimée devant ce navet.
    J'ai adoré drive mais ressenti autant de déception qu'en visionnant "enter the void", après avoir apprécié "irréversible". Le genre de film où une partie de la salle fuit avant la fin, non pas choquée mais ennuyée et overdosée de mauvais goût. J'ai l'impression que ce film plaira aux amateurs du vide, à la recherche d'une identité culturelle que j'appellerai ici "la Bobo fashion torturée attitude" Bref nul !
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    610 abonnés 2 713 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2016
    L'esthétique est une fois de plus renversante, NWR est un génial orfèvre de la photographie, du cadrage, de la lumière et de la couleur, il fait vivre ses acteurs en adéquation avec le décors avec une puissance viscérale. Nicolas Winding Refn offre une critique interessante de la mode, de l'industrie fashion, Elle Fanning est parfaite, mais The Neon Demon demeure parfois superficiel, l'esthétique prenant le pas sur le fond. Son dernier long métrage souffre des mêmes défauts que Only God Forgives, le metteur en scène danois n'a pas grand chose à raconter, et masque la vacuité de son scénario par une technique renversante. The Neon Demon reste, comme tous les films de son réalisateur, envoûtant et hypnotisant.

    https://m.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    Louis V
    Louis V

    26 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2018
    Véritable petit bijou, perle irrégulière aux aspérités spectaculaires, aux acteurs ultra performants, l'image est une des plus belle qui fut donnée à voir, faisant entrer le film dans l'ère du sublime: beauté, performance, le réalisateur prouve encore une fois sa performance avérée à sublimer un sujet un peu topique .
    Spe64
    Spe64

    24 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2016
    Une sublime allégorie du monde du mannequinat, dans toute sa cruauté... tout en métaphore, un film à ambiance, naviguant du bleu clair au rouge sang...
    Une critique de cet univers, de cette recherche de la perfection et de ces moyens pour y parvenir... à n'importe quel prix, les acteurs sont bien dans leurs rôles mais il manque quand même une vraie histoire.
    Une expérience cinématographique magnifique mais aussi, étrange,envoutante et dérangeante...
    Wikus83
    Wikus83

    24 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Lent, violent, dérangeant, le nouveau film du réalisateur de Drive ne laissera pas indifférent. Ses détracteurs le trouveront ennuyeux, inconsistant, prétentieux. Les autres prendront une bonne claque visuelle et sonore (BO d'enfer de Cliff Martinez), et ceux qu'il happera resteront scotchés jusqu'au bout. Seul regret d'une fin trop gore.
    Il y a ces films dans lesquels il se passe finalement peu de choses mais qui fascinent. Sacrée expérience de cinéma.
    Citrouilleman
    Citrouilleman

    61 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2016
    Un film déroutant, étonnant, choquant par moment, d'une esthétique remarquable. Un conte de fées gore, lent et posé. Vraiment étrange mais envoutant. Elle Fanning est magnifique.
    Romain J.
    Romain J.

    61 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2016
    Parfois grandiose, parfois grand-guignolesque, Refn s'autorise tout. Tant mieux, THE NEON DEMON est une réussite, portée par une sublime Elle Fanning et sublimée par l'incroyable bande originale de Cliff Martinez.

    Critique complète ici.
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