Avis : Victoria - Page 7

Ténor du barreau, sexy et intelligente, Victoria est pourtant en pleine crise de la quarantaine : sa vie sexuelle est un néant, son ex la diffame sur son blog, son meilleur ami, accusé d’agression à main armée, insiste pour qu’elle assure sa défense au mépris des règles déontologiques de sa profession.

La bande-annonce semblait tout dire d’une RomCom au déroulé prévisible : cette cousine de Bridget Jones allait se tirer d’une mauvaise passe en retrouvant l’amour avec son baby sitter. Bizarrement, « Victoria » raconte cela. Mais il le fait avec une telle subtilité, un tel charme, une telle intelligence que ce film moins léger qu’il n’y paraît est une réussite absolue.

Grâce à qui ? À Justine Triet, espoir de la nouvelle vague française, révélée par son premier film « La Bataille de Solférino ». Son scénario est un splendide portrait de femme. Sur la corde raide de la comédie et du drame. Infiniment crédible. Victoria, on l’a tous déjà rencontrée – surtout si on est parisien, juriste et quarantenaire. C’est la fille sympa, brillante et drôle qui a toujours su traverser la vie et ses cahots à force de volonté. On sent qu’elle a des fêlures, mais elle les cache bien. Le film de Justine Triet montre à la perfection comment ces fêlures menacent de s’élargir. La séquence sans paroles qui voit Victoria sombrer dans la dépression est un modèle du genre.

Mais c’est surtout à Virginie Efira que « Victoria » doit sa réussite. De tous les plans, l’actrice belge a peut-être trouvé le rôle de sa vie. Un rôle qui la tire loin des comédies un peu pataudes dans lesquelles sa fraîcheur menaçait de se faner. Un rôle loin des caricatures que ce cinéma-là nous sert trop souvent : Victoria n’est ni une célibataire en mal de mec, ni une bourgeoise mal mariée. Victoria est une femme de son temps. Une mère célibataire. Qui aime son travail, mais n’y réussit pas toujours. Qui aime ses enfants mais ne leur consacre pas assez de temps. Qui aime l’amour, mais est saturée de sexe ; qui aime le sexe, et qui cherche l’amour. Victoria, c’est vous ; Victoria, c’est moi. Enfin presque.

Voilà un film qui met bien en évidence le monde actuel et les soucis qui vont avec (problèmes de couples, coucheries d'un soir, blogs et réseaux sociaux, problèmes relationnels, chômage, divorces, procès, gardes d'enfants, problèmes au travail etc...).
L'angle choisi est vif et percutant pour ce portrait de femme ni perdante ni gagnante, mais simplement complexe.

Le feeling coup de cœur de la rentrée !!!
Une comédie d'auteur sous influence Blake Edwards et Woody Allen.
Un portrait de femme d'aujourd'hui, juste et beau, jubilatoire et enlevé, drôle mais aussi émouvant.
Un ton moderne, une écriture fine et ciselée qui permet de croire à ces personnages, qui cherchent tous à trouver leur place dans la vie, entre obligations professionnelles et/ou familiales et accomplissement personnel.
Virginie Efira y trouve son plus beau rôle, tout en nuances, avec un Vincent Lacoste qui apporte sa légèreté naturelle et son humour pince sans rire à un rôle adulte, qui se révèlera surprenant.
Que du bonheur !

On nous présente ici le portrait de Victoria, une femme forte d'apparence mais qui s'effondre petit à petit suite aux péripéties qui se passe dans sa vie. Femme perdue, enchaînant les conquêtes, qui ne vit que par son travail et qui est de nature à vivre de façon trop intensive le drame. Alors elle consulte, elle essaie d'aider tant bien que mal, et se fait aider par un ancien jeune client.
Virginie Efira est grandiose dans le rôle de cette femme à la fois indépendante et torturée, elle rayonne. Vincent Lacoste apporte également beaucoup au film, lui semble en apparence perdu mais sait finalement au fond ce qu'il cherche et ce qu'il veut.
Mais dans ce portrait de femme se cache un scénario que je trouve parfois rébarbatif, certaines scènes se suivent et se répètent, ce n'est pas vraiment le scénario que j'aurais imaginé en allant voir ce film, il reste assez creux et on a plutôt l'impression de sortir d'un film de 2h que d'1h36.
A voir tout de même concernant la prestation de ce duo d'acteurs.

Il y a 3 ans, la sélection ACID du Festival de Cannes avait permis de faire connaissance avec la réalisatrice Justine Triet au travers de "La Bataille de Solférino", son premier long métrage. Un film plein d’énergie et de fraîcheur, à la fois délirant et très maîtrisé, un film amalgamant intelligemment petite histoire et grande histoire. Cette année, son deuxième long métrage, "Victoria", était de nouveau à Cannes mais, cette fois, dans la sélection de la Semaine de la Critique, en tant que film d’ouverture. Le deuxième film, un cap important pour un ou une jeune cinéaste : confirmation ou déception ? Pour ce deuxième long métrage, Justine Triet a choisi de s’intéresser à la dépression qui peut frapper une femme proche de 40 ans s’étant trop investie dans son travail. On retrouve dans "Victoria" beaucoup de points communs avec "La Bataille de Solférino", bien que le contexte soit très différent. Toutefois, la réalisatrice a bénéficié cette fois ci de davantage de moyens et, malgré une bonne prestation de Virginie Efira, malheureusement, cela se voit : moins de fraîcheur, moins de spontanéité. Lorgnant vers la comédie américaine contemporaine, celle, par exemple, d’un Judd Apatow, Justine Triet n’a pas vraiment réussi à l’adapter au contexte de notre cinéma.

Victoria est une comédie hilarante et intelligente !!! Virginie Efira est parfaite et dans le meilleur rôle de sa carrière, Vincent Lacoste est comme toujours génial
Je recommande vivement ce film, moi j y retourne!

Enfin une comédie qui sait rire avec originalité sans tomber dans l'humour populiste des Tuches 8 et de Camping 7 ! Le duo Effira-Lacoste fonctionne super bien, l'angle de vue où c'est le procès qui donne une toile de fond à cette relation particulière, des dialogues fort bien écrits, des scènes qui s'enchainent avec beaucoup d'à propos... bref, une réussite pour ceux qui cherchent un peu de profondeur !

La rentrée 2016 était jusqu'alors une déception, pas de film se démarquant par sa qualité. Victoria est une heureuse exception pour le moment, cette comédie à l'américaine, mélangeant avec bonheur les registres de la comédie dramatique et de la comédie romantique vous ravira sûrement. Le rythme et l'humour, mais surtout le casting, font de Victoria une grande réussite. Rien que la scène d'intro est un modèle, on pourrait vraiment se croire dans la fête. Et il y a toujours une distanciation ironique, même au plus fort des passages basculant dans la plus pure comédie romantique, qui crée un décalage comique. Si Victoria n'est donc pas une comédie classique traditionnelle, il faut plutôt le voir comme un compliment, l'ambition de proposer un film plus abouti avec un humour moins basique.

Gentil petit film pas mal sans plus je m'attendais à mieux et à beaucoup rigoler comme dab Vincent Lacoste est super comme dans tout ses rôles d'ailleurs.
Il manque juste ce petit quelques choses pour en faire une très sympathique comédie ça ce laisse regarder néanmoins

On se pince devant ce film Francais qui flirte avec le meilleur Haward Hawks ou Ernst Lubitch .
A priori ce n'est pas un hommage , Vincent Lacoste n'est pas Gary Cooper et Virginie Effira n'est pas ...
C'est encore mieux c'est un film Francais qui va du rire aux larmes , qui entretien l'émotion et la justesse qui parle du temps présent et de sa douleur de vivre , avec des scènes tirées du meilleur des comédies américaines des années 50 et même torrides avec des échappées vers Woody Allen .
Que dire de la prestation de Virginie Effira , rien , allez la voir , vous ne l'avez jamais vue

Etude de moeurs sur une femme d'aujourd'hui, moderne et indépendante, qui craque. Victoria est avocate, elle habite dans un appartement avec ses 2 filles qu'elle élève seule depuis le divorce avec son mari, écrivain en herbe.
Confrontée à la difficile mission de réussir simultanément sa vie professionnelle et affective, elle laisse peu de place à l'imprévu, et utilise les outils modernes pour organiser son temps.
Tout pourrait donc aller pour le mieux sauf qu'elle ne se rend pas compte que le surmenage la guette.
L'auteur s'attache à décrire la non-compréhension de sa situation par une femme qui veut garder son indépendance. Le dogme de la réussite ne doit pas faire oublier notre nature originelle, un couple est plus fort qu'un individu.
Virginie Efira est parfaite dans ce rôle. Elle incarne une jeune femme qui ne profite plus des choses simples de la vie car elle n'a plus de temps disponible à y consacrer.
Son salut viendra du don d'un autre (charmante interprétation de Laurent Lacoste). La réalisatrice, Justine Triet, réussit son pari de montrer les difficultés rencontrées par les femmes actives en 2015, son film rappelle celui de "Elle court la banlieue", mais maintenant on prend le train pour aller de Paris à Nantes, et on y visitera un tribunal très coloré où les débats seront musclés.
Bonne direction d'acteurs.

Dans le paysage peu glorieux des comédies françaises contemporaines, « Victoria » parvient à tirer habilement son épingle du jeu. Sans aller jusqu'à atteindre les grands classiques américains d'antan, au moins y a t-il une réelle volonté de nous offrir des personnages consistants et un minimum savoureux, à l'image de cette drôle d'héroïne moderne interprétée par la surprenante Virginie Efira, sa relation avec les deux personnages masculins principaux s'avérant souvent étonnante. Une fois n'est pas coutume, il y a d'ailleurs un vrai travail d'écriture (discret, mais réel) pour donner vie à ce curieux récit, finalement assez habile et n'hésitant pas à jouer du burlesque à certains moments spoiler: (notamment durant les scènes de procès, réjouissantes)
, oscillant régulièrement entre drame et légèreté, lui donnant quelque chose de vraiment attachant, dans sa manière de saisir les angoisses modernes tout en gardant une dimension presque intemporelle ou simplement de vouloir offrir un spectacle différent au public. Et même si l'œuvre ne m'a en définitive pas marqué plus que ça, je lui reconnais de la personnalité, des idées, voire une certaine audace par moments : une comédie intelligente (et française!) : voilà qui est suffisamment rare pour être signalé.

Encore un film surfait, qu’on encense dans les cocktails mondains (« Ma chérie, il fôôôt que tu ailles voir Victoria, c’est géniaaaaaaal, Virginie est vraiment troooop !) et que certains ont même comparé aux films de Cukor ou de Hawks ! Bon, d’accord c’est une nonnête comédie – surtout par rapport à la référence moyenne actuelle –, loufoque un peu timide cependant, “hilarante” pas du tout et basée sur une histoire affligeante de banalité. Enlevons l’actrice Virginie Efira, au registre époustouflant allant du tendre au cynique, du fragile au pathétique, et il ne reste RIEN. C’est mou de partout et on rit mou ! Il vaut mieux retourner voir « 9 mois ferme ». Brexit ou pas, il n’y a vraiment que les comédies anglaises qui tiennent la route depuis quelques années ! J'oubliais une injustice : le chimpanzé et le dalmatien devraient être au générique, ils jouent au moins aussi bien que Melvil Poupaud !

Ce film nous narre les mésaventures de Victoria (Virginie Efira), avocate élevant seule ses deux filles suite à la séparation avec son copain (Laurent Poitrenaux), qui doit tout à la fois aider son ami Vincent (Melvil Poupaud) dans une procédure judiciaire qui l’oppose à sa petite amie, mais également faire face à une autre procédure qu'elle a intentée comme son ex-compagnon, tout en découvrant l'amour auprès de Simon (Vincent Lacoste).
Bon, évidemment, dit comme ça, c'est un peu compliqué !
Mais, que voulez-vous, c'est le pitch classique des films d'aujourd'hui ! On mélange un peu de comédie, de sentiments, quelques aspects plus ou moins mélodramatiques, le tout sur fond de "monde moderne", comme le chante Calogero et hop ! le tour est joué !
Bon, évidemment, dans le genre, il y a des films plus ou moins réussis et celui-ci fait partie des bons films de cette catégorie.
Des dialogues riches - même parfois un peu trop - des comédiens crédibles (une mention particulière pour Laure Calamy qui joue le rôle de l'avocate de Victoria, impayable dans sa façon d'en faire des tonnes lorsqu'elle plaide et le plaisir de retrouver Melvil Poupaud dans un film léger), des situations crédibles (ça change, ça, au cinéma ces derniers temps), même si la peine prononcée de six mois d'interdiction d'exercer sa profession me semble quelque peu disproportionnée face à la faute commise, qui n'est pas du fait de l'héroïne.
Vincent Lacoste passe - une nouvelle fois - pour le Prince Charmant, celui qu'attendent toutes ces dames (face à Melvil Poupaud, il fallait oser tout de même).
Pas mal de références juridiques dans le film, ce qui n'a évidemment pas été pour me déplaire.
Et puis, surtout, cette phrase, prononcée par l’héroïne - et écrite par une femme, l'auteur de ce film - face à celle qui vient accuser sans preuve Vincent : "la misogynie, c'est de croire que les femmes sont naturellement des victimes" !
Ça, dans la société actuelle où tous les hommes sont potentiellement des ordures, quand ils ne sont pas des violents qui s'ignorent, ça fait du bien à entendre !
En fait, c'est un film fait par des femmes mais qui,, étonnement, ne prend pas systématiquement le parti des femmes et cette objectivité apporte un ton nouveau au cinéma de femmes.
Bref, une comédie douce-amère sur la vie d'une quadra dynamique et, au final, un peu paumée.

Loufoque ! Beaucoup de longueurs ! Sans intérêt. Une comédie ? Je n'ai pas ri une seule fois. Dommage pour Stephanie Efira pas à son avantage dans ce rôle.