Ah un film de Jean-Jacques Annaud. Je n’ai toujours pas vu son premier « grand » film mais celui-là confirme déjà une parfaite maîtrise de son métier. Le nom de la rose, je ne comprends pas pourquoi ce titre mais c’est comme si j’avais l’impression qu’il ne pouvait pas s’appelait autrement. Il faut dire que j’ai vu ce film il y a bien longtemps. L’intrigue peut paraître banale mais bon des moines qui disparaissent ça peut être sympa. De plus que l’intrigue est bien menée, bien construite, on n’oublie pas de résoudre une seule énigme, parfois anecdotiques. Un script donc bien écrit, et surtout bien interprété. Engager Sean Connery dans un thriller moyenâgeux n’a pas dû être facile mais je l’aime beaucoup dans ces contextes (comme dans Robin des Bois prince des voleurs). Après sa carrière d’espion dans les James Bond c’est plutôt sympa de le voir dans un tout autre décor. Quant au jeune Christian Slater, à l’époque, il tient aussi le rôle parfait et se montre doué pour cette déjà prometteuse carrière. Il a su jouer parfaitement dans toutes les situations (scène d’amour plutôt très érotique ou encore la scène de l’incendie ou ça n’a pas du être évident à gérer). Bref, vous regroupez tout ceci dans un long-métrage d’un peu plus de deux heures, réalisateur contrôlant parfaitement le sujet ainsi que des acteurs brillant (comme pourrait-on également oublier ce cher Ron Perlman). Voilà je ne peux que vous souhaiter un bon visionnage si vous ne l’avez pas encore découvert, même si il vieillit quelque peu et si on aurait aimé un peu plus de rebondissements.
Une enquête complexe et passionnante à la fois. Jean-Jaques Annaud à réussi à tenir tête à ce grand défit qui était de porter à l'écran le roman presque inadaptable de Umberto Eco et à faire le film qu'il voulait faire. Bravo.
Adaptation fidèle je pense du roman éponyme d'Umberto Eco. Le Nom de la Rose est d'une intelligence rare, je ne sais pas par où commencer tant il y a de choses à dire, mais je vais faire simple : honnêtement, comment trouver des défauts à ce film ? Même la longueur (2h11) n'est pas un frein car le film se regarde d'une traite. Je me suis régalée du début jusqu'à la fin, tout est beau, que ce soit les costumes, l'éclairage, l'histoire, les acteurs (notamment l'excellente prestation de Sean Connery qui a là son meilleur rôle je trouve), les musiques captivantes de James Horner, ainsi que l'ambiance sinistre et austère. Durant tout le film, un mystère plane autour de cette abbaye et ses occupants, ce qui contribue encore plus à l'ambiance pesante et étrange. J'ai vraiment été envoûtée et sous le charme pour toutes ces raisons.
Plus cette enquête monastique avance, plus son intrigue se démêle et s’égare dans cette abbaye de gueux, où Sean Connery ne peut absolument pas être crédible. Avec sa réalisation aussi assommante qu’une messe, Le Nom de La Rose ne captive pas.
Excellent film de Jean Jacques Annaud qui avec ce film nous réalise du Agatha Christie au Moyen Age. En résulte une ambiance oppressante mais fascinante. Le film adopte un rythme lent mais c'est pour mieux poser ses enjeux, son histoire et ses personnages. Et hormis la célèbre scène de sexe assez mal intégrée finalement et arrivant tels un poil de testicule sur une moussaka, l'ensemble passe facilement. Sean Connery est vraiment excellent et parvient sans peine à nous embarquer dans ce récit plus riche qu'il n'y parait.
Je n'ai pas lu le roman, mais le nom de la rose est sans conteste un très grand film. L'ambiance dense et la reconstitution historique sont époustouflantes. L'intrigue est sublime, le jeu d'acteurs parfait.
Les acteurs sont talentueux, en particulier Sean Connery. L'histoire contient des longueurs mais on arrive globalement à garder le cap. Voilà pourquoi le film mérite plus de 0 étoile. Par contre, l'action est ponctuée de scènes aussi cruelles qu'inutiles et fait passer, à mon sens, les ecclésiastiques pour des sales types (comploteurs, hypocrites, pervers...). Le tout au sein d'une abbaye flippante style Dol Guldur. Enfin, et par pitié, on se passera des scènes pornographiques qui partout où elles passent font fi de la dignité humaine et des valeurs qui sont celles de beaucoup de spectateurs. Bref, encore un film qui porte mal son nom et sa cote.
Une ambiance médiévale parfaitement reconstituée avec un monastère lugubre et mystérieux. A noter que ce film a révélé Cristian Slater. Le scénario est captivant.
Le summum de la mégalomanie. Le sieur Annaud se targue davoir réussi et d'être le seul à avoir su adapter le chef d'oeurvre d'Umberto Eco. Je me demande si lui et moi vons lu le même livre!!!...d'une oeuvre dense sur la religion et la politique, une oeuvre sur l'Histoire (avec un grand H), il n'en a tiré qu'une intrigue de second ordre, transformant le géniallissime Guillaume de Baskerville en Inspecteur Derrick!! Au début de son ouvrage, Umberto Eco nous démontre l'esprit brillant de Baskerville en une vingtaine de pages, celui-ci démontrant ou se trouve un étalon, quelle est la couleur de son pelage, etc...et ce sans l'avoir vu une seule seconde. Le petit père Annaud, pour nous montrer que son héros est intelligent, décrit au public comment ce dernier, venant à peine d'entrer dans la manastère, sait ou se trouve les pissotières car il a vu un moine courir à un endroit et en revenir en marchant!!! cela fait 20 ans que l'on m'enquiquine avec cette monstrueuse bouse intergalactique........ regardez un Cadfael....au moins cela ne se rend pas pour ce que ce n'est pas!!!!
Un film de prof... Oh zut, je suis moi-même prof! Bon, soit disant une oeuvre artistique. Je ne vois qu'un film brouillon, d'une lenteur sans nom, avec une intrigue bien moyenne! Sans parler de l'hémoglobine qui gicle à chaque plan. Film à éviter. Se réorienter plutôt sur l'oeuvre littéraire et encore...