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    Le Nom de la Rose
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    505 critiques spectateurs

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    ygor parizel
    ygor parizel

    210 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2012
    Film magistral sans doute le plus abouti de la filmographie de Annaud. Le scénario qui raconte l'enquête d'un moine sur des crimes obscur dans une abbaye du XIVe siècle est passionnante. La reconstitution est impressionnante et l'atmosphère glaciale et mystérieuse. Sean Connery est parfait et le reste du casting également. Mention particulière pour les scènes dans la bibliothèque.
    Kloden
    Kloden

    115 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2015
    Ayant eu la chance de m'enrichir de la lecture du chef-d'oeuvre de romancier de génie Umberto Eco, il était purement impensable de ne pas revoir son adaptation cinématographique, que j'avais à l'époque qualifiée de chef-d'oeuvre. De prime abord, je tiens à préciser que si ma note de quatre sur cinq n'a pas tremblé d'un cil, mon regard sur le film s'est quand même teinté de quelques regrets. Pas question toutefois de revoir ma notation, car qui se plonge dans un policier dont il connait déjà le dénouement et chaque recoin de l'intrigue ne peut blâmer le long-métrage qui s'échine à l'adapter, et devrait même le féliciter pour sa volonté scrupuleuse de fidélité si celle-ci est manifeste. Ainsi Jean-Jacques Annaud réussit en partie le pari insensé d'adapter Il Name della Rosa, mais je me pencherai sur les questions de remaniements scénaristiques et de choix portant sur la viscéralité du film plus tard. Avant cela, je tiens malgré tout à rappeler que pris en lui-même, le film mérite sans doute à nouveau des louanges, se présentant sous la forme d'un polar médiéval (historiquement fidèle, dans les grandes lignes) à l'ambiance travaillée et à l'intrigue à la fois intelligente et jusqu'au bout incertaine. Certes, ces qualités sont empruntées au bouquin, mais encore fallait-il ne pas les égarer en chemin, et si on le regarde pour ce qu'il est et non pour ce qu'on aurait voulu qu'il soit, Der Name der Rose (co-production allemande oblige) est exemplaire de bout en bout. Le problème, c'est que l'idée que je viens d'évoquer, celle d'une vision dénuée de réminiscences du livre adapté et donc des attentes qui en découlent, n'est que pur fantasme. Et force est de constater que si les scénaristes condensent intelligemment la partie purement investigatrice du roman (en limant certaines scènes et transférant leur contenu dans quelques lignes de texte de manière idoine, en sacrifiant le rôle - voire l'existence - de quelques personnages avec à propos), il n'en va pas de même de l'autre moitié du tout, celle qui rétablit l'oeuvre littéraire dans son unité et lui redonne sa puissance mystique. Car comme le dit Jean-Noël Schiffano, traducteur de son état, les lignes d'Il Name della Rosa sont tracées par "une plume que se disputent à jet savamment cadencés Conan Doyle et Saint-Thomas d'Aquin". Eco faisait de son récit une chronique non seulement des travers de l'Inquisition (j'y viendrai plus tard) mais surtout des vicissitudes de l'Homme voué par nature à la luxure, celle de l'esprit remplaçant celle du corps quand celle-ci est retenue prisonnière. Luxure des inquisiteurs et des émissaires papaux jaloux de leur pouvoir, des obscurantistes jaloux de leur savoir et de leurs certitudes, des plus faibles corrompus par le péché de chair : tout n'y était que dualité permanente entre sainteté et corruption, entre Dieu et le Diable. Et ce climat incertain était renforcé par les doutes de Guillaume, ici trop sûr de lui - pour des raisons d'écritures douteuses (faire peser sur lui des menaces émanant de L'Inquisition devant créer un sentiment de peur pour son sort), et le malaise autour de ce tueur. En fait, le mélange des envolées théologiques et des sombres réalités terrestres, amplifiées par la résonance offerte par une abbaye confinée et les doutes inhérents à une période sombre du bas Moyen-âge, s'éclairaient mutuellement pour trouver un souffle supérieur, mystique, palpable même pour moi jeune athée. Bon d'accord, peut-être était-il impossible de saisir la finesse de la prose d'un érudit tel qu'Umberto Eco par des images, mais n'empêche qu'Annaud est bien terre à terre, que son enquête est bien moins glaçante sans un écho transcendant, et ses enjeux moins terrifiants. Appuyer sur le drame et la portée spirituelle de l'affaire n'aurait pas été un mal, quitte à flirter par moment avec une mise en scène théâtrale. Voilà qui me fait regretter le format du film, qui, étendu à trois heures, aurait permis de fouiller plus efficacement chaque recoin de l'abbaye et des coeurs qui y palpitent (en plus de pouvoir rendre l'intrigue encore plus fidèle). Mais le vrai problème reste le focus sur la relation amoureuse de Christian Slater, car il amène de plus une nécessaire amplification des enjeux de l'enquête de Barnard Gui et donc du temps qui lui est consacré. Ce qui n'étaient non pas deux épiphénomènes mais deux parties d'un tout bien plus grand prennent ici très légèrement le pas sur le reste, et déséquilibrent de manière insensible l'oeuvre originelle. Et puis le choix d'inverser les destins de la jeune fille et de Bernard Gui me semble ici incompréhensible quand on veut dénoncer les pouvoirs illimités de l'Inquisition. Ah l'amour, ce délicieux corrupteur des cœurs. Car s'il tente férocement ce cher Adso, il aura fait succomber Jean-Jacques Annaud, qui en décidant de le questionner par l'histoire d'un moinillon et ses amours impossibles, met en péril une oeuvre à la portée de base bien plus vaste. Les choix des acteurs et leurs visages aux traits amplifiés, comme révélateurs par effet de miroir des démons qui semblent les mettre à l'épreuve en déformant leur esprit, la photo grisâtre et presque diaphane, Sean Connery dans son meilleur rôle, juste irremplaçable ; une fois les choix décidés, on peut au moins dire qu'ils sont assumés avec la manière, et quelle manière ! Un magnifique chef-d'oeuvre, mais pas celui auquel je m'attendais. Et je ne peux m'empêcher de croire que celui que j'avais en pensée imaginé, aurait eu une portée bien plus grande encore.
    reymi586
    reymi586

    418 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2010
    Un beau film historique assez crédible grâce aux décors, aux costumes, aux acteurs et à l'ambiance particulière qui se dégage de cette histoire. Il y a certaines longueurs mais on apprécie ce film jusqu'à la fin.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    621 abonnés 2 716 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2013
    Grande œuvre cinématographique que ce long métrage de Jean Jacques Annaud, qui nous crée une ambiance oppressante, inquiétante, sombre, pour une enquête rondement menée dans un cadre inhabituelle qu'est une abbaye! Entre la critique acerbe et violente qu'il fait du clergé, la photographie magnifique et sublime, la musique de qualité, et la fin de toute beauté on ne sait plus ou regarder! Et à part la fin quelque peu extravagante, et trop poussive on est scotché! Splendide en tout point et en plus il y a Ron Perlman!
    carbone144
    carbone144

    71 abonnés 748 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2016
    Oeuvre absolument unique, une association de thème et de contexte sans précédent et d'une profondeur exceptionnelle. Film époustouflant par son image et ses reconstitutions, passionnant par son intrigue, poignant dans son épilogue, et porté haut par des interprétations de qualité. Une oeuvre majeure du cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2020
    "Le Nom de la rose" est un film d'aventure hors du commun; dans lequel deux personnages fort attachants se retrouvent confrontés à un mystère des plus fascinants.
    Jean-Jacques Annaud nous captive, tout en offrant une magnifique ode à la connaissance qui nourrit vertueusement les humains.
    Pas une seconde de ce spectacle ne laisse indifférent. On se trouve littéralement transporté au XIVème siècle, en compagnie des deux héros franciscains, dans l'impressionnant décor de cette austère abbaye. Et chaque plan de ce long-métrage active les sens du spectateur.
    Au service d'un scénario aux dialogues remarquablement écrits, l'ensemble des acteurs est formidables: leurs regards, superbement filmés, procurent mille émotions; lesquelles sont aussi mises en valeur par la partition puissante de James Horner.
    Ainsi, cette première adaptation du roman de Umberto Eco mérite d'être rangée parmi des chefs-d'oeuvre du cinéma.
    nastygobs
    nastygobs

    17 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 août 2007
    Une histoire dans un lieu qui préte à sujet tabou dont il difficile de faire débat.Adapté d'un roman,Le nom de la rose souffre de beaucoup de défauts.L'histoire est vraiment bien foutue,originale.Mais la réalisation de Jean Jacques Annaud est à reserver aux insomniaques ou aux intellectuels qui aiment se masturber sur les silences d'une heure pour créer une atmosphére.De plus,l'histoire donne lieu à quelques rebondissements qui sont vraiment pas adaptables au ciné tout comme l'histoire entiére.C'est super prenant à lire mais à l'écran ca fait tache.Ce film est loin d'étre un chef d'oeuvre comme la majorité peut le prétendre c'est un juste un film de plus qui souffre du choix de livre inadaptable.
    Shephard69
    Shephard69

    292 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2013
    Des décors somptueux qui correspondent à l'idée que je me fais du Moyen-Age, une analyse des coutumes et de la philosophie religieuse de l'époque qui paraissent très justes et réfléchies, une intrigue captivante et mise en scène de manière intelligente. Les acteurs sont bons, Sean Connery en tête. Très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 février 2008
    Superbe de bout en bout,le nom de la rose est une oeuvre trepidante et resolument moderne dans son propos,et ce malgré l'epoque à laquelle l'intrigue se deroule.D'une force visuelle fantastique et d'un lyrisme renversant,le film sait alterner avec maestra des scenes d'une densité thematique profonde avec d'autres d'une dureté âpre,sans pour autant verser dans l'effet gore facile.Une fabuleuse leçon de cinema tout simplement!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 mai 2015
    Un film qui visiblement n'a pas fait l'effort de comprendre le sens mystique du moyen-âge pour rendre cette recherche de la vérité moins manichéenne et plus réelle. Comme des personnes sortant tout droit du XXe siècle et se trouvant projeter en 1327 les héros ont les idées et les réactions de personnes n'ayant ni reçus une éducation religieuse ni la crainte des hiérarchies. Hélas les lourdeurs cinématographiques (des paysans sals et laids mais une femme toute épilée avec de magnifiques seins, un grand labyrinthe dans une tour mystérieusement codée, des méchants très laids, une happy end...) donnent raison à ces gens qui nous disent que les religions n'ont jamais inhibées notre esprit, ou mieux encore, qu'il n'est effectivement pas nécessaire d'accéder au savoir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 août 2009
    Super j'ai adore et l'age du film y rajoute du charme.
    AV ciné
    AV ciné

    91 abonnés 618 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Un thriller étrange avec une histoire pas très prenante a cause de beaucoup de longueur !
    L'ambiance du monastère avec tous ses moines aussi étranges les uns que les autres est certes réussie et Sean Connery est plutôt convaincant dans son rôle mais l'histoire n'est pas assez accrochante, dommage.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    19 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2007
    Le roman d'Umberto Eco comportait plusieurs aspects: une intrigue qu'on peut qualifier de policière, la description de la vie dans une abbaye au moyen âge, une approche de l'ésotérisme, un aperçu sur les conflits politique entre l'empereur et la papauté. Reprenant les éléments de ce patchwork, Annaud crée un film haletant, tant on est pris par l'intrigue, mais aussi envoûtant et inquiétant. Son oeuvre rend parfaitement compte de la vie de l'abbaye, décrit bien le conflit entre franciscains et autorité pontificale, mais ne montre guère ce qui est en jeu à travers ce différent anecdotique. Par ailleurs le roman, de par sa structure, permettait de s'imprégner de la dimension sacrée de la vie des moines. Cela n'est pas traité, si ce n'est à travers la diffusion de quelques plains-chants, et un aperçu d'offices religieux.
    Les acteurs sont tous excellents, particulièrement Sean Connery (Guillaume,) dont l'humour émaille le drame et Murray Abraham (Bernardo Gui), inquisiteur glaçant.
    Le pari était difficile, et malgré tout Annaud le réussit. Un film qui restera dans les mémoires
    cinono1
    cinono1

    265 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2009
    totale réussite que ce thriller médiéval. Touffu, complexe, une excellente intrigue, des décors tres réussis. Tres rapidement,l'abbaye devient un lieu familier pour le spectateur et le film se révele un puissant playdoyer pour le droit de liberté, de penser, le rire apparaissant comme sa forme la plus extrème. Passionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juin 2008
    Le chef d'oeuvre de Jean-Jacques Annaud. Une atmosphère à la limite du fantastique, une intrigue digne d'un bon polar, des gueules burinées, ravagées de moines sont plus vrais que nature, une reconstitution criante de vérité, le tout avec un fond historique intéressant... Annaud ne filme pas l'abbaye, il nous emmène carrément entre ses murs épais, dans la froideur des cellule et le parfum des chandeliers, au travers des yeux du jeune Adso, avec qui on partage doutes et craintes, comme des enfants, puis comme de jeunes adultes, où la séquence de la cuisine se révèle d'une sensualité troublante.
    On aura reproché à Annaud de prendre quelques libertés avec l'Histoire (la mort de Brenardo Gui, totalement inventée), mais c'est sans doute là l'un des rares reproches qu'on pourrait faire au Nom De La Rose, qui reste au jour d'aujourd'hui une leçon de cinéma.
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